Author: | Voltaire | ISBN: | 1230002927251 |
Publisher: | Paris, Garnier, 1879 | Publication: | November 26, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Voltaire |
ISBN: | 1230002927251 |
Publisher: | Paris, Garnier, 1879 |
Publication: | November 26, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
L’œuvre voltairienne fait suite au procès, à la condamnation à mort et à l’exécution de Jean Calas, père de famille huguenot, le 10 mars 1762.
Jean Calas appartient à une famille protestante à l’exception de sa servante, catholique, et d’un de ses fils, converti au catholicisme.
À la suite de la mort par suicide supposé de son fils aîné, la famille Calas se retrouve faussement accusée d’homicide volontaire.
La famille est mise aux fers et le père, à la demande populaire, et sur ordre de 13 juges, est condamné à mort malgré l’absence de preuve. Le contexte historique est alors encore fortement marqué par les guerres de religions françaises des siècles précédents.
À la suite de l’exécution de Jean Calas, qui plaide son innocence jusqu’à sa mort, le procès est rejugé à Paris et, le 9 mars 1765, la famille Calas est réhabilitée.
L’affaire Calas est une affaire judiciaire qui se déroule de 1761 à 1765 à Toulouse sur fond de conflit religieux entre protestants et catholiques, rendue célèbre par l’intervention de Voltaire.
Jean Calas était un commerçant protestant de Toulouse. Son fils ayant été trouvé mort étranglé ou pendu selon le médecin présent sur place, Jean Calas est accusé de l’avoir assassiné pour empêcher le jeune homme de se convertir au catholicisme.
Cette affaire est essentiellement politique, et non pas révélatrice du fonctionnement des tribunaux royaux. Elle est entachée de nombreux abus de procédure dans l’administration de la preuve (usage dévoyé de l’adminicule et du monitoire, entre autres). En 1765, les magistrats de la Cour royale rétablissent la veuve de Jean Calas dans ses droits, et réhabilitent la mémoire de son défunt époux.
Pendant les guerres de Religion, l’exode des huguenots est massif et renforcé par la révocation de l’édit de Nantes qui voit près de 200 000 de ces huguenots fuir vers les pays protestants d’Europe. La révocation interdit pourtant sévèrement toute émigration. Ceux qui se résolvent à rester sont soumis à des lois sévères mais peu appliquées lorsqu’ils observent une extrême discrétion. C’est dans ce contexte que la ville de Toulouse compte en 1761 environ 50 000 catholiques et 200 calvinistes. L’intolérance envers les protestants se ravive à cette période à cause de la crise économique et de la guerre de Sept Ans qui voit la France, alliée de l’Autriche et de la Russie, affronter des puissances protestantes (Prusse, Grande-Bretagne). Enfin, juste un mois avant l’affaire Calas, le 17 septembre 1761, le pasteur François Rochette, prédicateur clandestin dans la région de Montauban, est arrêté à Caussade. Un petit groupe de protestants tente en vain de le libérer. Jugés à Toulouse, le pasteur et trois « gentilshommes verriers » protestants sont condamnés à la pendaison. Bien que les calvinistes soient ultra-minoritaires et généralement très discrets, ces événements ne font qu’amplifier la rumeur d’une menace protestante grandissante.
Résumé: Conversation de Lucien, Érasme, et Rabelais dans les Champs-Élysées
Lucien, Érasme et Rabelais est un dialogue des morts où trois écrivains satiriques confrontent les accueils reçus à leur époque.
Résumé: De l’horrible danger de la lecture
“Pour l’édification des fidèles et pour le bien de leurs âmes, nous leur défendons de jamais lire aucun livre, sous peine de damnation éternelle.” Voltaire « Voltaire est cette icône qui resurgit régulièrement d’un tombeau vide pour exalter les valeurs de la tolérance et dénoncer les ravages de l’obscurantisme, de la superstition, de la censure.
C’est l’homme de l’ironie, usant comme nul autre dans ses pamphlets des procédés d’antiphrase, d’amplification et d’accumulation, pastichant les récits épiques, excellant dans la litote, raillant et ferraillant.
L’œuvre voltairienne fait suite au procès, à la condamnation à mort et à l’exécution de Jean Calas, père de famille huguenot, le 10 mars 1762.
Jean Calas appartient à une famille protestante à l’exception de sa servante, catholique, et d’un de ses fils, converti au catholicisme.
À la suite de la mort par suicide supposé de son fils aîné, la famille Calas se retrouve faussement accusée d’homicide volontaire.
La famille est mise aux fers et le père, à la demande populaire, et sur ordre de 13 juges, est condamné à mort malgré l’absence de preuve. Le contexte historique est alors encore fortement marqué par les guerres de religions françaises des siècles précédents.
À la suite de l’exécution de Jean Calas, qui plaide son innocence jusqu’à sa mort, le procès est rejugé à Paris et, le 9 mars 1765, la famille Calas est réhabilitée.
L’affaire Calas est une affaire judiciaire qui se déroule de 1761 à 1765 à Toulouse sur fond de conflit religieux entre protestants et catholiques, rendue célèbre par l’intervention de Voltaire.
Jean Calas était un commerçant protestant de Toulouse. Son fils ayant été trouvé mort étranglé ou pendu selon le médecin présent sur place, Jean Calas est accusé de l’avoir assassiné pour empêcher le jeune homme de se convertir au catholicisme.
Cette affaire est essentiellement politique, et non pas révélatrice du fonctionnement des tribunaux royaux. Elle est entachée de nombreux abus de procédure dans l’administration de la preuve (usage dévoyé de l’adminicule et du monitoire, entre autres). En 1765, les magistrats de la Cour royale rétablissent la veuve de Jean Calas dans ses droits, et réhabilitent la mémoire de son défunt époux.
Pendant les guerres de Religion, l’exode des huguenots est massif et renforcé par la révocation de l’édit de Nantes qui voit près de 200 000 de ces huguenots fuir vers les pays protestants d’Europe. La révocation interdit pourtant sévèrement toute émigration. Ceux qui se résolvent à rester sont soumis à des lois sévères mais peu appliquées lorsqu’ils observent une extrême discrétion. C’est dans ce contexte que la ville de Toulouse compte en 1761 environ 50 000 catholiques et 200 calvinistes. L’intolérance envers les protestants se ravive à cette période à cause de la crise économique et de la guerre de Sept Ans qui voit la France, alliée de l’Autriche et de la Russie, affronter des puissances protestantes (Prusse, Grande-Bretagne). Enfin, juste un mois avant l’affaire Calas, le 17 septembre 1761, le pasteur François Rochette, prédicateur clandestin dans la région de Montauban, est arrêté à Caussade. Un petit groupe de protestants tente en vain de le libérer. Jugés à Toulouse, le pasteur et trois « gentilshommes verriers » protestants sont condamnés à la pendaison. Bien que les calvinistes soient ultra-minoritaires et généralement très discrets, ces événements ne font qu’amplifier la rumeur d’une menace protestante grandissante.
Résumé: Conversation de Lucien, Érasme, et Rabelais dans les Champs-Élysées
Lucien, Érasme et Rabelais est un dialogue des morts où trois écrivains satiriques confrontent les accueils reçus à leur époque.
Résumé: De l’horrible danger de la lecture
“Pour l’édification des fidèles et pour le bien de leurs âmes, nous leur défendons de jamais lire aucun livre, sous peine de damnation éternelle.” Voltaire « Voltaire est cette icône qui resurgit régulièrement d’un tombeau vide pour exalter les valeurs de la tolérance et dénoncer les ravages de l’obscurantisme, de la superstition, de la censure.
C’est l’homme de l’ironie, usant comme nul autre dans ses pamphlets des procédés d’antiphrase, d’amplification et d’accumulation, pastichant les récits épiques, excellant dans la litote, raillant et ferraillant.