Author: | Jean-François Pérouse | ISBN: | 9782362450211 |
Publisher: | Institut français d’études anatoliennes | Publication: | November 4, 2014 |
Imprint: | Institut français d’études anatoliennes | Language: | French |
Author: | Jean-François Pérouse |
ISBN: | 9782362450211 |
Publisher: | Institut français d’études anatoliennes |
Publication: | November 4, 2014 |
Imprint: | Institut français d’études anatoliennes |
Language: | French |
Un an après les terribles tremblements de terre d’août et novembre 1999, le besoin s’est fait sentir de dresser un nouveau bilan, avec un peu de recul. En effet, le problème des tremblements de terre n’est pas résolu, la question, multiforme, reste entière : les plaies les plus directes et visibles sont loin d’être vraiment pansées et les symptômes des traumatismes endurés restent omniprésents. En d’autres termes, lapsychose sismique sévit toujours, tantôt latente, tantôt pleinement perceptible. Il suffit d’une petite secousse, et la Turquie en connaît en permanence (voir chronologie en annexe), pour réveiller et réactiver cette psychose. Par ailleurs, des dizaines de milliers de personnes continuent de vivre en tentes ou en préfabriqués, à la merci des intempéries et dans une grande précarité. En outre, les séismes continuent à menacer le pays (sur plus de 90 % de sa superficie, mais à des degrés divers) et les débats et mises en cause suscités par les « premiers » séismes continuent d’agiter la Turquie. Il nous paraît donc intéressant de nous demander si les leçons tant attendues ont été tirées et si la Turquie a vraiment mûri dans l’appréhension de cette menace. Enfin, il se peut que le parti pris résolument factuel de ce dossier surprenne ; il résulte simplement d’un impératif informatif, face à des événements mal connus et face à une absence de sources fiables synthétiques.
Un an après les terribles tremblements de terre d’août et novembre 1999, le besoin s’est fait sentir de dresser un nouveau bilan, avec un peu de recul. En effet, le problème des tremblements de terre n’est pas résolu, la question, multiforme, reste entière : les plaies les plus directes et visibles sont loin d’être vraiment pansées et les symptômes des traumatismes endurés restent omniprésents. En d’autres termes, lapsychose sismique sévit toujours, tantôt latente, tantôt pleinement perceptible. Il suffit d’une petite secousse, et la Turquie en connaît en permanence (voir chronologie en annexe), pour réveiller et réactiver cette psychose. Par ailleurs, des dizaines de milliers de personnes continuent de vivre en tentes ou en préfabriqués, à la merci des intempéries et dans une grande précarité. En outre, les séismes continuent à menacer le pays (sur plus de 90 % de sa superficie, mais à des degrés divers) et les débats et mises en cause suscités par les « premiers » séismes continuent d’agiter la Turquie. Il nous paraît donc intéressant de nous demander si les leçons tant attendues ont été tirées et si la Turquie a vraiment mûri dans l’appréhension de cette menace. Enfin, il se peut que le parti pris résolument factuel de ce dossier surprenne ; il résulte simplement d’un impératif informatif, face à des événements mal connus et face à une absence de sources fiables synthétiques.