Author: | Martin Winckler | ISBN: | 1230000126958 |
Publisher: | Editions Baleine | Publication: | April 20, 2013 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Martin Winckler |
ISBN: | 1230000126958 |
Publisher: | Editions Baleine |
Publication: | April 20, 2013 |
Imprint: | |
Language: | French |
Revue de presse
Comment Bruno Sachs, le héros de La maladie de Sachs, en vient-il un jour à croiser le chemin du Poulpe ? Que peuvent avoir en commun ces deux personnages ? Le premier, tourmenté, malade des abus que nombre de ses confrères médecins effectuent dans l’exercice de leur profession, dénonce les injustices en écrivant. Le second puise dans les iniquités que le monde entier génère, le ressort de ses activités. Une complémentarité d’attitude qui laisse présager une rencontre des plus étranges : celle de jumeaux de révolte. De gémellité il en est d’ailleurs beaucoup question dans cette histoire qui navigue, sur un air un rien mélancolique, au coeur d’une mémoire pleine de bruit et de fureur contenus.
C’est à l’occasion de l’assassinat d’un notable tourmentais, Mr Goffin, patron du service de Gynécologie-Obstétrique du CHU local et spécialiste du cancer du sein, que Bruno Sachs à Play et Le poulpe dans son 11ème arrondissement, vont, chacun de leur côté, remonter le temps. Vingt ans, l’âge d’un Gabriel Lecouvreur oisif qui déboule, dans une petite imprimerie de Tourmens. Et tandis que l’interne Bruno Sachs rencontrera ses premières désillusions quant à sa future profession, le Poulpe lui, connaîtra l’amour et ses déboires…
Dans Touche pas à mes deux seins, Martin Winckler parvient, avec une redoutable adresse, à mettre en collusion deux personnages mythiques, à leur inventer une rencontre qui ne les déracine ni de leurs tons ni de leurs territoires initiaux. Par un jeu de miroir, la narration de l’un s’interrompant pour laisser la place à celle de l’autre, le tout entrecoupé par celle d’un troisième personnage qui rend compte de l’enquête en cours, l’auteur crée un espace atemporel et entraîne un Poulpe d’habitude plutôt actif dans une investigation immobile. Un découpage quasi cinématographique auquel viennent s’adjoindre en clin d’œil, les titres de chapitres comme autant de références à des films. Ainsi pourvue de multiples entrées, l’aventure n’en devient que plus caustique…
--Sylvaine Jeminet-- -- Urbuz.com
Quatrième de couverture
Un mandarin de la gynécologie est assassiné dans son appartement de Tourmens. Apprenant le meurtre, Le Poulpe se souvient du temps passé. C'était à la fin des années 70. Le temps de l'apprentissage, de l'amour et de l'amitié, le temps des rencontres de Gabriel, qui croyait tout savoir, avec Luciane et Alice, qui croyaient à l'amour, avec Jean, qui croyait à la vérité, avec Charly, qui croyait au progrès, et avec Bruno Sachs, qui croyait qu'il ne savait rien. Vingt ans après, les lignes de vie se renouent autour du cadavre.
Le Poulpe est un personnage libre, curieux, contemporain. C'est quelqu'un qui va fouiller à son compte, dans les failles et les désordres apparents du quotidien. Quelqu'un qui démarre toujours de ces petits faits divers qui expriment, à tout instant, la maladie de notre monde. Ce n'est ni un vengeur, ni le représentant d'un loi ou d'un morale, c'est un enquêteur un peu plus libertaire que d'habitude, c'est surtout un témoin.
Revue de presse
Comment Bruno Sachs, le héros de La maladie de Sachs, en vient-il un jour à croiser le chemin du Poulpe ? Que peuvent avoir en commun ces deux personnages ? Le premier, tourmenté, malade des abus que nombre de ses confrères médecins effectuent dans l’exercice de leur profession, dénonce les injustices en écrivant. Le second puise dans les iniquités que le monde entier génère, le ressort de ses activités. Une complémentarité d’attitude qui laisse présager une rencontre des plus étranges : celle de jumeaux de révolte. De gémellité il en est d’ailleurs beaucoup question dans cette histoire qui navigue, sur un air un rien mélancolique, au coeur d’une mémoire pleine de bruit et de fureur contenus.
C’est à l’occasion de l’assassinat d’un notable tourmentais, Mr Goffin, patron du service de Gynécologie-Obstétrique du CHU local et spécialiste du cancer du sein, que Bruno Sachs à Play et Le poulpe dans son 11ème arrondissement, vont, chacun de leur côté, remonter le temps. Vingt ans, l’âge d’un Gabriel Lecouvreur oisif qui déboule, dans une petite imprimerie de Tourmens. Et tandis que l’interne Bruno Sachs rencontrera ses premières désillusions quant à sa future profession, le Poulpe lui, connaîtra l’amour et ses déboires…
Dans Touche pas à mes deux seins, Martin Winckler parvient, avec une redoutable adresse, à mettre en collusion deux personnages mythiques, à leur inventer une rencontre qui ne les déracine ni de leurs tons ni de leurs territoires initiaux. Par un jeu de miroir, la narration de l’un s’interrompant pour laisser la place à celle de l’autre, le tout entrecoupé par celle d’un troisième personnage qui rend compte de l’enquête en cours, l’auteur crée un espace atemporel et entraîne un Poulpe d’habitude plutôt actif dans une investigation immobile. Un découpage quasi cinématographique auquel viennent s’adjoindre en clin d’œil, les titres de chapitres comme autant de références à des films. Ainsi pourvue de multiples entrées, l’aventure n’en devient que plus caustique…
--Sylvaine Jeminet-- -- Urbuz.com
Quatrième de couverture
Un mandarin de la gynécologie est assassiné dans son appartement de Tourmens. Apprenant le meurtre, Le Poulpe se souvient du temps passé. C'était à la fin des années 70. Le temps de l'apprentissage, de l'amour et de l'amitié, le temps des rencontres de Gabriel, qui croyait tout savoir, avec Luciane et Alice, qui croyaient à l'amour, avec Jean, qui croyait à la vérité, avec Charly, qui croyait au progrès, et avec Bruno Sachs, qui croyait qu'il ne savait rien. Vingt ans après, les lignes de vie se renouent autour du cadavre.
Le Poulpe est un personnage libre, curieux, contemporain. C'est quelqu'un qui va fouiller à son compte, dans les failles et les désordres apparents du quotidien. Quelqu'un qui démarre toujours de ces petits faits divers qui expriment, à tout instant, la maladie de notre monde. Ce n'est ni un vengeur, ni le représentant d'un loi ou d'un morale, c'est un enquêteur un peu plus libertaire que d'habitude, c'est surtout un témoin.