La franc-maçonnerie n’est pas « une », mais « diversité » ; il en va de même pour l’islam ; la tradition s’accommode-t-elle de la modernité ?
La maçonnerie, ensemble de laboratoires de pensée libre, ambitionne l’amélioration de l’humanité au travers celle de soi par la réflexion, la recherche spirituelle voire l’analyse sociétale ; l’islam semble nourrir un projet de société d’amour à travers des valeurs spirituelles ; induit-il paix ou la soumission belliqueuse ?
L’auteur, franc-maçon de haut, se plonge dans les origines de la franc-maçonnerie et de l’islam par les textes, rappelle les circonstances de leur propagation respective et leurs relations d’hier et d’aujourd’hui à la lumière des penseurs éclairés, de la décolonisation, et du jihad ; il jette un regard libre constructif tant sur la maçonnerie que sur l’islam.
En terme d’analyse philologique et donc non théologique, l’islam est-il la dernière religion révélée ? Allah aurait-il été d’abord un dieu de Babylone, principe masculin d’un binôme ? Mahomet était-il un conquérant ?
Du point de vue maçonnique humaniste, l’islam né au VIIe siècle, éclairé puis figé, doit-il se moderniser au XXIe siècle et se repenser ?
Religion, croyance et culture, doivent-elles être confondues ? Quel regard d’un franc-maçon au sujet du voile, de la burqa, du burkini à la mode ? Quelle place pour les femmes en franc-maçonnerie et dans l’islam ? Radicalisme, rôle de la culture et de l’éducation ? Allah, le Grand Architecte de l’Univers, la Sagesse ancestrale, la Vérité ultime et unique, quid ? Un universalisme spirituel est-il envisageable ? Quel dialogue ?
Est-il possible d’être de culture ou de foi musulmane et franc-maçon ?
L’auteur rappelle, sans tabou, des points de compréhension à destination de tous, musulmans, maçons ou autres, qu’ils soient agnostiques, croyants ou athées.
L’ouvrage se veut œuvrer à la compréhension, et bien plus, tente de défricher les idées reçues, de semer les graines d’une cohabitation enrichissante par sa diversité non liberticide, d’un universalisme de paix, d’un éveil dont l’auteur fait le pari pour demain.
EXTRAIT
Sous les feux de la rampe par le fait de radicalismes et d’une récupération politique, l’islam interpelle, intéresse en son origine, son évolution, son message, son avenir ; il satisfait, intrigue ou inquiète ; un dialogue est-il possible entre les francs-maçons et les musulmans ?
Le mot « islam » signifie-t-il « soumission » à Dieu (de l’arabe « الإسلام ») ou est-il issu de la racine sémitique « slm » ayant donné le mot « salam » signifiant « paix » ?
Je me permets d’oser espérer la seconde interprétation comme plus juste, car l’islam ne peut être soumission absolue à peine de s’autodétruire à terme, et donc, il ne saurait se concevoir d’absence de liberté individuelle ni de pensée ni d’expression, lesquelles ne peuvent cesser d’exister lorsque l’on s’engage dans l’islam ; tout un débat à la lumière de l’Histoire de cette religion dont la réputation fut celle de la conquête belliqueuse, notamment aux yeux des chrétiens,3 réputation qui perdure, à tort ou à raison.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1963, Philippe Liénard est juriste, formé à l’Université Libre de Bruxelles, avocat en droit des affaires depuis une trentaine d’années, à la tête de son cabinet. Il est aussi magistrat suppléant au tribunal de première instance depuis 1995, curateur auprès du tribunal de commerce, écrivain et conférencier.
Initié sous les auspices de la Grande Loge de Belgique, Philippe Liénard y occupa diverses fonctions maçonniques, dont celles d’Orateur en 2002, et de Vénérable Maître en 2005, et, en 2009 au sein d’une autre structure maçonnique, mixte.
Parallèlement et en complément, il s’est investi dans la Franc-Maçonnerie des Hauts Grades, au Rite écossais ancien et accepté, tant niveau capitulaire qu’aréopagique, du Suprême Conseil de Belgique.
La franc-maçonnerie n’est pas « une », mais « diversité » ; il en va de même pour l’islam ; la tradition s’accommode-t-elle de la modernité ?
La maçonnerie, ensemble de laboratoires de pensée libre, ambitionne l’amélioration de l’humanité au travers celle de soi par la réflexion, la recherche spirituelle voire l’analyse sociétale ; l’islam semble nourrir un projet de société d’amour à travers des valeurs spirituelles ; induit-il paix ou la soumission belliqueuse ?
L’auteur, franc-maçon de haut, se plonge dans les origines de la franc-maçonnerie et de l’islam par les textes, rappelle les circonstances de leur propagation respective et leurs relations d’hier et d’aujourd’hui à la lumière des penseurs éclairés, de la décolonisation, et du jihad ; il jette un regard libre constructif tant sur la maçonnerie que sur l’islam.
En terme d’analyse philologique et donc non théologique, l’islam est-il la dernière religion révélée ? Allah aurait-il été d’abord un dieu de Babylone, principe masculin d’un binôme ? Mahomet était-il un conquérant ?
Du point de vue maçonnique humaniste, l’islam né au VIIe siècle, éclairé puis figé, doit-il se moderniser au XXIe siècle et se repenser ?
Religion, croyance et culture, doivent-elles être confondues ? Quel regard d’un franc-maçon au sujet du voile, de la burqa, du burkini à la mode ? Quelle place pour les femmes en franc-maçonnerie et dans l’islam ? Radicalisme, rôle de la culture et de l’éducation ? Allah, le Grand Architecte de l’Univers, la Sagesse ancestrale, la Vérité ultime et unique, quid ? Un universalisme spirituel est-il envisageable ? Quel dialogue ?
Est-il possible d’être de culture ou de foi musulmane et franc-maçon ?
L’auteur rappelle, sans tabou, des points de compréhension à destination de tous, musulmans, maçons ou autres, qu’ils soient agnostiques, croyants ou athées.
L’ouvrage se veut œuvrer à la compréhension, et bien plus, tente de défricher les idées reçues, de semer les graines d’une cohabitation enrichissante par sa diversité non liberticide, d’un universalisme de paix, d’un éveil dont l’auteur fait le pari pour demain.
EXTRAIT
Sous les feux de la rampe par le fait de radicalismes et d’une récupération politique, l’islam interpelle, intéresse en son origine, son évolution, son message, son avenir ; il satisfait, intrigue ou inquiète ; un dialogue est-il possible entre les francs-maçons et les musulmans ?
Le mot « islam » signifie-t-il « soumission » à Dieu (de l’arabe « الإسلام ») ou est-il issu de la racine sémitique « slm » ayant donné le mot « salam » signifiant « paix » ?
Je me permets d’oser espérer la seconde interprétation comme plus juste, car l’islam ne peut être soumission absolue à peine de s’autodétruire à terme, et donc, il ne saurait se concevoir d’absence de liberté individuelle ni de pensée ni d’expression, lesquelles ne peuvent cesser d’exister lorsque l’on s’engage dans l’islam ; tout un débat à la lumière de l’Histoire de cette religion dont la réputation fut celle de la conquête belliqueuse, notamment aux yeux des chrétiens,3 réputation qui perdure, à tort ou à raison.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1963, Philippe Liénard est juriste, formé à l’Université Libre de Bruxelles, avocat en droit des affaires depuis une trentaine d’années, à la tête de son cabinet. Il est aussi magistrat suppléant au tribunal de première instance depuis 1995, curateur auprès du tribunal de commerce, écrivain et conférencier.
Initié sous les auspices de la Grande Loge de Belgique, Philippe Liénard y occupa diverses fonctions maçonniques, dont celles d’Orateur en 2002, et de Vénérable Maître en 2005, et, en 2009 au sein d’une autre structure maçonnique, mixte.
Parallèlement et en complément, il s’est investi dans la Franc-Maçonnerie des Hauts Grades, au Rite écossais ancien et accepté, tant niveau capitulaire qu’aréopagique, du Suprême Conseil de Belgique.