SCIENCE DU BONHOMME RICHARD

Fiction & Literature, Literary, Nonfiction, History
Cover of the book SCIENCE DU BONHOMME RICHARD by benjamin FRANKLIN, NA
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: benjamin FRANKLIN ISBN: 1230000232684
Publisher: NA Publication: April 11, 2014
Imprint: Language: French
Author: benjamin FRANKLIN
ISBN: 1230000232684
Publisher: NA
Publication: April 11, 2014
Imprint:
Language: French

Ce livre comporte une table des matières dynamique, à été relu et corrigé.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait:
Je m’arrêtai l’autre jour à cheval dans un endroit où il y avait beaucoup de monde assemblé pour une vente publique. L’heure n’étant pas encore venue, la compagnie causait sur la dureté des temps ; et quelqu’un s’adressant à un personnage en cheveux blancs, et assez bien mis, lui dit : « Et vous, père Abraham, que pensez-vous de ce temps-ci ? N’êtes-vous pas d’avis que la pesanteur des impositions finira par détruire ce pays-ci de fond en comble ? car, comment faire pour les payer ? quel parti voudriez-vous qu’on prît là-dessus ? » Le père Abraham fut quelque temps à réfléchir, et répliqua : « Si vous voulez savoir ma façon de penser, je vais vous la dire en peu de mots : car pour l’homme bien avisé, il ne faut que peu de paroles. Ce n’est pas la quantité de mots qui remplit le boisseau : comme dit le bonhomme Richard. Tout le monde se réunit pour engager le père Abraham à parler, et l’assemblée s’étant approchée en cercle autour de lui, il tint le discours suivant :

« Mes chers amis et bons voisins, il est certain que les impôts sont très lourds ; cependant, si nous n’avions à payer que ceux que le gouvernement nous demande, nous pourrions espérer d’y faire face plus aisément ; mais nous en avons une quantité d’autres beaucoup plus onéreux. Par exemple, notre paresse nous prend deux fois autant que le gouvernement, notre orgueil trois fois, et notre inconsidération quatre fois autant encore. Ces taxes sont d’une telle nature, qu’il n’est pas possible aux commissaires de diminuer leur poids, ni de nous en délivrer. Cependant il y a quelque chose à espérer pour nous, si nous voulons suivre un bon conseil ; car, comme dit le bonhomme Richard dans son almanach de 1733 : Dieu dit à l’homme : Aide-toi, je t’aiderai.

View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart

Ce livre comporte une table des matières dynamique, à été relu et corrigé.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait:
Je m’arrêtai l’autre jour à cheval dans un endroit où il y avait beaucoup de monde assemblé pour une vente publique. L’heure n’étant pas encore venue, la compagnie causait sur la dureté des temps ; et quelqu’un s’adressant à un personnage en cheveux blancs, et assez bien mis, lui dit : « Et vous, père Abraham, que pensez-vous de ce temps-ci ? N’êtes-vous pas d’avis que la pesanteur des impositions finira par détruire ce pays-ci de fond en comble ? car, comment faire pour les payer ? quel parti voudriez-vous qu’on prît là-dessus ? » Le père Abraham fut quelque temps à réfléchir, et répliqua : « Si vous voulez savoir ma façon de penser, je vais vous la dire en peu de mots : car pour l’homme bien avisé, il ne faut que peu de paroles. Ce n’est pas la quantité de mots qui remplit le boisseau : comme dit le bonhomme Richard. Tout le monde se réunit pour engager le père Abraham à parler, et l’assemblée s’étant approchée en cercle autour de lui, il tint le discours suivant :

« Mes chers amis et bons voisins, il est certain que les impôts sont très lourds ; cependant, si nous n’avions à payer que ceux que le gouvernement nous demande, nous pourrions espérer d’y faire face plus aisément ; mais nous en avons une quantité d’autres beaucoup plus onéreux. Par exemple, notre paresse nous prend deux fois autant que le gouvernement, notre orgueil trois fois, et notre inconsidération quatre fois autant encore. Ces taxes sont d’une telle nature, qu’il n’est pas possible aux commissaires de diminuer leur poids, ni de nous en délivrer. Cependant il y a quelque chose à espérer pour nous, si nous voulons suivre un bon conseil ; car, comme dit le bonhomme Richard dans son almanach de 1733 : Dieu dit à l’homme : Aide-toi, je t’aiderai.

More books from NA

Cover of the book Les nègres (avec planches) by benjamin FRANKLIN
Cover of the book La Petite Ville: Suivie de Paysages by benjamin FRANKLIN
Cover of the book Mauvais garçon by benjamin FRANKLIN
Cover of the book How to Make Money Online as a Language Tutor by benjamin FRANKLIN
Cover of the book Martin, l’enfant trouvé - Tome III édition illustrée by benjamin FRANKLIN
Cover of the book Amour Étrusque by benjamin FRANKLIN
Cover of the book CONTES ET NOUVELLES EN VERS Tome II (version illustrée) by benjamin FRANKLIN
Cover of the book La formation de l'idéal du Moi by benjamin FRANKLIN
Cover of the book Le loup et l'agneau by benjamin FRANKLIN
Cover of the book Dressage by benjamin FRANKLIN
Cover of the book LA REINE BERTHE AU GRAND PIED (illustré) by benjamin FRANKLIN
Cover of the book Le voyage en zigzag de l’automne 1826 by benjamin FRANKLIN
Cover of the book À M. Victor Hugo by benjamin FRANKLIN
Cover of the book La Confusion des sentiments by benjamin FRANKLIN
Cover of the book Moïse et le monothéisme by benjamin FRANKLIN
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy