Politiques africaines et identités
-Des liaisons dangereuses
Nonfiction, Social & Cultural Studies, Political Science, Government, Social Policy, Democracy, Public Policy
| Author: | SAMBA DIAKITE | ISBN: | 1230000368506 |
| Publisher: | LES EDITIONS DIFFERANCE PERENNE, CANADA | Publication: | April 17, 2015 |
| Imprint: | Language: | French |
| Author: | SAMBA DIAKITE |
| ISBN: | 1230000368506 |
| Publisher: | LES EDITIONS DIFFERANCE PERENNE, CANADA |
| Publication: | April 17, 2015 |
| Imprint: | |
| Language: | French |
Dans cette Afrique politique actuelle, le culturel et le moral , du point de vue du langage, sont une abdication du penser et semblent ne plus témoigner du respect. La politique tend à être oublieuse de l’éthique dans la mesure où le langage est a-moral. Dans un tel cas, la culture croise nécessairement la violence car on lui a enlevé sa véridicité, on a falsifié son fondement, on a travesti son essence. La culture africaine devient une Ombre. Ombre de sa propre transmutation, Ombre de soi parce qu’Ombre de son propre langage disqualifié. Le langage devenu Ombre est un langage obscur, divaguant, incompréhensible parce que renversé. C’est un devenir-fantôme en attente de ses prochaines victimes. Le penser politique aurait-il besoin de meurtres pour se fonder et se valoir ? N’est-ce pas là le commencement de la manifestation d’un dégoût cynique ? En réalité, le non-respect de la parole donnée, l’abâtardissement du langage se donne en spectacle, du dire-faux , du faux-dire, du penser-faux et du faux-penser et conduit théâtralement à de récurrentes crises politiques dont les fondements sont les mêmes : le déchirement des I-dentités.
Dans cette Afrique politique actuelle, le culturel et le moral , du point de vue du langage, sont une abdication du penser et semblent ne plus témoigner du respect. La politique tend à être oublieuse de l’éthique dans la mesure où le langage est a-moral. Dans un tel cas, la culture croise nécessairement la violence car on lui a enlevé sa véridicité, on a falsifié son fondement, on a travesti son essence. La culture africaine devient une Ombre. Ombre de sa propre transmutation, Ombre de soi parce qu’Ombre de son propre langage disqualifié. Le langage devenu Ombre est un langage obscur, divaguant, incompréhensible parce que renversé. C’est un devenir-fantôme en attente de ses prochaines victimes. Le penser politique aurait-il besoin de meurtres pour se fonder et se valoir ? N’est-ce pas là le commencement de la manifestation d’un dégoût cynique ? En réalité, le non-respect de la parole donnée, l’abâtardissement du langage se donne en spectacle, du dire-faux , du faux-dire, du penser-faux et du faux-penser et conduit théâtralement à de récurrentes crises politiques dont les fondements sont les mêmes : le déchirement des I-dentités.
