Author: | Muriel Merat, Alain Dedieu | ISBN: | 9782359622232 |
Publisher: | Editions Ex Aequo | Publication: | April 7, 2017 |
Imprint: | Editions Ex Aequo | Language: | French |
Author: | Muriel Merat, Alain Dedieu |
ISBN: | 9782359622232 |
Publisher: | Editions Ex Aequo |
Publication: | April 7, 2017 |
Imprint: | Editions Ex Aequo |
Language: | French |
Mort mystérieuse pour les fêtes de la Tarasque.
Il était cinq heures et demie lorsqu’il descendit le talus d’herbes séchées les bras chargés de tout son attirail, avant d’arriver sur une plage de sable gris. Sur la route, un couple de joggeurs profitait de la fraîcheur matinale avant les premiers spectacles de ce dimanche pour les fêtes de la Tarasque. C’est la toute dernière fois que quelqu’un vit Jérôme Blanboulet. Le Rhône était calme. Il traversa la rue des Progrès, sa main droite s’engourdissant sur la canne au pommeau d’olivier finement sculpté qu’elle serrait, avant de bifurquer sur la droite pour continuer la rue de la Liberté. Devant lui se dressait la masse imposante de la Collégiale Sainte Marthe. Une odeur pestilentielle le fit grimacer. C’était la première fois depuis trois ans qu’il faisait ce trajet chaque mois qu’il respirait une telle puanteur. Une odeur d’égouts qui flottait dans l’air glacial. Il pensa qu’il devrait prévenir son « ami » le Maire afin qu’il remédie à cela au plus vite. En tournant pour longer l’abside de l’église, Gauthier Coubert de Leuze se figea…pour l’éternité.
Laissez-vous tenter par ce thriller, et plongez dans l'atmosphère du Rhône.
EXTRAIT
Jérôme Blanboulet se leva très tôt ce dimanche vingt-huit juin 2009 avec le sentiment d’avoir passé une très mauvaise nuit et même de ne pas avoir passé de nuit du tout.
Il avait la tête lourde et tous les muscles engourdis par les efforts qu’il avait fournis.
Il avait décidé d’aller pêcher sur les bords du Rhône afin d’oublier ses frasques de la veille.
Vers cinq heures il se faufila hors de sa chambre et traversa le salon en chaussettes afin de faire le moins de bruit possible.
Il avait dormi tout habillé, sans défaire le lit, fatigué qu’il avait été par ses « exploits ». Il passa sa main sur ses joues pas rasées. Il pensa qu’il se raserait le lendemain pour aller à son travail, ce serait bien suffisant.
Mort mystérieuse pour les fêtes de la Tarasque.
Il était cinq heures et demie lorsqu’il descendit le talus d’herbes séchées les bras chargés de tout son attirail, avant d’arriver sur une plage de sable gris. Sur la route, un couple de joggeurs profitait de la fraîcheur matinale avant les premiers spectacles de ce dimanche pour les fêtes de la Tarasque. C’est la toute dernière fois que quelqu’un vit Jérôme Blanboulet. Le Rhône était calme. Il traversa la rue des Progrès, sa main droite s’engourdissant sur la canne au pommeau d’olivier finement sculpté qu’elle serrait, avant de bifurquer sur la droite pour continuer la rue de la Liberté. Devant lui se dressait la masse imposante de la Collégiale Sainte Marthe. Une odeur pestilentielle le fit grimacer. C’était la première fois depuis trois ans qu’il faisait ce trajet chaque mois qu’il respirait une telle puanteur. Une odeur d’égouts qui flottait dans l’air glacial. Il pensa qu’il devrait prévenir son « ami » le Maire afin qu’il remédie à cela au plus vite. En tournant pour longer l’abside de l’église, Gauthier Coubert de Leuze se figea…pour l’éternité.
Laissez-vous tenter par ce thriller, et plongez dans l'atmosphère du Rhône.
EXTRAIT
Jérôme Blanboulet se leva très tôt ce dimanche vingt-huit juin 2009 avec le sentiment d’avoir passé une très mauvaise nuit et même de ne pas avoir passé de nuit du tout.
Il avait la tête lourde et tous les muscles engourdis par les efforts qu’il avait fournis.
Il avait décidé d’aller pêcher sur les bords du Rhône afin d’oublier ses frasques de la veille.
Vers cinq heures il se faufila hors de sa chambre et traversa le salon en chaussettes afin de faire le moins de bruit possible.
Il avait dormi tout habillé, sans défaire le lit, fatigué qu’il avait été par ses « exploits ». Il passa sa main sur ses joues pas rasées. Il pensa qu’il se raserait le lendemain pour aller à son travail, ce serait bien suffisant.