Paradoxe sur le roman

Fiction & Literature, Literary
Cover of the book Paradoxe sur le roman by Kléber Haedens, Grasset
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: Kléber Haedens ISBN: 9782246783435
Publisher: Grasset Publication: April 1, 2014
Imprint: Grasset Language: French
Author: Kléber Haedens
ISBN: 9782246783435
Publisher: Grasset
Publication: April 1, 2014
Imprint: Grasset
Language: French

Critiques et romanciers s'entendent mal ; c'est une tradition. Les premiers, avec une remarquable constance, se trompent dans leurs jugements, et les autres continuent, malgré tout, à écouter leurs conseils erronés. Pourquoi cette mésentente, ce divorce ? C'est tout " PARADOXE SUR LE ROMAN ", genre très libre auquel on voudrait imposer des règles, comme si le génie et l'invention obéissait à des lois.

Les critiques parlent de " vrais romans ", mais les grandes oeuvres, celles de Proust, de Kafka ou de Faulkner, par exemple, sont-elles des " vrais romans ", orthodoxes ? On tient pour une qualité de créer des " personnages vivants ", mais sait-on ce qu'est un homme et comment il vit ? Cette notion courante est une fiction commode, la pire des conventions. Le réalisme tant prôné est lui aussi un préjugé parfaitement " irréaliste ", et la vraisemblance est une fadaise. Quant au " témoignage ", c'est un attrape-nigaud. Lit-on Balzac parce qu'il est un " témoin de son temps ", ou parce qu'il est un grand écrivain ?

La règle est pourtant simple. Il suffit de " partir à l'aventure ", et de " ne pas suivre le chemin des autres ".

Cette évidence demeure soigneusement méconnue. Aujourd'hui, les doctrinaires sont plus virulents et plus dangereux que jamais. Après la terreur de la " littérature engagée ", au lendemain de la Libération, nous vivons à présent sous la tyrannie du " nouveau roman ", " plate et triste machine conçue pour aboutir à la destruction totale de la littérature ".

Kléber Haedens, qui peut être mordant ou passionné avec le talent que l'on sait, n'est tendre ni pour Sartre, ni pour Robbe-Grillet, ni pour Nathalie Sarraute, qu'il considère comme des fossoyeurs irresponsables...

Cette vigoureuse contre-offensive d'un des rares esprits libres de notre époque, n'est pas seulement le prétexte d'un réjouissant morceau de bravoure incisif et polémique : c'est un cri d'alarme. On doit l'entendre.

View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart

Critiques et romanciers s'entendent mal ; c'est une tradition. Les premiers, avec une remarquable constance, se trompent dans leurs jugements, et les autres continuent, malgré tout, à écouter leurs conseils erronés. Pourquoi cette mésentente, ce divorce ? C'est tout " PARADOXE SUR LE ROMAN ", genre très libre auquel on voudrait imposer des règles, comme si le génie et l'invention obéissait à des lois.

Les critiques parlent de " vrais romans ", mais les grandes oeuvres, celles de Proust, de Kafka ou de Faulkner, par exemple, sont-elles des " vrais romans ", orthodoxes ? On tient pour une qualité de créer des " personnages vivants ", mais sait-on ce qu'est un homme et comment il vit ? Cette notion courante est une fiction commode, la pire des conventions. Le réalisme tant prôné est lui aussi un préjugé parfaitement " irréaliste ", et la vraisemblance est une fadaise. Quant au " témoignage ", c'est un attrape-nigaud. Lit-on Balzac parce qu'il est un " témoin de son temps ", ou parce qu'il est un grand écrivain ?

La règle est pourtant simple. Il suffit de " partir à l'aventure ", et de " ne pas suivre le chemin des autres ".

Cette évidence demeure soigneusement méconnue. Aujourd'hui, les doctrinaires sont plus virulents et plus dangereux que jamais. Après la terreur de la " littérature engagée ", au lendemain de la Libération, nous vivons à présent sous la tyrannie du " nouveau roman ", " plate et triste machine conçue pour aboutir à la destruction totale de la littérature ".

Kléber Haedens, qui peut être mordant ou passionné avec le talent que l'on sait, n'est tendre ni pour Sartre, ni pour Robbe-Grillet, ni pour Nathalie Sarraute, qu'il considère comme des fossoyeurs irresponsables...

Cette vigoureuse contre-offensive d'un des rares esprits libres de notre époque, n'est pas seulement le prétexte d'un réjouissant morceau de bravoure incisif et polémique : c'est un cri d'alarme. On doit l'entendre.

More books from Grasset

Cover of the book Hosanna by Kléber Haedens
Cover of the book Minuit by Kléber Haedens
Cover of the book Marguerite devant les pourceaux by Kléber Haedens
Cover of the book Vernon Subutex, 1 by Kléber Haedens
Cover of the book La passion selon Juette by Kléber Haedens
Cover of the book Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix by Kléber Haedens
Cover of the book La pitié dangereuse by Kléber Haedens
Cover of the book Les cent derniers jours by Kléber Haedens
Cover of the book Tout sur mon frère by Kléber Haedens
Cover of the book Histoire de l'OAS by Kléber Haedens
Cover of the book De Belzébuth à Louis XVII - Affaires étranges by Kléber Haedens
Cover of the book Vernon Subutex, 2 by Kléber Haedens
Cover of the book Saisons de papier by Kléber Haedens
Cover of the book La pensée postnazie by Kléber Haedens
Cover of the book Feux et signaux de brume - Zola by Kléber Haedens
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy