Author: | Gilbert BOURSON | ISBN: | 9782355542626 |
Publisher: | Le chasseur abstrait éditeur | Publication: | January 30, 2013 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Gilbert BOURSON |
ISBN: | 9782355542626 |
Publisher: | Le chasseur abstrait éditeur |
Publication: | January 30, 2013 |
Imprint: | |
Language: | French |
Parking blanc est un livre « Adressé » plus directement, à la fois au lecteur et à la poésie. Contrairement à mes précédents ouvrages, où les poèmes étaient de forme courte, ceux de Parking blanc sont plus étendus et de facture différente. J’y fais moins appel à la citation, ils sont aussi plus libres de ton. Le fait qu’ils soient pour la plupart au vocatif leur donne un air d’intimité avec le lecteur qui se sent apostrophé à propos de telle ou telle situation dans laquelle le poème l’imagine. La peinture est très présente dans ce livre, elle est évoquée dans plusieurs chapitres, notamment dans celui dédié à Willem de Kooning. Le poème rappelle parfois la prose. Le ton prend souvent l’allure d’une conversation, d’un colloque. D’autres fois, semble s’ébaucher un récit, mais où toujours le lecteur est le héros. Les paysages évoqués, pour ne pas dire peints, sont ce que j’appelle des « relevés excessifs » ils relèvent des mots. L’ombre de Raymond Roussel plane sur tout le livre. Le titre s’est imposé à moi, m’évoquant toute place vacante pour y garer nos véhicules langagiers, nos rêves, comme nos encombrements existentiels.
Tous les textes de Parking blanc… Font passer de l’air sur les machines d’aube / qui sont à l’affût de toutes nos éclipses… Est-ce notre arrivée est-ce notre départ / mais sur la même ligne au moment où nous sommes / où nous nous attendons.
Parking blanc est un livre « Adressé » plus directement, à la fois au lecteur et à la poésie. Contrairement à mes précédents ouvrages, où les poèmes étaient de forme courte, ceux de Parking blanc sont plus étendus et de facture différente. J’y fais moins appel à la citation, ils sont aussi plus libres de ton. Le fait qu’ils soient pour la plupart au vocatif leur donne un air d’intimité avec le lecteur qui se sent apostrophé à propos de telle ou telle situation dans laquelle le poème l’imagine. La peinture est très présente dans ce livre, elle est évoquée dans plusieurs chapitres, notamment dans celui dédié à Willem de Kooning. Le poème rappelle parfois la prose. Le ton prend souvent l’allure d’une conversation, d’un colloque. D’autres fois, semble s’ébaucher un récit, mais où toujours le lecteur est le héros. Les paysages évoqués, pour ne pas dire peints, sont ce que j’appelle des « relevés excessifs » ils relèvent des mots. L’ombre de Raymond Roussel plane sur tout le livre. Le titre s’est imposé à moi, m’évoquant toute place vacante pour y garer nos véhicules langagiers, nos rêves, comme nos encombrements existentiels.
Tous les textes de Parking blanc… Font passer de l’air sur les machines d’aube / qui sont à l’affût de toutes nos éclipses… Est-ce notre arrivée est-ce notre départ / mais sur la même ligne au moment où nous sommes / où nous nous attendons.