Author: | Alphonse de Lamartine | ISBN: | 1230001682403 |
Publisher: | PRB | Publication: | May 17, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Alphonse de Lamartine |
ISBN: | 1230001682403 |
Publisher: | PRB |
Publication: | May 17, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Nouvelles Confidences, sont les mémoires et autobiographies du poète, historien et romancier français Alphonse de Lamartine (1790 – 1860).
Ce livre numérique présente l'édition intégrale (contenant le poème des Visions) et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
Après que cette flamme de ma vie se fut ainsi évaporée au ciel en ne laissant en moi que l’éblouissement d’une vision et le recueillement d’un culte, j’avais erré quelques mois comme une âme aveugle qui a perdu la lumière du ciel et qui ne se soucie pas de celle de la terre. J’avais passé la plus grande partie de ce temps en Suisse sur les lacs de Genève, de Thoun et de Neufchâtel, mal portant, solitaire toujours, ne restant jamais plus d’une semaine à la même place. Ma mère, qui connaissait la cause de mon chagrin, m’envoyait de temps en temps quelque petite somme épargnée, à l’insu de la famille, sur ce qu’on lui donnait par mois pour tenir sa maison ; elle savait que le grand air évapore seul les grandes douleurs et que le changement perpétuel de lieux guérit les fièvres du cœur comme il coupe les fièvres du corps...
Nouvelles Confidences, sont les mémoires et autobiographies du poète, historien et romancier français Alphonse de Lamartine (1790 – 1860).
Ce livre numérique présente l'édition intégrale (contenant le poème des Visions) et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
Après que cette flamme de ma vie se fut ainsi évaporée au ciel en ne laissant en moi que l’éblouissement d’une vision et le recueillement d’un culte, j’avais erré quelques mois comme une âme aveugle qui a perdu la lumière du ciel et qui ne se soucie pas de celle de la terre. J’avais passé la plus grande partie de ce temps en Suisse sur les lacs de Genève, de Thoun et de Neufchâtel, mal portant, solitaire toujours, ne restant jamais plus d’une semaine à la même place. Ma mère, qui connaissait la cause de mon chagrin, m’envoyait de temps en temps quelque petite somme épargnée, à l’insu de la famille, sur ce qu’on lui donnait par mois pour tenir sa maison ; elle savait que le grand air évapore seul les grandes douleurs et que le changement perpétuel de lieux guérit les fièvres du cœur comme il coupe les fièvres du corps...