Author: | Penelope Douglas | ISBN: | 9782897528331 |
Publisher: | Éditions AdA | Publication: | October 26, 2015 |
Imprint: | Éditions AdA | Language: | French |
Author: | Penelope Douglas |
ISBN: | 9782897528331 |
Publisher: | Éditions AdA |
Publication: | October 26, 2015 |
Imprint: | Éditions AdA |
Language: | French |
As-tu déjà été en colère au point où t’étais vraiment heureux de casser des choses? Ou tellement engourdi que t’avais l’impression d’être stoned? Les dernières années m’ont fait cet effet-là. Je passais de la furie à l’indifférence sans faire de pause. Des gens m’en voulaient, d’autres avaient peur de moi. Mais personne ne pouvait me blesser, parce que je me fiche de tout et de tout le monde. Sauf de Tate. Je l’aime tellement que je la déteste. Je déteste ne pas pouvoir la laisser aller. Avant, on était des amis, mais j’ai découvert que je ne pouvais pas lui faire confiance, ni à personne d’autre. Alors, je l’ai blessée, je l’ai repoussée. Mais j’ai encore besoin d’elle. Elle me centre, et je peux déverser toute ma colère sur elle. En l’attaquant, en la défiant, en l’intimidant — appelle ça comme tu voudras —, mais elle est ma nourriture, mon air, et la dernière partie de moi qui ressent quelque chose d’humain. Mais bon : elle est partie et elle a tout bousillé. Elle m’a quitté. Elle est allée passer un an en France, et au retour, elle était complètement différente. Maintenant, quand je la pousse, elle me repousse... et je ne sais pas trop si on restera les mêmes.
As-tu déjà été en colère au point où t’étais vraiment heureux de casser des choses? Ou tellement engourdi que t’avais l’impression d’être stoned? Les dernières années m’ont fait cet effet-là. Je passais de la furie à l’indifférence sans faire de pause. Des gens m’en voulaient, d’autres avaient peur de moi. Mais personne ne pouvait me blesser, parce que je me fiche de tout et de tout le monde. Sauf de Tate. Je l’aime tellement que je la déteste. Je déteste ne pas pouvoir la laisser aller. Avant, on était des amis, mais j’ai découvert que je ne pouvais pas lui faire confiance, ni à personne d’autre. Alors, je l’ai blessée, je l’ai repoussée. Mais j’ai encore besoin d’elle. Elle me centre, et je peux déverser toute ma colère sur elle. En l’attaquant, en la défiant, en l’intimidant — appelle ça comme tu voudras —, mais elle est ma nourriture, mon air, et la dernière partie de moi qui ressent quelque chose d’humain. Mais bon : elle est partie et elle a tout bousillé. Elle m’a quitté. Elle est allée passer un an en France, et au retour, elle était complètement différente. Maintenant, quand je la pousse, elle me repousse... et je ne sais pas trop si on restera les mêmes.