Améliorer le bien-être des prisonniers en détention, leur permettre de modifier leurs comportements et leurs attitudes, développer leur capacité à vivre ensemble, d'apprendre à respecter les autres et de se conformer aux règles, et faciliter ainsi leur réinsertion dans la société, tels sont les objectifs d'une politique sportive carcérale. Le sport jouit d’une reconnaissance dans le système pénitentiaire. Ses effets sont tout à fait bénéfiques à la fois pour les personnes en détention et pour la vie carcérale en général. Mais, entre objectifs et enjeux, l’articulation « sport et prison » est complexe et nécessite, pour mieux la comprendre et en tirer les meilleurs enseignements, un travail de réflexion approfondi s’appuyant sur l’état des connaissances scientifiques actuelles dans ce domaine ainsi que sur les politiques des États et les pratiques mises en oeuvre dans les établissements pénitentiaires. Ainsi, dans le cadre de ses activités de promotion de la diversité dans et par le sport, l’Accord partiel élargi sur le sport (APES) du Conseil de l’Europe, en lien avec le Conseil de coopération pénologique (PC-CP), se penche depuis 2013 sur la thématique « sport et prison ». Après un séminaire d’experts organisé en 2013 à Strasbourg, une conférence paneuropéenne a eu lieu en 2014 à Paris : les réflexions fondées sur les résultats d’un questionnaire diffusé dans les établissements pénitentiaires des États membres du Conseil de l’Europe ont mis en évidence de nombreuses bonnes pratiques en matière de programmes sportifs ; mais elles ont aussi conclu à la nécessité de consigner dans un ouvrage les regards croisés au niveau paneuropéen sur le sport en prison dans une perspective scientifique permettant d’en identifier les grands enjeux. Cet ouvrage a été rédigé par Gaëlle Sempé, maître de conférences en sociologie et STAPS, enseignante-chercheure à l’université de Rennes 2. L’avant-propos est signé par Vivian M. Geiran, président du Conseil de coopération pénologique (PC-CP) du Conseil de l’Europe. L’Accord partiel élargi sur le sport (APES) est un accord entre différents pays membres du Conseil de l’Europe (36 États membres au 1er janvier 2016) qui ont décidé de coopérer dans le domaine des politiques du sport. En tant qu’accord élargi, l’APES est ouvert aux pays non membres du Conseil de l’Europe. Ses travaux sont menés en coopération avec les organisations concernées, en particulier avec des représentants du mouvement sportif (28 organisations sportives européennes partenaires).
Améliorer le bien-être des prisonniers en détention, leur permettre de modifier leurs comportements et leurs attitudes, développer leur capacité à vivre ensemble, d'apprendre à respecter les autres et de se conformer aux règles, et faciliter ainsi leur réinsertion dans la société, tels sont les objectifs d'une politique sportive carcérale. Le sport jouit d’une reconnaissance dans le système pénitentiaire. Ses effets sont tout à fait bénéfiques à la fois pour les personnes en détention et pour la vie carcérale en général. Mais, entre objectifs et enjeux, l’articulation « sport et prison » est complexe et nécessite, pour mieux la comprendre et en tirer les meilleurs enseignements, un travail de réflexion approfondi s’appuyant sur l’état des connaissances scientifiques actuelles dans ce domaine ainsi que sur les politiques des États et les pratiques mises en oeuvre dans les établissements pénitentiaires. Ainsi, dans le cadre de ses activités de promotion de la diversité dans et par le sport, l’Accord partiel élargi sur le sport (APES) du Conseil de l’Europe, en lien avec le Conseil de coopération pénologique (PC-CP), se penche depuis 2013 sur la thématique « sport et prison ». Après un séminaire d’experts organisé en 2013 à Strasbourg, une conférence paneuropéenne a eu lieu en 2014 à Paris : les réflexions fondées sur les résultats d’un questionnaire diffusé dans les établissements pénitentiaires des États membres du Conseil de l’Europe ont mis en évidence de nombreuses bonnes pratiques en matière de programmes sportifs ; mais elles ont aussi conclu à la nécessité de consigner dans un ouvrage les regards croisés au niveau paneuropéen sur le sport en prison dans une perspective scientifique permettant d’en identifier les grands enjeux. Cet ouvrage a été rédigé par Gaëlle Sempé, maître de conférences en sociologie et STAPS, enseignante-chercheure à l’université de Rennes 2. L’avant-propos est signé par Vivian M. Geiran, président du Conseil de coopération pénologique (PC-CP) du Conseil de l’Europe. L’Accord partiel élargi sur le sport (APES) est un accord entre différents pays membres du Conseil de l’Europe (36 États membres au 1er janvier 2016) qui ont décidé de coopérer dans le domaine des politiques du sport. En tant qu’accord élargi, l’APES est ouvert aux pays non membres du Conseil de l’Europe. Ses travaux sont menés en coopération avec les organisations concernées, en particulier avec des représentants du mouvement sportif (28 organisations sportives européennes partenaires).