Author: | Octave Feuillet, Paul Bocage | ISBN: | 1230003148402 |
Publisher: | Paris : Michel Lévy Frères, 1847 | Publication: | March 23, 2019 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Octave Feuillet, Paul Bocage |
ISBN: | 1230003148402 |
Publisher: | Paris : Michel Lévy Frères, 1847 |
Publication: | March 23, 2019 |
Imprint: | |
Language: | French |
ACTE 1. ...
L’auberge de la Passion.
Grande salle d’une auberge pauvre. Porte à gauche, premier plan. Porte au fond et une fenêtre avec ses volets. A droite, une cheminée à manteau et une lampe de fer. A gauche, une table, escabeaux de bois, un tronçon d’épée suspendu au mur à gauche. Des éclairs blanchissent par instant les vitraux. Au dehors, le vent et te tonnerre. Il fait nuit.
SCÈNE I.
BRIGITTE, filant à son rouet, près de la cheminée ; ROSCHEN assise à sa gauche ; quelques femmes à sa droite, travaillant ; JUSTUS, fils de Brigitte, assis dans l’âtre, sous le manteau de la cheminée.
BRIGITTE.
Ah ! c’est une effrayante histoire, mes petites, et je n’aime pas à la conter. Mon mari… pauvre homme, la contait, souvent ; mais il en était malade toutes les fois, et c’est un souvenir qui a avancé sa fin.
ROSCHEN.
Ah ! Contez-nous-la, dame Brigitte, contez-nous-la…
BRIGITTE.
Oui… oui…. ma petite Roschen, j’ai été comme toi dans mon temps : je voulais toujours entendre à la veillée des histoires terribles… parce qu’alors on tremble… on a peur… et on se rapproche des jeunes garçons !…
ROSCHEN.
Oh ! ce n’est pas pour cela, dame Brigitte… puisqu’il n’y a pas de garçons ici.
JUSTUS, de son coin.
Bon ! Et moi donc, Roschen, pour quel animal me prenez-vous, mademoiselle ?
ACTE 1. ...
L’auberge de la Passion.
Grande salle d’une auberge pauvre. Porte à gauche, premier plan. Porte au fond et une fenêtre avec ses volets. A droite, une cheminée à manteau et une lampe de fer. A gauche, une table, escabeaux de bois, un tronçon d’épée suspendu au mur à gauche. Des éclairs blanchissent par instant les vitraux. Au dehors, le vent et te tonnerre. Il fait nuit.
SCÈNE I.
BRIGITTE, filant à son rouet, près de la cheminée ; ROSCHEN assise à sa gauche ; quelques femmes à sa droite, travaillant ; JUSTUS, fils de Brigitte, assis dans l’âtre, sous le manteau de la cheminée.
BRIGITTE.
Ah ! c’est une effrayante histoire, mes petites, et je n’aime pas à la conter. Mon mari… pauvre homme, la contait, souvent ; mais il en était malade toutes les fois, et c’est un souvenir qui a avancé sa fin.
ROSCHEN.
Ah ! Contez-nous-la, dame Brigitte, contez-nous-la…
BRIGITTE.
Oui… oui…. ma petite Roschen, j’ai été comme toi dans mon temps : je voulais toujours entendre à la veillée des histoires terribles… parce qu’alors on tremble… on a peur… et on se rapproche des jeunes garçons !…
ROSCHEN.
Oh ! ce n’est pas pour cela, dame Brigitte… puisqu’il n’y a pas de garçons ici.
JUSTUS, de son coin.
Bon ! Et moi donc, Roschen, pour quel animal me prenez-vous, mademoiselle ?