Author: | Maurice Leblanc | ISBN: | 1230000241445 |
Publisher: | PRB | Publication: | May 21, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Maurice Leblanc |
ISBN: | 1230000241445 |
Publisher: | PRB |
Publication: | May 21, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Une femme - Maurice Leblanc
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Marie Émile Maurice Leblanc (1864 - 1941) est un écrivain français
Auteur de nombreux romans policiers et d’aventures, il est le créateur du célèbre personnage d’Arsène Lupin, le gentleman-cambrioleur. Il a reçu la Légion d'honneur, le 17 janvier 1908, des mains du sous-secrétaire d’état aux Beaux-Arts, Dujardin-Beaumetz député radical de l’Aude.
Une femme est le premier roman de Maurice Leblanc.
Résumé :
Ce roman raconte une histoire assez « sulfureuse » : il peint la vie d’une provinciale mythomane (Lucie Chalmin), fille d'un père débauché et d'une mère vertueuse. Lucie, jeune bourgeoise de corps agréable, épouse un brave négociant de Rouen. Après être restée sagement quelques années près de son mari, elle s’ennuie profondément. Elle tombe alors dans les bras du premier venu, un voyageur de commerce qui l’a suivie dans la rue ! Après cet inconnu, Lucie voit se succéder bon nombre d’autres amants, découvrant les joies de l’adultère et de la perversité !
Bientôt, il lui en faudra plusieurs à la fois… et les élus seront nombreux, de tous états et de tous milieux, au hasard des rencontres : « C’est un lit de rivière, que ta couche ! », dira l’un de ses amants…
Extrait :
Le monde à Rouen remarquait fort les assiduités de Robert Chalmin auprès de Mlle Lucie Ramel.
De fait, à trois bals successifs, il s’inscrivit lui-même sur son carnet pour plusieurs danses, la conduisit au buffet, politesse audacieuse, et trouva moyen de souper à ses côtés. Et ils parlaient tout bas, d’un air entendu, comme s’ils eussent eu quelque chose à se dire.
En outre, un soir, au théâtre, il passa les entr’actes des Huguenots dans la loge de Mme Ramel et de sa fille.
Le monde estima les fiançailles imminentes.
Cette union ne lui déplaisait point. D’abord elle réunissait les conditions requises : la différence d’âge réglementaire, l’égalité des fortunes et des situations sociales. Puis elle attestait que, chez lui, on s’épouse par caprice, au besoin. Il en savait gré aux deux jeunes gens, et les couvait d’un œil attendri. Leur intrigue dénotait l’existence d’un sentiment joli, aimable, gracieux, non suspect d’exagération passionnée, ce qui eût paru choquant. C’était juste la dose de poésie permise, assez pour troubler deux cœurs, pas assez pour les bouleverser.
On en causait beaucoup, à la Bourse, au Palais, au cercle, au café, dans les salons surtout. Les visites du jour de l’An furent consacrées en grande partie à cette question palpitante....
Une femme - Maurice Leblanc
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Marie Émile Maurice Leblanc (1864 - 1941) est un écrivain français
Auteur de nombreux romans policiers et d’aventures, il est le créateur du célèbre personnage d’Arsène Lupin, le gentleman-cambrioleur. Il a reçu la Légion d'honneur, le 17 janvier 1908, des mains du sous-secrétaire d’état aux Beaux-Arts, Dujardin-Beaumetz député radical de l’Aude.
Une femme est le premier roman de Maurice Leblanc.
Résumé :
Ce roman raconte une histoire assez « sulfureuse » : il peint la vie d’une provinciale mythomane (Lucie Chalmin), fille d'un père débauché et d'une mère vertueuse. Lucie, jeune bourgeoise de corps agréable, épouse un brave négociant de Rouen. Après être restée sagement quelques années près de son mari, elle s’ennuie profondément. Elle tombe alors dans les bras du premier venu, un voyageur de commerce qui l’a suivie dans la rue ! Après cet inconnu, Lucie voit se succéder bon nombre d’autres amants, découvrant les joies de l’adultère et de la perversité !
Bientôt, il lui en faudra plusieurs à la fois… et les élus seront nombreux, de tous états et de tous milieux, au hasard des rencontres : « C’est un lit de rivière, que ta couche ! », dira l’un de ses amants…
Extrait :
Le monde à Rouen remarquait fort les assiduités de Robert Chalmin auprès de Mlle Lucie Ramel.
De fait, à trois bals successifs, il s’inscrivit lui-même sur son carnet pour plusieurs danses, la conduisit au buffet, politesse audacieuse, et trouva moyen de souper à ses côtés. Et ils parlaient tout bas, d’un air entendu, comme s’ils eussent eu quelque chose à se dire.
En outre, un soir, au théâtre, il passa les entr’actes des Huguenots dans la loge de Mme Ramel et de sa fille.
Le monde estima les fiançailles imminentes.
Cette union ne lui déplaisait point. D’abord elle réunissait les conditions requises : la différence d’âge réglementaire, l’égalité des fortunes et des situations sociales. Puis elle attestait que, chez lui, on s’épouse par caprice, au besoin. Il en savait gré aux deux jeunes gens, et les couvait d’un œil attendri. Leur intrigue dénotait l’existence d’un sentiment joli, aimable, gracieux, non suspect d’exagération passionnée, ce qui eût paru choquant. C’était juste la dose de poésie permise, assez pour troubler deux cœurs, pas assez pour les bouleverser.
On en causait beaucoup, à la Bourse, au Palais, au cercle, au café, dans les salons surtout. Les visites du jour de l’An furent consacrées en grande partie à cette question palpitante....