Author: | Salah Stétié, David Raynal, Frank Smith | ISBN: | 9782402111508 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | January 1, 1999 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Paroles d'aube) | Language: | French |
Author: | Salah Stétié, David Raynal, Frank Smith |
ISBN: | 9782402111508 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | January 1, 1999 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Paroles d'aube) |
Language: | French |
La rencontre avec Salah Stétié a eu lieu. Nous le savons depuis certaines de ces conversations, discussions, détournements d’avec le trafic des choses dans la rue de la terre, caprices, lassitudes, éloignements, rires éclatés, là, en ce printemps et cet été 1998, dans un des grands hôtels parisiens où nous nous étions donné rendez-vous. Elle s’est faite et a donné aussitôt de l’ampleur à ce que nous aurions voulu pouvoir dire déjà en deux, trois mots, peut-être quatre : une poésie parlée et comme à fleur de peau a donné de l’ampleur à l’articulation de nos pensées sur le monde. Dès le départ, face à Salah Stétié, nous choisissons de ne pas trop en dire, non seulement parce que nous n’avons rien à ajouter à ce qu’il a à dire, mais parce que nous soutenons ce rien – le « taire » et « se taire » – où la parole est d’ores et déjà engagée. « La clé est dans le simple », nous dit le poète dans l’un de ces entretiens. Alors, tout compte fait, nous avons voulu considérer Salah Stétié – poète, écrivain, homme engagé dans le temps, mémoire d’une double culture doublement créatrice – comme le tout autre qui ressemble absolument à Salah Stétié.
La rencontre avec Salah Stétié a eu lieu. Nous le savons depuis certaines de ces conversations, discussions, détournements d’avec le trafic des choses dans la rue de la terre, caprices, lassitudes, éloignements, rires éclatés, là, en ce printemps et cet été 1998, dans un des grands hôtels parisiens où nous nous étions donné rendez-vous. Elle s’est faite et a donné aussitôt de l’ampleur à ce que nous aurions voulu pouvoir dire déjà en deux, trois mots, peut-être quatre : une poésie parlée et comme à fleur de peau a donné de l’ampleur à l’articulation de nos pensées sur le monde. Dès le départ, face à Salah Stétié, nous choisissons de ne pas trop en dire, non seulement parce que nous n’avons rien à ajouter à ce qu’il a à dire, mais parce que nous soutenons ce rien – le « taire » et « se taire » – où la parole est d’ores et déjà engagée. « La clé est dans le simple », nous dit le poète dans l’un de ces entretiens. Alors, tout compte fait, nous avons voulu considérer Salah Stétié – poète, écrivain, homme engagé dans le temps, mémoire d’une double culture doublement créatrice – comme le tout autre qui ressemble absolument à Salah Stétié.