« Ici, les larmes ne font pas partie de la vie. Mais tout est trempé comme si on pleurait sans cesse. Ici, je n’ai pas peur de m’enfoncer dans la boue qui me sépare de ma sœur… pour la retrouver. »
Après avoir été envoyée en Malaisie comme domestique, une adolescente cambodgienne revient en catastrophe dans la ferme des parents. Elle est sous le choc. Que lui est-il arrivé, de l’autre côté de la mer ?
À travers cinq récits courts ou longs, on plonge en Asie du Sud-Est (Vietnam, Cambodge, Indonésie, Malaisie, Thaïlande) dans la vie de certains adolescents. Alors, on est confronté à la pauvreté, à la maltraitance des plus jeunes, mais aussi à l’engagement et à la nécessité de construire un monde plus juste.
Ces cinq nouvelles, sélectionnées pour le prix Choix des lycéens, présentent la vie d'adolescents d'Asie du Sud-Est, et particulièrement la condition difficile des jeunes filles, tout en conservant une lueur d'espoir.
EXTRAIT DE CAMBODGE
Quand l’agent de placement, qui sillonnait la campagne, a proposé à ma sœur un travail de domestique en Malaisie, on ne s’est pas méfiés. Il paraissait sérieux, avec sa mallette, son dossier et des photos. Dès qu’ils se sont mis d’accord et que mon père a signé, on a reçu l’argent, un gros sac de riz et un téléphone portable fabriqué en Chine. Boran, le petit ami de Sinoun, est venu expliquer comment l’utiliser.
Après ça, le temps s’est accéléré. Elle est partie travailler à l’étranger. Ils engageaient des jeunes en parfaite santé. Ce jour-là j’avais de la fièvre – la malaria, d’après l’agent recruteur –, et ils ne m’ont pas embauchée. Maintenant, je comprends que j’ai eu de la chance, par rapport à ma sœur.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Rêves, parfois brisés, envers du décor de cette Asie si exploitée par les grands flux touristiques et l'envers de la carte postale... A lire et à faire partager de toute urgence et à l'heure où tant de jeunes occidentaux souhaitent de faire quelque chose d'utile ou de différents loin de leur quotidien, même sur une courte période. - Blog Passion de lecteur
Cinq nouvelles réussies, une écriture parfaitement maitrisée, percutante, aux mots puissants. Un livre à découvrir. - Blog Les billets de Fanny
À PROPOS DE L'AUTEUR
Mireille Disdero écrit des nouvelles, des poèmes et des romans. Provençale, diplômée de lettres et arts, elle habite à Bangkok, en Thaïlande. Elle sillonne l’Asie un carnet dans le sac et y retranscrit la vie des gens, leur réalité. Ses personnages sont souvent des adolescents.
À PROPOS DE LA COLLECTION
La collection Rester vivant est constituée de nouvelles et de romans qui parlent du monde d’aujourd’hui, en abordant sans détour les questions écologiques, sociales et éthiques qui émergent au sein de la société dans laquelle nous évoluons. Elle s’adresse en priorité aux pré-ados, aux ados… et plus généralement à tous les lecteurs qui résistent encore à l’asservissement des esprits, quel que soit leur âge. Ces livres ont pour ambition, en plus d’attiser l’imaginaire du lecteur, d’éveiller son sens critique et de poser un regard incisif sur nos comportements individuels et collectifs.
« Ici, les larmes ne font pas partie de la vie. Mais tout est trempé comme si on pleurait sans cesse. Ici, je n’ai pas peur de m’enfoncer dans la boue qui me sépare de ma sœur… pour la retrouver. »
Après avoir été envoyée en Malaisie comme domestique, une adolescente cambodgienne revient en catastrophe dans la ferme des parents. Elle est sous le choc. Que lui est-il arrivé, de l’autre côté de la mer ?
À travers cinq récits courts ou longs, on plonge en Asie du Sud-Est (Vietnam, Cambodge, Indonésie, Malaisie, Thaïlande) dans la vie de certains adolescents. Alors, on est confronté à la pauvreté, à la maltraitance des plus jeunes, mais aussi à l’engagement et à la nécessité de construire un monde plus juste.
Ces cinq nouvelles, sélectionnées pour le prix Choix des lycéens, présentent la vie d'adolescents d'Asie du Sud-Est, et particulièrement la condition difficile des jeunes filles, tout en conservant une lueur d'espoir.
EXTRAIT DE CAMBODGE
Quand l’agent de placement, qui sillonnait la campagne, a proposé à ma sœur un travail de domestique en Malaisie, on ne s’est pas méfiés. Il paraissait sérieux, avec sa mallette, son dossier et des photos. Dès qu’ils se sont mis d’accord et que mon père a signé, on a reçu l’argent, un gros sac de riz et un téléphone portable fabriqué en Chine. Boran, le petit ami de Sinoun, est venu expliquer comment l’utiliser.
Après ça, le temps s’est accéléré. Elle est partie travailler à l’étranger. Ils engageaient des jeunes en parfaite santé. Ce jour-là j’avais de la fièvre – la malaria, d’après l’agent recruteur –, et ils ne m’ont pas embauchée. Maintenant, je comprends que j’ai eu de la chance, par rapport à ma sœur.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Rêves, parfois brisés, envers du décor de cette Asie si exploitée par les grands flux touristiques et l'envers de la carte postale... A lire et à faire partager de toute urgence et à l'heure où tant de jeunes occidentaux souhaitent de faire quelque chose d'utile ou de différents loin de leur quotidien, même sur une courte période. - Blog Passion de lecteur
Cinq nouvelles réussies, une écriture parfaitement maitrisée, percutante, aux mots puissants. Un livre à découvrir. - Blog Les billets de Fanny
À PROPOS DE L'AUTEUR
Mireille Disdero écrit des nouvelles, des poèmes et des romans. Provençale, diplômée de lettres et arts, elle habite à Bangkok, en Thaïlande. Elle sillonne l’Asie un carnet dans le sac et y retranscrit la vie des gens, leur réalité. Ses personnages sont souvent des adolescents.
À PROPOS DE LA COLLECTION
La collection Rester vivant est constituée de nouvelles et de romans qui parlent du monde d’aujourd’hui, en abordant sans détour les questions écologiques, sociales et éthiques qui émergent au sein de la société dans laquelle nous évoluons. Elle s’adresse en priorité aux pré-ados, aux ados… et plus généralement à tous les lecteurs qui résistent encore à l’asservissement des esprits, quel que soit leur âge. Ces livres ont pour ambition, en plus d’attiser l’imaginaire du lecteur, d’éveiller son sens critique et de poser un regard incisif sur nos comportements individuels et collectifs.