Author: | Louise-Victorine Ackermann | ISBN: | 1230000217062 |
Publisher: | IV | Publication: | February 9, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Louise-Victorine Ackermann |
ISBN: | 1230000217062 |
Publisher: | IV |
Publication: | February 9, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre numérique a été conçu pour une utilisation simple et agréable avec vos liseuses et applications Kobo. Il présente Pensées d'une solitaire, précédées de fragments inédits, de Louise-Victorine Ackermann, une poète du XIXè s.
Extrait :
S’il est difficile de donner une juste idée des contemporains illustres dans l’intimité desquels on n’a pas
pénétré, il l’est aussi d’en parler lorsqu’on les a approchés de très près, quand on a pu les apprécier et
les admirer dans leur vie de chaque jour, quand on en a été aimé tendrement. On voudrait réussir à faire
comprendre la noblesse, la droiture, la belle simplicité des rares êtres dont le grand talent n’était pas
plus grand que leur bonté et la loyauté de leur caractère.
Chez Mme Louise Ackermann, une véhémente franchise s’alliait aux sentiments d’instinctive et naïve bienveillance
de sa nature si en dehors. Ne le conçoit-on pas, d’ailleurs, en la lisant, et des accents aussi vibrants que
les siens, exprimant la plus saisissante et désespérée pitié pour la destinée humaine qu’aucune littérature ait
jamais réalisée, pouvaient-ils naître d’une âme faible et sans hardiesse ?...
Ce livre numérique a été conçu pour une utilisation simple et agréable avec vos liseuses et applications Kobo. Il présente Pensées d'une solitaire, précédées de fragments inédits, de Louise-Victorine Ackermann, une poète du XIXè s.
Extrait :
S’il est difficile de donner une juste idée des contemporains illustres dans l’intimité desquels on n’a pas
pénétré, il l’est aussi d’en parler lorsqu’on les a approchés de très près, quand on a pu les apprécier et
les admirer dans leur vie de chaque jour, quand on en a été aimé tendrement. On voudrait réussir à faire
comprendre la noblesse, la droiture, la belle simplicité des rares êtres dont le grand talent n’était pas
plus grand que leur bonté et la loyauté de leur caractère.
Chez Mme Louise Ackermann, une véhémente franchise s’alliait aux sentiments d’instinctive et naïve bienveillance
de sa nature si en dehors. Ne le conçoit-on pas, d’ailleurs, en la lisant, et des accents aussi vibrants que
les siens, exprimant la plus saisissante et désespérée pitié pour la destinée humaine qu’aucune littérature ait
jamais réalisée, pouvaient-ils naître d’une âme faible et sans hardiesse ?...