Ce Cahier de la BibliotheK Sauvage, centré sur le thème de l'entrée en matière, a été conçu et composé par Jean-Pierre Texier (textes et photographies). La monographie comprend un appareil critique et vingt cinq planches en couleur, illustratives de l'oeuvre du peintre Nicolas Bexon. Extrait : Depuis ses premières interventions picturales, Nicolas Bexon boxe avec le conditionnement académique. Le véritable support de son art est un ring organique, protéiforme (street art, toiles, sculptures, installations) et délibéré (au sens de la libération qu'il procure). Aussi, le corps-à- corps a-t-il ici une importance fondamentale. Un corps-à-corps sans cesse réitéré pour réinventer l'arène du combat premier. Nicolas Bexon tente de se placer à l'épicentre du séisme qui a conduit l'Homme dans la situation d'un être vertical. Il se pourrait que, nourris de préjugés, les "peintres du Septième jour" soient relativement désarmés devant la question "qu'est-ce que tenir debout ?". La rupture entre posture et position, voilà ce qui est radicalement mis en évidence. Voilà ce qui prédomine et articule les ramifications d'une oeuvre qui peut paraître diffuse. La posture n'est pas monnayable (procès implicite aux confrères subjugués par leur position sur l'échelle de Richter du succès). L'innocence commence avec le commencement. Au gré de chaque commencement.
Ce Cahier de la BibliotheK Sauvage, centré sur le thème de l'entrée en matière, a été conçu et composé par Jean-Pierre Texier (textes et photographies). La monographie comprend un appareil critique et vingt cinq planches en couleur, illustratives de l'oeuvre du peintre Nicolas Bexon. Extrait : Depuis ses premières interventions picturales, Nicolas Bexon boxe avec le conditionnement académique. Le véritable support de son art est un ring organique, protéiforme (street art, toiles, sculptures, installations) et délibéré (au sens de la libération qu'il procure). Aussi, le corps-à- corps a-t-il ici une importance fondamentale. Un corps-à-corps sans cesse réitéré pour réinventer l'arène du combat premier. Nicolas Bexon tente de se placer à l'épicentre du séisme qui a conduit l'Homme dans la situation d'un être vertical. Il se pourrait que, nourris de préjugés, les "peintres du Septième jour" soient relativement désarmés devant la question "qu'est-ce que tenir debout ?". La rupture entre posture et position, voilà ce qui est radicalement mis en évidence. Voilà ce qui prédomine et articule les ramifications d'une oeuvre qui peut paraître diffuse. La posture n'est pas monnayable (procès implicite aux confrères subjugués par leur position sur l'échelle de Richter du succès). L'innocence commence avec le commencement. Au gré de chaque commencement.