Author: | André Wyss, Béatrice Didier | ISBN: | 9782705921194 |
Publisher: | (Presses universitaires de France) réédition numérique FeniXX | Publication: | January 1, 1999 |
Imprint: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | André Wyss, Béatrice Didier |
ISBN: | 9782705921194 |
Publisher: | (Presses universitaires de France) réédition numérique FeniXX |
Publication: | January 1, 1999 |
Imprint: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
Si toute poésie chante, toute musique voudrait prendre la parole. Le phrasé mime dans la mélodie sans texte l’usage de la langue, il ajoute à la musique vocale le geste de parler, il concentre à tout moment l’interprète sur un besoin d’exprimer des sens, il donne à l’auditeur l’illusion que la musique est un langage. Pour faire comprendre cela de façon intuitive, Éloge du phrasé examine dans des œuvres toutes sortes de rapports de la musique et du texte – ils se présentent sous presque autant de types qu’il y a de cas ! Quand ils sont directs, c’est la question du sens du texte et des possibilités de signification du musical qui est posée. Quand ils sont indirects, comme dans le poème symphonique ou dans la poésie « du signifiant », c’est la question des moyens de formuler le sens qui se présente. Analysant ces rapports, l’essai propose une méthode qui tende à ramener toute forme isolable à un principe organisateur, et cela aussi bien pour une mélodie ou un lied que pour une chanson ou pour l’œuvre ambitieuse d’un grand compositeur « savant ». Il aborde ensuite le musical et le textuel quand ils sont dans une relation indirecte, et y dégage des formes parfois virtuelles ou abstraites, toujours idéales. Tout cela afin de célébrer le phrasé comme figure de tous ces rapports, avant que la conclusion n’en fasse une sorte de théorie d’inspiration plus littéraire que musicale.
Si toute poésie chante, toute musique voudrait prendre la parole. Le phrasé mime dans la mélodie sans texte l’usage de la langue, il ajoute à la musique vocale le geste de parler, il concentre à tout moment l’interprète sur un besoin d’exprimer des sens, il donne à l’auditeur l’illusion que la musique est un langage. Pour faire comprendre cela de façon intuitive, Éloge du phrasé examine dans des œuvres toutes sortes de rapports de la musique et du texte – ils se présentent sous presque autant de types qu’il y a de cas ! Quand ils sont directs, c’est la question du sens du texte et des possibilités de signification du musical qui est posée. Quand ils sont indirects, comme dans le poème symphonique ou dans la poésie « du signifiant », c’est la question des moyens de formuler le sens qui se présente. Analysant ces rapports, l’essai propose une méthode qui tende à ramener toute forme isolable à un principe organisateur, et cela aussi bien pour une mélodie ou un lied que pour une chanson ou pour l’œuvre ambitieuse d’un grand compositeur « savant ». Il aborde ensuite le musical et le textuel quand ils sont dans une relation indirecte, et y dégage des formes parfois virtuelles ou abstraites, toujours idéales. Tout cela afin de célébrer le phrasé comme figure de tous ces rapports, avant que la conclusion n’en fasse une sorte de théorie d’inspiration plus littéraire que musicale.