Author: | Émile Souvestre | ISBN: | 1230002537252 |
Publisher: | Paris : M. Lévy, 1852 | Publication: | September 8, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Émile Souvestre |
ISBN: | 1230002537252 |
Publisher: | Paris : M. Lévy, 1852 |
Publication: | September 8, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Le livre Scènes de la Chouannerie, est intéressant à consulter. Journaliste, il fit une enquête auprès des survivants et sans trop prendre parti entre deux thèses qui resteront toujours diamétralement opposées. Le roman permet de mieux comprendre ce mouvement de la Chouannerie qui prit naissance dans ce Bas-Maine, à la frontière de ce qu'on appelait alors la province de Bretagne.
Émile Souvestre a consacré à la description du bocage du Bas-Maine des pages empreintes de la couleur et de la senteur locales (La Chouannerie dans le Maine, Les Faux-Saulniers, Jambe d'Argent et Monsieur Jacques, récits publiés d'abord dans la Revue des deux Mondes en 1847 et reproduits avec d'autres du même genre dans les Scènes de la Chouannerie, Paris, 1852). Ces pages et celles des Mémoires d'un Sans-culotte Bas-Breton, qui les avaient précédées, sont parmi les meilleures, les plus pittoresques et les mieux senties qu'ait écrites un esprit du XIXe siècle.
Dans ses lectures au Conservatoire de musique, faubourg Poissonnière, très peu de temps après les journées de juin 1848, Émile Souvestre eut une idée généreuse et hardie. « Le Conservatoire n'est pas loin du Clos Saint-Lazare. Il y avait donc parmi les auditeurs bien des figures qui pouvaient être celles des combattants de la veille. C'est sur ce public, dont les huit neuvièmes se composaient d'ouvriers, que le lecteur eut à exercer son action insensible, morale, affectueuse, et il y réussit complètement. Pour une des premières lectures, il choisit quelques extraits des Mémoires de Madame de la Rochejaquelein, croyant qu'il était bon, pour dégoûter des guerres civiles, de montrer dans un exemple, à distance, les calamités affreuses où elles conduisent. L'émotion, à cette lecture, fut grande, et telle qu'il l'avait souhaitée.
La Chouannerie est une guerre civile qui opposa républicains et royalistes dans l'ouest de la France, en Bretagne, dans le Maine, l'Anjou et la Normandie, lors de la Révolution française. Elle est étroitement liée à la guerre de Vendée qui se déroula sur la rive gauche de la Loire, l'ensemble de ces deux conflits étant parfois connu sous le nom de « guerres de l'Ouest ».
Une première tentative d'insurrection fut menée dès 1791 par l'Association bretonne en vue de défendre la monarchie et de rétablir les lois et coutumes particulières de la Bretagne supprimées en 1789. Mais le soulèvement d'une partie importante de la population de l'Ouest et son basculement dans la contre-révolution est dû principalement à la constitution civile du clergé et à la levée des 300 000 hommes par la Convention.
Les premiers affrontements éclatèrent en 1792 évoluant en jacquerie paysanne, puis en guérillaet enfin en batailles rangées avant de se terminer par la victoire des Républicains en 1800. D'autres soulèvements paysans moins importants et plus brefs eurent lieu dans d'autres départements, notamment dans l'Aveyron et la Lozère et furent également qualifiés de Chouannerie. Une petite chouannerie éclatera à nouveau en 1815 durant les Cent-Jours et un ultime soulèvement se déroulera lors de l'insurrection légitimiste de 1832.
Le livre Scènes de la Chouannerie, est intéressant à consulter. Journaliste, il fit une enquête auprès des survivants et sans trop prendre parti entre deux thèses qui resteront toujours diamétralement opposées. Le roman permet de mieux comprendre ce mouvement de la Chouannerie qui prit naissance dans ce Bas-Maine, à la frontière de ce qu'on appelait alors la province de Bretagne.
Émile Souvestre a consacré à la description du bocage du Bas-Maine des pages empreintes de la couleur et de la senteur locales (La Chouannerie dans le Maine, Les Faux-Saulniers, Jambe d'Argent et Monsieur Jacques, récits publiés d'abord dans la Revue des deux Mondes en 1847 et reproduits avec d'autres du même genre dans les Scènes de la Chouannerie, Paris, 1852). Ces pages et celles des Mémoires d'un Sans-culotte Bas-Breton, qui les avaient précédées, sont parmi les meilleures, les plus pittoresques et les mieux senties qu'ait écrites un esprit du XIXe siècle.
Dans ses lectures au Conservatoire de musique, faubourg Poissonnière, très peu de temps après les journées de juin 1848, Émile Souvestre eut une idée généreuse et hardie. « Le Conservatoire n'est pas loin du Clos Saint-Lazare. Il y avait donc parmi les auditeurs bien des figures qui pouvaient être celles des combattants de la veille. C'est sur ce public, dont les huit neuvièmes se composaient d'ouvriers, que le lecteur eut à exercer son action insensible, morale, affectueuse, et il y réussit complètement. Pour une des premières lectures, il choisit quelques extraits des Mémoires de Madame de la Rochejaquelein, croyant qu'il était bon, pour dégoûter des guerres civiles, de montrer dans un exemple, à distance, les calamités affreuses où elles conduisent. L'émotion, à cette lecture, fut grande, et telle qu'il l'avait souhaitée.
La Chouannerie est une guerre civile qui opposa républicains et royalistes dans l'ouest de la France, en Bretagne, dans le Maine, l'Anjou et la Normandie, lors de la Révolution française. Elle est étroitement liée à la guerre de Vendée qui se déroula sur la rive gauche de la Loire, l'ensemble de ces deux conflits étant parfois connu sous le nom de « guerres de l'Ouest ».
Une première tentative d'insurrection fut menée dès 1791 par l'Association bretonne en vue de défendre la monarchie et de rétablir les lois et coutumes particulières de la Bretagne supprimées en 1789. Mais le soulèvement d'une partie importante de la population de l'Ouest et son basculement dans la contre-révolution est dû principalement à la constitution civile du clergé et à la levée des 300 000 hommes par la Convention.
Les premiers affrontements éclatèrent en 1792 évoluant en jacquerie paysanne, puis en guérillaet enfin en batailles rangées avant de se terminer par la victoire des Républicains en 1800. D'autres soulèvements paysans moins importants et plus brefs eurent lieu dans d'autres départements, notamment dans l'Aveyron et la Lozère et furent également qualifiés de Chouannerie. Une petite chouannerie éclatera à nouveau en 1815 durant les Cent-Jours et un ultime soulèvement se déroulera lors de l'insurrection légitimiste de 1832.