Author: | Sophie Bibrowska, Maurice Nadeau | ISBN: | 9782207149737 |
Publisher: | (Denoël) réédition numérique FeniXX | Publication: | January 1, 1972 |
Imprint: | Denoël (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Sophie Bibrowska, Maurice Nadeau |
ISBN: | 9782207149737 |
Publisher: | (Denoël) réédition numérique FeniXX |
Publication: | January 1, 1972 |
Imprint: | Denoël (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
Le contexte et le contenu de l’activité d’Aragon, longue, complexe, pleine de rebondissements spectaculaires, confèrent à l’œuvre comme à l’écrivain une valeur représentative. Le « cas Aragon » pose avant tout le problème de l’interaction entre l’engagement politique et l’écriture. Cette étude part de La mise à mort, roman où Aragon tente de révéler sa « schizophrénie », de se poser comme un être brisé entre l’aspect social (l’homme communiste) et l’aspect personnel (le poète). Puis Sophie Bibrowska suit l’itinéraire de ce dédoublement à travers l’œuvre romanesque d’Aragon ; elle écarte, comme trop facile, l’idée si répandue que l’idéologie est néfaste à l’art, et se demande si la question cruciale n’est pas l’attitude de l’artiste envers l’idéologie, envers ce que celle-ci contient de vivant, de transcendant, d’essentiel. Aragon a-t-il eu des rapports authentiques avec l’idéologie qu’il était censé vivre ? Et l’absence de tels liens, n’est-ce pas ce qui l’a poussé à chanter l’institution plus que l’idéal, le moyen en dépit du but ? L’auteur a cherché des réponses à ces questions dans les romans mêmes d’Aragon.
Le contexte et le contenu de l’activité d’Aragon, longue, complexe, pleine de rebondissements spectaculaires, confèrent à l’œuvre comme à l’écrivain une valeur représentative. Le « cas Aragon » pose avant tout le problème de l’interaction entre l’engagement politique et l’écriture. Cette étude part de La mise à mort, roman où Aragon tente de révéler sa « schizophrénie », de se poser comme un être brisé entre l’aspect social (l’homme communiste) et l’aspect personnel (le poète). Puis Sophie Bibrowska suit l’itinéraire de ce dédoublement à travers l’œuvre romanesque d’Aragon ; elle écarte, comme trop facile, l’idée si répandue que l’idéologie est néfaste à l’art, et se demande si la question cruciale n’est pas l’attitude de l’artiste envers l’idéologie, envers ce que celle-ci contient de vivant, de transcendant, d’essentiel. Aragon a-t-il eu des rapports authentiques avec l’idéologie qu’il était censé vivre ? Et l’absence de tels liens, n’est-ce pas ce qui l’a poussé à chanter l’institution plus que l’idéal, le moyen en dépit du but ? L’auteur a cherché des réponses à ces questions dans les romans mêmes d’Aragon.