Author: | Hendrik Conscience | ISBN: | 1230002539522 |
Publisher: | Michel Lévy Frères, éditeurs, 1856 | Publication: | September 9, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Hendrik Conscience |
ISBN: | 1230002539522 |
Publisher: | Michel Lévy Frères, éditeurs, 1856 |
Publication: | September 9, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Extrait: Par un beau jour d’été de l’année 1846, la diligence d’Anvers à Turnhout roulait, selon sa coutume, sur la chaussée empierrée. Les chevaux piaffaient, les roues grinçaient, le véhicule craquait, le conducteur encourageait son attelage par des claquements de langue réitérés…, les chiens aboyaient dans le lointain, l’alouette montait des champs vers le ciel…, l’ombre dessinée par un soleil ardent courait à côté de la diligence et dansait avec des bonds étranges au milieu des arbres et des arbustes qui bordaient la route.
Tout à coup le conducteur arrêta ses chevaux près d’une auberge isolée. Il sauta de son siége, ouvrit sans mot dire la portière, abaissa le marche-pied de fer et tendit la main à un voyageur qui s’élança sur la chaussée, portant une valise de cuir.
Le conducteur, toujours muet, reploya le marchepied, referma la portière, remonta sur le siège, et donna par un sifflement le signal du départ. Les chevaux reprirent leur course, et la lourde voiture poursuivit son tranquille et monotone voyage.
Extrait: Par un beau jour d’été de l’année 1846, la diligence d’Anvers à Turnhout roulait, selon sa coutume, sur la chaussée empierrée. Les chevaux piaffaient, les roues grinçaient, le véhicule craquait, le conducteur encourageait son attelage par des claquements de langue réitérés…, les chiens aboyaient dans le lointain, l’alouette montait des champs vers le ciel…, l’ombre dessinée par un soleil ardent courait à côté de la diligence et dansait avec des bonds étranges au milieu des arbres et des arbustes qui bordaient la route.
Tout à coup le conducteur arrêta ses chevaux près d’une auberge isolée. Il sauta de son siége, ouvrit sans mot dire la portière, abaissa le marche-pied de fer et tendit la main à un voyageur qui s’élança sur la chaussée, portant une valise de cuir.
Le conducteur, toujours muet, reploya le marchepied, referma la portière, remonta sur le siège, et donna par un sifflement le signal du départ. Les chevaux reprirent leur course, et la lourde voiture poursuivit son tranquille et monotone voyage.