Une réinvention de l'espace public et un réaménagement des frontières entre le profane et le sacré sont actuellement en jeu dans les formes de perception et de profération dont la littérature est porteuse. On y voit se définir un nouveau « partage du sensible » dont les données outrepassent tout contrat social ou pacte religieux au sens strict. Le mythe des origines que la littérature ne cesse de conter ressuscite l'origine perdue de la pensée mythique, les histoires secrètes de l'oeil et de l'écoute dont les racines plongent dans la vie la plus archaïque.
À l'heure où l'on parle d'une sortie de l'histoire et de l'avènement d'une posthumanité, il est urgent d'interroger ces nouvelles combinaisons de la vue et de la voix, souvent dissonantes et détonantes, qui explorent les formes les plus aiguës de dissolution sociale et de dispersion des croyances où la perte de toute vision d'ensemble et de toute voix commune laisse place à l'émergence de « vocalités » et de « visualités » inédites où peuvent apparaître des modes inattendus de socialité et de sacralité.
C'est ce qu'on découvre chez Antoine Volodine, Philippe Beck, Alain Fleischer, Serge Pey, Jean-Paul Michel, Salah Stétié, Christian Gabriel/le Guez Ricord, Max Loreau, Marcel Moreau, Guy Viarre, Patrick Wateau, Brice Petit, Isabelle Garron, Joséphine Bacon et Jean-Marc Desgent, sur lesquels portent les réflexions menées ici, dont la visée est de comprendre les processus de profanation et de sacralisation inhérents à toute démarche esthétique et poétique.
Une réinvention de l'espace public et un réaménagement des frontières entre le profane et le sacré sont actuellement en jeu dans les formes de perception et de profération dont la littérature est porteuse. On y voit se définir un nouveau « partage du sensible » dont les données outrepassent tout contrat social ou pacte religieux au sens strict. Le mythe des origines que la littérature ne cesse de conter ressuscite l'origine perdue de la pensée mythique, les histoires secrètes de l'oeil et de l'écoute dont les racines plongent dans la vie la plus archaïque.
À l'heure où l'on parle d'une sortie de l'histoire et de l'avènement d'une posthumanité, il est urgent d'interroger ces nouvelles combinaisons de la vue et de la voix, souvent dissonantes et détonantes, qui explorent les formes les plus aiguës de dissolution sociale et de dispersion des croyances où la perte de toute vision d'ensemble et de toute voix commune laisse place à l'émergence de « vocalités » et de « visualités » inédites où peuvent apparaître des modes inattendus de socialité et de sacralité.
C'est ce qu'on découvre chez Antoine Volodine, Philippe Beck, Alain Fleischer, Serge Pey, Jean-Paul Michel, Salah Stétié, Christian Gabriel/le Guez Ricord, Max Loreau, Marcel Moreau, Guy Viarre, Patrick Wateau, Brice Petit, Isabelle Garron, Joséphine Bacon et Jean-Marc Desgent, sur lesquels portent les réflexions menées ici, dont la visée est de comprendre les processus de profanation et de sacralisation inhérents à toute démarche esthétique et poétique.