Author: | George Sand | ISBN: | 1230003368008 |
Publisher: | Michel Lévy frères, Paris, 1869 | Publication: | August 16, 2019 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | George Sand |
ISBN: | 1230003368008 |
Publisher: | Michel Lévy frères, Paris, 1869 |
Publication: | August 16, 2019 |
Imprint: | |
Language: | French |
La Marquise ....
En sortant du couvent à seize ans, la Marquise fut contrainte d’épouser un aristocrate de cinquante ans, froid et méprisant, qui la dégoûta du contact des hommes. Elle fut bientôt veuve et abandonnée dans une société aristocratique dissolue du 18e siècle, qui voulut la corrompre. Elle resta pourtant chaste, non par goût, mais par dégoût des hommes. Pour échapper aux pressions de son entourage, elle se lia au Vicomte de Larrieux, qui, contrairement aux autres, n’était pas méchant. Il était bête cependant, et uniquement préoccupé de plaisirs matériels. Elle lui resta fidèle durant soixante ans. Seul l’amour tout spirituel et élevé qu’elle voua au comédien Lélio illumina sa vie pendant cinq ans. Mais elle aimait plus les nobles sentiments des personnages interprétés par le comédien, que l’homme lui-même. Lélio, hors de scène, s’avérait être un individu sans attrait.
Lavinia
A seize ans, Lavinia a passionnément aimé Sir Lionel, qui l’a abandonnée au bout de deux ans de liaison. Un mariage avec un vieux Lord anglais a rendu à la jeune femme un peu de respectabilité. Aujourd’hui, elle est veuve et fait un séjour dans les Pyrénées au sein d’une agréable société. Elle est courtisée par un beau parti, le Comte de Morangy. Elle apprend que Sir Lionel va épouser une personne de haut rang qui est également très belle. Elle veut profiter de l’occasion pour récupérer ses lettres et son portrait que détient toujours Sir Lionel. Ce dernier lui demande une entrevue par pur caprice. Il ne pensait plus l’aimer mais il ressent une grande émotion en la revoyant. Le Comte de Morangy demande Lavinia en mariage alors que Sir Lionel est caché sur le balcon de la jeune femme. Le lendemain, Sir Lionel fait sa propre déclaration d’amour à Lavinia. Il souhaite l’épouser. La jeune femme demande un temps de réflexion. Elle se déclare flattée par ses demandes, mais elle veut rester libre. La trahison de Sir Lionel, dix ans plus tôt, lui a pour toujours ôté l’envie de faire confiance aux hommes et à l’amour.
Pauline
” Pauline était vêtue de brun avec une petite collerette d’un blanc scrupuleux et d’une égalité de plis vraiment monastique. Ses beaux cheveux châtains étaient lissés sur ses tempes avec un soin affecté ; elle se livrait à un ouvrage classique, ennuyeux, odieux à toute organisation pensante : elle faisait de très petits points réguliers avec une aiguille imperceptible sur un morceau de batiste dont elle comptait la trame fil à fil. La vie de la grande moitié des femmes se consume, en France, à cette solennelle occupation. “
Mattea
Mattea, adolescente de quatorze ans d’une grande beauté, est la fille de Zacomo Spada, un marchand de soieries vénitien. Beaucoup d’hommes tentent de lui faire la cour, mais elle sait les tenir à distance avec des regards froids. Les deux seuls hommes, qu’elle n’a pas envie de repousser de prime abord, sont le Turc Abul, qui est en affaires avec son père, et son interprète Grec, Timothée. Le Turc est un homme droit et honnête jusqu’à la candeur. Timothée est souvent contraint de le défendre contre la rouerie de certains marchands dont Zacomo Spada fait partie. Mattea voudrait s’enfuir de chez elle où sa mère, violente et acariâtre, lui fait vivre un enfer. Pour la provoquer, elle déclare qu’elle est amoureuse du Turc et qu’elle veut partir avec lui. La réaction violente de la mère ne se fait pas attendre. En sang, Mattea s’enfuit de chez elle et cherche refuge auprès d’Abul. Mais c’est Timothée qui l’aide à quitter Venise. Plus tard, Timothée et Mattea se marient dotés par le bon Abul. A la mort de sa mère, Mattea se réconcilie avec son père.
Metella
Lady Mowbrav habitait un palais magnifique ; le comte mit quelque affectation à y entrer comme chez lui, et à parler aux domestiques comme s’ils eussent été les siens. Olivier se tenait sur ses gardes et observait les moindres mouvements de son guide. La pièce où ils attendirent était décorée avec un art et une richesse dont le comte semblait orgueilleux, bien qu’il n’y eût coopéré ni par son argent ni par son goût.
Cependant il fit les honneurs des tableaux de lady Mowbrav comme s’il avait été son maître de peinture, et semblait jouir de l’émotion insurmontable avec laquelle Olivier attendait l’apparition de lady Mowbrav.
Melchior
“Melchior” est un court récit, sorte de nouvelle, assez peu connu. Il s’agit de l’histoire d’un homme, James Lokrist, né en Bretagne d’un père marin, et qui, ayant beaucoup voyagé, fait fortune et eu une nombreuse famille en Inde, revient dans sa région natale et se découvre un neveu, Melchior…
La Marquise ....
En sortant du couvent à seize ans, la Marquise fut contrainte d’épouser un aristocrate de cinquante ans, froid et méprisant, qui la dégoûta du contact des hommes. Elle fut bientôt veuve et abandonnée dans une société aristocratique dissolue du 18e siècle, qui voulut la corrompre. Elle resta pourtant chaste, non par goût, mais par dégoût des hommes. Pour échapper aux pressions de son entourage, elle se lia au Vicomte de Larrieux, qui, contrairement aux autres, n’était pas méchant. Il était bête cependant, et uniquement préoccupé de plaisirs matériels. Elle lui resta fidèle durant soixante ans. Seul l’amour tout spirituel et élevé qu’elle voua au comédien Lélio illumina sa vie pendant cinq ans. Mais elle aimait plus les nobles sentiments des personnages interprétés par le comédien, que l’homme lui-même. Lélio, hors de scène, s’avérait être un individu sans attrait.
Lavinia
A seize ans, Lavinia a passionnément aimé Sir Lionel, qui l’a abandonnée au bout de deux ans de liaison. Un mariage avec un vieux Lord anglais a rendu à la jeune femme un peu de respectabilité. Aujourd’hui, elle est veuve et fait un séjour dans les Pyrénées au sein d’une agréable société. Elle est courtisée par un beau parti, le Comte de Morangy. Elle apprend que Sir Lionel va épouser une personne de haut rang qui est également très belle. Elle veut profiter de l’occasion pour récupérer ses lettres et son portrait que détient toujours Sir Lionel. Ce dernier lui demande une entrevue par pur caprice. Il ne pensait plus l’aimer mais il ressent une grande émotion en la revoyant. Le Comte de Morangy demande Lavinia en mariage alors que Sir Lionel est caché sur le balcon de la jeune femme. Le lendemain, Sir Lionel fait sa propre déclaration d’amour à Lavinia. Il souhaite l’épouser. La jeune femme demande un temps de réflexion. Elle se déclare flattée par ses demandes, mais elle veut rester libre. La trahison de Sir Lionel, dix ans plus tôt, lui a pour toujours ôté l’envie de faire confiance aux hommes et à l’amour.
Pauline
” Pauline était vêtue de brun avec une petite collerette d’un blanc scrupuleux et d’une égalité de plis vraiment monastique. Ses beaux cheveux châtains étaient lissés sur ses tempes avec un soin affecté ; elle se livrait à un ouvrage classique, ennuyeux, odieux à toute organisation pensante : elle faisait de très petits points réguliers avec une aiguille imperceptible sur un morceau de batiste dont elle comptait la trame fil à fil. La vie de la grande moitié des femmes se consume, en France, à cette solennelle occupation. “
Mattea
Mattea, adolescente de quatorze ans d’une grande beauté, est la fille de Zacomo Spada, un marchand de soieries vénitien. Beaucoup d’hommes tentent de lui faire la cour, mais elle sait les tenir à distance avec des regards froids. Les deux seuls hommes, qu’elle n’a pas envie de repousser de prime abord, sont le Turc Abul, qui est en affaires avec son père, et son interprète Grec, Timothée. Le Turc est un homme droit et honnête jusqu’à la candeur. Timothée est souvent contraint de le défendre contre la rouerie de certains marchands dont Zacomo Spada fait partie. Mattea voudrait s’enfuir de chez elle où sa mère, violente et acariâtre, lui fait vivre un enfer. Pour la provoquer, elle déclare qu’elle est amoureuse du Turc et qu’elle veut partir avec lui. La réaction violente de la mère ne se fait pas attendre. En sang, Mattea s’enfuit de chez elle et cherche refuge auprès d’Abul. Mais c’est Timothée qui l’aide à quitter Venise. Plus tard, Timothée et Mattea se marient dotés par le bon Abul. A la mort de sa mère, Mattea se réconcilie avec son père.
Metella
Lady Mowbrav habitait un palais magnifique ; le comte mit quelque affectation à y entrer comme chez lui, et à parler aux domestiques comme s’ils eussent été les siens. Olivier se tenait sur ses gardes et observait les moindres mouvements de son guide. La pièce où ils attendirent était décorée avec un art et une richesse dont le comte semblait orgueilleux, bien qu’il n’y eût coopéré ni par son argent ni par son goût.
Cependant il fit les honneurs des tableaux de lady Mowbrav comme s’il avait été son maître de peinture, et semblait jouir de l’émotion insurmontable avec laquelle Olivier attendait l’apparition de lady Mowbrav.
Melchior
“Melchior” est un court récit, sorte de nouvelle, assez peu connu. Il s’agit de l’histoire d’un homme, James Lokrist, né en Bretagne d’un père marin, et qui, ayant beaucoup voyagé, fait fortune et eu une nombreuse famille en Inde, revient dans sa région natale et se découvre un neveu, Melchior…