Author: | Marc de Vissac, Victor Persat | ISBN: | 1230000278723 |
Publisher: | JCA | Publication: | November 7, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Marc de Vissac, Victor Persat |
ISBN: | 1230000278723 |
Publisher: | JCA |
Publication: | November 7, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
On croit communément, sous la foi de plusieurs écrivains, que le dernier fils de Louis XVI est né en 1785. C’est une erreur qui a été propagée pour me faire tomber en défaut, parce que je suis né en 1790.
La vérité est que le roi eut de Marie-Antoinette cinq enfants :
En 1778, Madame la duchesse d’Angoulême ;
En 1781, le Dauphin, mort en 1786 ;
En 1785, le duc de Normandie, mort en 1789 ;
En 1787, un prince qui ne vécut que quelques jours ;
En 1790, moi, qui fus reconnu héritier présomptif sous le nom de Charles-Philippe, prince de Navarre. L’Assemblée qui gouvernait alors fut cause que je ne fus pas nommé Dauphin de France, parce qu’elle avait supprimé ce titre.
Ceux auxquels la fatalité m’a livré ont accumulé les précautions pour écarter ces faits de l’histoire.
Je fus enlevé du Temple au mois de février 1793, un mois après la sortie de mon père. J’avais trois ans à cette date et je lisais couramment.
Ce fut un « norgue » qui favorisa mon évasion en m’introduisant dans sa boîte sans gêner la musique et qui substitua à ma place dans la prison un enfant nommé Mathurin Bruneau, ainsi que la lecture du jugement de ce dernier en fournit la preuve.
On croit communément, sous la foi de plusieurs écrivains, que le dernier fils de Louis XVI est né en 1785. C’est une erreur qui a été propagée pour me faire tomber en défaut, parce que je suis né en 1790.
La vérité est que le roi eut de Marie-Antoinette cinq enfants :
En 1778, Madame la duchesse d’Angoulême ;
En 1781, le Dauphin, mort en 1786 ;
En 1785, le duc de Normandie, mort en 1789 ;
En 1787, un prince qui ne vécut que quelques jours ;
En 1790, moi, qui fus reconnu héritier présomptif sous le nom de Charles-Philippe, prince de Navarre. L’Assemblée qui gouvernait alors fut cause que je ne fus pas nommé Dauphin de France, parce qu’elle avait supprimé ce titre.
Ceux auxquels la fatalité m’a livré ont accumulé les précautions pour écarter ces faits de l’histoire.
Je fus enlevé du Temple au mois de février 1793, un mois après la sortie de mon père. J’avais trois ans à cette date et je lisais couramment.
Ce fut un « norgue » qui favorisa mon évasion en m’introduisant dans sa boîte sans gêner la musique et qui substitua à ma place dans la prison un enfant nommé Mathurin Bruneau, ainsi que la lecture du jugement de ce dernier en fournit la preuve.