Raison Et Sensibilité: Ou Les Deux Manières D'Aimer (Complete)

Nonfiction, Religion & Spirituality, New Age, History, Fiction & Literature
Cover of the book Raison Et Sensibilité: Ou Les Deux Manières D'Aimer (Complete) by Jane Austen, Library of Alexandria
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: Jane Austen ISBN: 9781465541826
Publisher: Library of Alexandria Publication: March 8, 2015
Imprint: Language: French
Author: Jane Austen
ISBN: 9781465541826
Publisher: Library of Alexandria
Publication: March 8, 2015
Imprint:
Language: French
La famille des Dashwood était depuis long-temps établie dans le comté de Sussex. Leurs domaines étaient étendus, et leur résidence habituelle était à Norland-Park, au centre de leurs propriétés, où plusieurs générations avaient vécu avec honneur, aimées et respectées de leurs vassaux et de leurs voisins. Le dernier possesseur de ces biens, était un vieux célibataire, qui pendant long-temps avait vécu avec une sœur chargée de diriger l’économie de sa maison, en même temps qu’elle était sa fidèle compagne. Elle mourut dix ans avant lui, et pour réparer cette perte, il invita un neveu, qui devait hériter de ses terres, à venir vivre auprès de lui avec toute sa famille. Ce neveu, M. Henri Dashwood était marié, et il avait des enfans. Le bon vieillard trouva dans leur société un bonheur qui lui était inconnu, et son attachement pour eux tous s’augmenta chaque jour. Monsieur et madame Henri Dashwood soignèrent sa vieillesse bien moins par intérêt que par bonté de cœur, et la gaîté des enfans, et leurs douces caresses animèrent le soir de sa vie et la prolongèrent. M. Henri Dashwood avait un fils d’un premier mariage et trois filles de sa seconde femme. Son fils John était en possession d’une belle fortune provenante de sa mère, qui avait été très-riche. Econome par caractère, il ne fit aucune folle dépense, et se maria de bonne heure à miss Fanny Ferrars, jeune personne riche aussi, qui ajouta encore à sa fortune. La succession de la terre de Norland ne lui était donc pas aussi nécessaire qu’à ses trois sœurs qui n’avaient pas les mêmes espérances; leur mère n’avait rien du tout à leur laisser, et leur père ne pouvait disposer que de sept mille livres sterling. Tout le reste de sa fortune devait revenir après lui à son fils, attendu qu’il n’avait eu pendant sa vie que la jouissance de la moitié du bien de sa première femme
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
La famille des Dashwood était depuis long-temps établie dans le comté de Sussex. Leurs domaines étaient étendus, et leur résidence habituelle était à Norland-Park, au centre de leurs propriétés, où plusieurs générations avaient vécu avec honneur, aimées et respectées de leurs vassaux et de leurs voisins. Le dernier possesseur de ces biens, était un vieux célibataire, qui pendant long-temps avait vécu avec une sœur chargée de diriger l’économie de sa maison, en même temps qu’elle était sa fidèle compagne. Elle mourut dix ans avant lui, et pour réparer cette perte, il invita un neveu, qui devait hériter de ses terres, à venir vivre auprès de lui avec toute sa famille. Ce neveu, M. Henri Dashwood était marié, et il avait des enfans. Le bon vieillard trouva dans leur société un bonheur qui lui était inconnu, et son attachement pour eux tous s’augmenta chaque jour. Monsieur et madame Henri Dashwood soignèrent sa vieillesse bien moins par intérêt que par bonté de cœur, et la gaîté des enfans, et leurs douces caresses animèrent le soir de sa vie et la prolongèrent. M. Henri Dashwood avait un fils d’un premier mariage et trois filles de sa seconde femme. Son fils John était en possession d’une belle fortune provenante de sa mère, qui avait été très-riche. Econome par caractère, il ne fit aucune folle dépense, et se maria de bonne heure à miss Fanny Ferrars, jeune personne riche aussi, qui ajouta encore à sa fortune. La succession de la terre de Norland ne lui était donc pas aussi nécessaire qu’à ses trois sœurs qui n’avaient pas les mêmes espérances; leur mère n’avait rien du tout à leur laisser, et leur père ne pouvait disposer que de sept mille livres sterling. Tout le reste de sa fortune devait revenir après lui à son fils, attendu qu’il n’avait eu pendant sa vie que la jouissance de la moitié du bien de sa première femme

More books from Library of Alexandria

Cover of the book Reality or Delusion? by Jane Austen
Cover of the book Ivanhoe (Complete) Le retour du croisé by Jane Austen
Cover of the book A Tale of the Summer Holidays by Jane Austen
Cover of the book Via Crucis by Jane Austen
Cover of the book Yorba Legends by Jane Austen
Cover of the book Le Bonheur à Cinq Sous by Jane Austen
Cover of the book The Cabinet Minister: A Farce in Four Acts by Jane Austen
Cover of the book Tenting To-night: A Chronicle of Sport and Adventure in Glacier Park and the Cascade Mountains by Jane Austen
Cover of the book Endurance Test or, How Clear Grit Won The Day by Jane Austen
Cover of the book Almost a Man by Jane Austen
Cover of the book La Boucle De Cheveux Enlevée: Poème Héroïcomique De Monsieur Pope by Jane Austen
Cover of the book From The Easy Chair, vol. I by Jane Austen
Cover of the book A Compilation of the Messages and Papers of The Presidents (Complete) by Jane Austen
Cover of the book The Beginning of The Sea Story of Australia by Jane Austen
Cover of the book Polly the Pagan: Her Lost Love Letters by Jane Austen
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy