Author: | Sigmund Freud | ISBN: | 1230000369428 |
Publisher: | NA | Publication: | April 18, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Sigmund Freud |
ISBN: | 1230000369428 |
Publisher: | NA |
Publication: | April 18, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Extrait:
" Un souvenir d'enfance dans Fiction et Vérité, de Gœthe "
[A paru d'abord dans Imago, tome V (1917), puis dans la quatrième série de la Sammlung kleiner Schriften zur Neurosenlchre.]
« Quand on cherche à se rappeler ce qui nous est arrivé dans la toute première enfance, on est souvent amené à confondre ce que d'autres nous ont raconté avec ce que nous possédons réellement de par notre propre expérience. » C'est Gœthe qui fait cette remarque à l'une des premières pages de la biographie qu'il commença de rédiger à soixante ans. Elle n'est précédée que de quelques mots sur sa naissance survenue le « 28 août 1749, aux douze coups de midi ». La conjonction des astres lui était favorable et contribua probablement à sa conservation, car il vint au monde « tenu pour mort » et ce ne fut qu'à grand-peine qu'on réussit à le rappeler à la vie. Cette remarque est suivie d'une courte description de la maison et de l'endroit où les enfants - lui et sa jeune sœur - se tenaient le plus volontiers. Ensuite Goethe ne raconte de fait qu'un seul épisode que l'on puisse situer dans sa « plus petite enfance » (dans les quatre premières années de sa vie ?) et dont il semble avoir conservé un souvenir personnel.
Voici ce récit : « ... les trois frères von Ochsenstein, fils du bourgmestre décédé, qui étaient nos voisins, me prirent en amitié ; ils s'occupaient de moi et me taquinaient de toutes manières.
« Les miens racontaient volontiers toutes sortes d'espiègleries auxquelles ces hommes, d'ordinaire sérieux et solitaires, m'incitaient.
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Extrait:
" Un souvenir d'enfance dans Fiction et Vérité, de Gœthe "
[A paru d'abord dans Imago, tome V (1917), puis dans la quatrième série de la Sammlung kleiner Schriften zur Neurosenlchre.]
« Quand on cherche à se rappeler ce qui nous est arrivé dans la toute première enfance, on est souvent amené à confondre ce que d'autres nous ont raconté avec ce que nous possédons réellement de par notre propre expérience. » C'est Gœthe qui fait cette remarque à l'une des premières pages de la biographie qu'il commença de rédiger à soixante ans. Elle n'est précédée que de quelques mots sur sa naissance survenue le « 28 août 1749, aux douze coups de midi ». La conjonction des astres lui était favorable et contribua probablement à sa conservation, car il vint au monde « tenu pour mort » et ce ne fut qu'à grand-peine qu'on réussit à le rappeler à la vie. Cette remarque est suivie d'une courte description de la maison et de l'endroit où les enfants - lui et sa jeune sœur - se tenaient le plus volontiers. Ensuite Goethe ne raconte de fait qu'un seul épisode que l'on puisse situer dans sa « plus petite enfance » (dans les quatre premières années de sa vie ?) et dont il semble avoir conservé un souvenir personnel.
Voici ce récit : « ... les trois frères von Ochsenstein, fils du bourgmestre décédé, qui étaient nos voisins, me prirent en amitié ; ils s'occupaient de moi et me taquinaient de toutes manières.
« Les miens racontaient volontiers toutes sortes d'espiègleries auxquelles ces hommes, d'ordinaire sérieux et solitaires, m'incitaient.