Adam Smith sa vie, ses travaux, ses doctrines

Biography & Memoir, Business, Business & Finance, Business Reference, Economics
Cover of the book Adam Smith sa vie, ses travaux, ses doctrines by Albert Delatour, PRB
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Author: Albert Delatour ISBN: 1230000270657
Publisher: PRB Publication: September 27, 2014
Imprint: Language: French
Author: Albert Delatour
ISBN: 1230000270657
Publisher: PRB
Publication: September 27, 2014
Imprint:
Language: French


Adam Smith sa vie, ses travaux, ses doctrines - Albert Delatour
 
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
 
Albert Alfred Delatour (1858 - 1938), est un économiste français de l'école libérale.
 
Professeur d'économie politique à l'École libre des sciences politiques, membre de la Société d'économie politique et président de l'Institut international de statistique, il est connu surtout pour son ouvrage sur Adam Smith, "Adam Smith, sa vie, ses travaux, ses doctrines", paru en 1886. Il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1912.
 
Adam Smith (1723 - 1790) est un philosophe et économiste écossais des Lumières. Il reste dans l’histoire comme le père de la science économique moderne, dont l'œuvre principale, les Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, est un des textes fondateurs du libéralisme
économique.
 
Adam Smith sa vie, ses travaux, ses doctrines :
 
Extrait :
 
Sur la côte septentrionale du golfe du Forth, dans le comté de Fife (Écosse), s’étend, sur 5 kilomètres de longueur, la petite ville de Kirkaldy. C’est là que naquit Adam Smith, le 5 juin 1723. Son père venait de mourir. C’était, dit-on, un homme d’une réelle valeur et très-versé dans les affaires  : il avait été d’abord secrétaire privé du gardien du grand sceau, le comte de Londown, puis secrétaire des cours martiales  ; enfin, depuis neuf ans, il remplissait les fonctions de contrôleur des douanes au port de Kirkaldy lorsque la mort vint le surprendre.
 
Dans ces tristes circonstances, la naissance d’un fils fut, pour la jeune veuve, comme une consolation  ; elle donna au nouveau-né le prénom de celui qu’elle regrettait, et, grâce à sa sollicitude, Adam Smith, dont la complexion était très-délicate, traversa aisément les épreuves du premier âge.
Cependant, il n’avait pas encore trois ans lorsqu’il fut victime d’un accident qui pouvait avoir les conséquences les plus graves. C’était à Strathenry, chez M. Douglas, son oncle, chez lequel il venait de temps en temps avec sa mère. Un jour qu’il s’amusait devant la porte de la maison où, par hasard, on l’avait laissé seul durant quelques instants, il fut aperçu par une bande de ces vagabonds, à l’accoutrement bizarre, que l’on désigne généralement en Écosse sous le nom de tinkers  ; ces rôdeurs enlevèrent l’enfant et s’enfuirent au plus vite dans la forêt voisine pour se soustraire aux recherches. Heureusement, on ne tarda pas à constater la disparition du jeune Adam  ; M. Douglas, accompagné de ses gens, se mit aussitôt à la poursuite des malfaiteurs et il fut assez heureux pour leur arracher leur captif qu’il remit sain et sauf dans les bras de sa mère affolée.
 
Le reste de l’enfance de Smith se passa sans incidents. Il reçut les premiers rudiments de son éducation sous les yeux mêmes de sa mère, à l’école de Kirkaldy, qui, dirigée par un homme consciencieux et actif, M. David Miller, jouissait alors d’une réputation assez étendue. Dès cette époque, il se faisait remarquer pour sa mémoire étonnante, servie par une véritable passion pour les livres, et il consacrait déjà à l’étude ses heures de récréation, sans se mêler jamais aux jeux de ses condisciples  ; d’ailleurs sa complexion délicate lui eût interdit les exercices violents et elle l’eût mis dans un état d’infériorité continuelle à l’égard de ses camarades. Il passait son temps à lire, à observer ou à réfléchir.
 
Déjà il avait pris l’habitude de parler seul, d’être distrait en compagnie, et ces singularités, s’aggravant avec l’âge, devaient donner plus tard un caractère parfois bizarre à sa physionomie. Cependant ses camarades le tournaient peu en ridicule  ; il était si bon, si généreux, toujours prêt à rendre service, que chacun l’aimait, et on lui évitait ces sarcasmes, quelquefois pénibles et souvent impitoyables, que se décochent les écoliers entre eux...
 
 

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Adam Smith sa vie, ses travaux, ses doctrines - Albert Delatour
 
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Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
 
Albert Alfred Delatour (1858 - 1938), est un économiste français de l'école libérale.
 
Professeur d'économie politique à l'École libre des sciences politiques, membre de la Société d'économie politique et président de l'Institut international de statistique, il est connu surtout pour son ouvrage sur Adam Smith, "Adam Smith, sa vie, ses travaux, ses doctrines", paru en 1886. Il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1912.
 
Adam Smith (1723 - 1790) est un philosophe et économiste écossais des Lumières. Il reste dans l’histoire comme le père de la science économique moderne, dont l'œuvre principale, les Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, est un des textes fondateurs du libéralisme
économique.
 
Adam Smith sa vie, ses travaux, ses doctrines :
 
Extrait :
 
Sur la côte septentrionale du golfe du Forth, dans le comté de Fife (Écosse), s’étend, sur 5 kilomètres de longueur, la petite ville de Kirkaldy. C’est là que naquit Adam Smith, le 5 juin 1723. Son père venait de mourir. C’était, dit-on, un homme d’une réelle valeur et très-versé dans les affaires  : il avait été d’abord secrétaire privé du gardien du grand sceau, le comte de Londown, puis secrétaire des cours martiales  ; enfin, depuis neuf ans, il remplissait les fonctions de contrôleur des douanes au port de Kirkaldy lorsque la mort vint le surprendre.
 
Dans ces tristes circonstances, la naissance d’un fils fut, pour la jeune veuve, comme une consolation  ; elle donna au nouveau-né le prénom de celui qu’elle regrettait, et, grâce à sa sollicitude, Adam Smith, dont la complexion était très-délicate, traversa aisément les épreuves du premier âge.
Cependant, il n’avait pas encore trois ans lorsqu’il fut victime d’un accident qui pouvait avoir les conséquences les plus graves. C’était à Strathenry, chez M. Douglas, son oncle, chez lequel il venait de temps en temps avec sa mère. Un jour qu’il s’amusait devant la porte de la maison où, par hasard, on l’avait laissé seul durant quelques instants, il fut aperçu par une bande de ces vagabonds, à l’accoutrement bizarre, que l’on désigne généralement en Écosse sous le nom de tinkers  ; ces rôdeurs enlevèrent l’enfant et s’enfuirent au plus vite dans la forêt voisine pour se soustraire aux recherches. Heureusement, on ne tarda pas à constater la disparition du jeune Adam  ; M. Douglas, accompagné de ses gens, se mit aussitôt à la poursuite des malfaiteurs et il fut assez heureux pour leur arracher leur captif qu’il remit sain et sauf dans les bras de sa mère affolée.
 
Le reste de l’enfance de Smith se passa sans incidents. Il reçut les premiers rudiments de son éducation sous les yeux mêmes de sa mère, à l’école de Kirkaldy, qui, dirigée par un homme consciencieux et actif, M. David Miller, jouissait alors d’une réputation assez étendue. Dès cette époque, il se faisait remarquer pour sa mémoire étonnante, servie par une véritable passion pour les livres, et il consacrait déjà à l’étude ses heures de récréation, sans se mêler jamais aux jeux de ses condisciples  ; d’ailleurs sa complexion délicate lui eût interdit les exercices violents et elle l’eût mis dans un état d’infériorité continuelle à l’égard de ses camarades. Il passait son temps à lire, à observer ou à réfléchir.
 
Déjà il avait pris l’habitude de parler seul, d’être distrait en compagnie, et ces singularités, s’aggravant avec l’âge, devaient donner plus tard un caractère parfois bizarre à sa physionomie. Cependant ses camarades le tournaient peu en ridicule  ; il était si bon, si généreux, toujours prêt à rendre service, que chacun l’aimait, et on lui évitait ces sarcasmes, quelquefois pénibles et souvent impitoyables, que se décochent les écoliers entre eux...
 
 

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