Author: | Jean-Antoine Chaptal | ISBN: | 1230000233468 |
Publisher: | Jean-Antoine Chaptal | Publication: | April 15, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jean-Antoine Chaptal |
ISBN: | 1230000233468 |
Publisher: | Jean-Antoine Chaptal |
Publication: | April 15, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
EXTRAIT:
SANS l’agriculture, les hommes vivraient errans sur le globe, se disputant entre eux la dépouille des animaux et quelques fruits sauvages : on ne connaîtrait ni société ni patrie.
En multipliant les subsistances, l’agriculture a permis aux habitans de la terre de se réunir pour se prêter des secours mutuels : tandis que les uns travaillent le sol pour le forcer à produire, les autres cultivent les arts qui fournissent à la société les produits industriels dont elle a besoin. C’est ainsi que, par des échanges et des communications réciproques, furent créés le commerce et la civilisation.
Si le séjour des cités, la vie sédentaire et la pratique de plusieurs arts, amollissent et énervent une portion de l’espèce humaine, l’agriculture conserve la population des campagnes dans un état de force, de santé et de bonnes mœurs, qui répare sans cesse la partie dégénérée de la société ; et ce n’est pas là un de ses moindres bienfaits.
EXTRAIT:
SANS l’agriculture, les hommes vivraient errans sur le globe, se disputant entre eux la dépouille des animaux et quelques fruits sauvages : on ne connaîtrait ni société ni patrie.
En multipliant les subsistances, l’agriculture a permis aux habitans de la terre de se réunir pour se prêter des secours mutuels : tandis que les uns travaillent le sol pour le forcer à produire, les autres cultivent les arts qui fournissent à la société les produits industriels dont elle a besoin. C’est ainsi que, par des échanges et des communications réciproques, furent créés le commerce et la civilisation.
Si le séjour des cités, la vie sédentaire et la pratique de plusieurs arts, amollissent et énervent une portion de l’espèce humaine, l’agriculture conserve la population des campagnes dans un état de force, de santé et de bonnes mœurs, qui répare sans cesse la partie dégénérée de la société ; et ce n’est pas là un de ses moindres bienfaits.