Author: | Charles Asselineau | ISBN: | 1230002396217 |
Publisher: | Martine Dubouil | Publication: | June 26, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Charles Asselineau |
ISBN: | 1230002396217 |
Publisher: | Martine Dubouil |
Publication: | June 26, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Claire-Clémence de Maillé descend de la famille de Maillé ; elle est la fille d'Urbain de Maillé, marquis de Brézé et de Nicole du Plessis de Richelieu. Son frère ainé, Jean Armand (1619-1646), grand maître de la navigation est tué à 27 ans à la bataille d'Orbitello. Elle fut fiancée à cinq ans par son oncle le cardinal de Richelieu à celui qui devint le grand Condé. Sous prétexte d'éducation, elle fut enlevée à sa famille et confiée à Mme Boutillier, femme du surintendant, qui lui donna une instruction médiocre.
L'union de sa nièce, demoiselle noble mais non de famille royale, avec un prince du sang permettait au cardinal de caresser l'espoir de placer un membre de sa famille sur le trône de France. D'une part, après 20 ans de mariage, l'union du roi Louis XIII et la reine Anne était restée stérile. La discorde des époux royaux était patente et attisée par le cardinal. D'autre part le frère du roi, veuf, n'avait qu'une fille qui ne pouvait monter sur le trône. Il avait épousé en secondes noces la princesse Marguerite de Lorraine mais sans l'autorisation du roi. Le cardinal poussait le roi à ne pas reconnaître la validité du mariage et les époux vécurent longtemps séparés ; le prince vivant en France et la princesse étant réfugiée aux Pays-Bas espagnols. Le couple ne pouvait espérer une descendance. L'ambitieux cardinal pouvait légitimement penser que le trône reviendrait un jour au futur Louis II de Condé et que sa nièce serait un jour reine de France.
Claire-Clémence de Maillé descend de la famille de Maillé ; elle est la fille d'Urbain de Maillé, marquis de Brézé et de Nicole du Plessis de Richelieu. Son frère ainé, Jean Armand (1619-1646), grand maître de la navigation est tué à 27 ans à la bataille d'Orbitello. Elle fut fiancée à cinq ans par son oncle le cardinal de Richelieu à celui qui devint le grand Condé. Sous prétexte d'éducation, elle fut enlevée à sa famille et confiée à Mme Boutillier, femme du surintendant, qui lui donna une instruction médiocre.
L'union de sa nièce, demoiselle noble mais non de famille royale, avec un prince du sang permettait au cardinal de caresser l'espoir de placer un membre de sa famille sur le trône de France. D'une part, après 20 ans de mariage, l'union du roi Louis XIII et la reine Anne était restée stérile. La discorde des époux royaux était patente et attisée par le cardinal. D'autre part le frère du roi, veuf, n'avait qu'une fille qui ne pouvait monter sur le trône. Il avait épousé en secondes noces la princesse Marguerite de Lorraine mais sans l'autorisation du roi. Le cardinal poussait le roi à ne pas reconnaître la validité du mariage et les époux vécurent longtemps séparés ; le prince vivant en France et la princesse étant réfugiée aux Pays-Bas espagnols. Le couple ne pouvait espérer une descendance. L'ambitieux cardinal pouvait légitimement penser que le trône reviendrait un jour au futur Louis II de Condé et que sa nièce serait un jour reine de France.