Author: | Mathias Folley | ISBN: | 9782390092612 |
Publisher: | La Boîte à Pandore | Publication: | June 13, 2017 |
Imprint: | La Boîte à Pandore | Language: | French |
Author: | Mathias Folley |
ISBN: | 9782390092612 |
Publisher: | La Boîte à Pandore |
Publication: | June 13, 2017 |
Imprint: | La Boîte à Pandore |
Language: | French |
« Quasiment toutes les conneries que l’on associe à l’alcool, je les ai faites, et parfois refaites, ainsi que bien d’autres plus insolites. »
« Je cite en vrac : relations sexuelles à (très hauts) risques, adultère, réveil à côté d’une inconnue, réveil sur mon palier, dans des toilettes, insultes à ma mère, accidents de voiture (deux), scandales en public, humiliations, automutilation, larcins divers, funambule sur un balcon, dégradation d’un lieu de culte, cigarettes (par paquets entiers), cannabis (bien sûr), coke (un peu) et champignons hallucinogènes (un peu plus). Tout ce qui suit est véridique. Ce sera parfois drôle, je le pense. Toujours pathétique, je le crains. Et libérateur, je l’espère. »
Le binge drinking, c’est cette tendance chez les jeunes qui consiste à boire de façon excessive en un court laps de temps. Appelé aussi « biture express », « beuverie effrénée » ou encore « alcoolisation massive », ce phénomène de société est un véritable fléau qui touche un public de plus en plus jeune et entraîne de nombreux comas éthyliques parfois mortels.
Postface de Sylvie Quoistiaux, médecin spécialiste de l’alcoolisme et membre active de la Cellule Alcool de la Société Scientifique de Médecine Générale.
Au travers de cette plongée dans ses années de fêtes estudiantines débauchées et, plus tard, de soirées mondaines sur-alcoolisées, Mathias Folley nous livre un témoignage cru et teinté d’humour qui vous aidera à comprendre ce qui anime cette génération qui boit à outrance.
EXTRAIT
J’ai 35 ans et ça fait vingt ans, presque jour pour jour, que j’ai commencé à boire. Vingt ans que je me mets au moins une mine par semaine. Et pas des petites bitures de soirées pyjamas ; celles avec un B majuscule, qui t’anesthésient un docker polonais pour quarante-huit heures.
« Je suis alcoolique. » J’ai prononcé cette phrase une fois, il y a des années, dans une réunion des AA. où j’accompagnais un ami. À l’époque, je ne pensais pas ce que je disais. Je pensais : « Vous, vous êtes alcooliques. Moi, je suis un fêtard. Nuance. »
Puis un jour, le jour J, j’ai eu un déclic. Une idée lancinante a accaparé mon esprit : « Si je continue à picoler, il va m’arriver quelque chose de grave. » Comme si Bacchus m’avait prévenu que la bénédiction qu’il m’avait accordée toutes ces années était périmée.
Ce jour-là, j’ai listé mentalement les conneries que j’avais faites quand j’avais bu. Comme ça, pour voir. Ça m’a fait peur. Très peur. À peine deux minutes d’inventaire et le mot « miracle » m’a sauté aux yeux. Parce que c’est un véritable miracle que je n’écrive pas ces lignes dans une chambre d’hôpital, un asile ou une cellule.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Un livre à la fois amusant mais aussi, et surtout, intéressant qui nous pousse à réfléchir sur notre propre consommation d’alcool, sur sa place dans notre société, dans nos vies et son impact social. - Marie Nihoul, Plaisirs de lire
Si l’auteur a écrit ce livre comme thérapie à ses problèmes d’alcool, il l’a aussi fait pour divertir et amuser le lecteur qui se retrouvera (ou retrouvera une connaissance) évidemment dans l’une ou l’autre histoire : les premières dégustations d’alcools répugnants à l’adolescence, les anciens étudiants baptisés dans la rubrique Folklore et Guindaille (malgré que l’auteur ne le soit pas), les habitués du cimetière d’Ixelles dans le chapitre « Blanc-Mousse », l’alcool dans le cadre du travail, etc. - Loïc Smars, Suricate Magazine
À PROPOS DE L'AUTEUR
Après des études de droit, Mathias Folley est devenu avocat d’affaires. Aujourd’hui, ses années de binge drinking appartiennent au passé.
« Quasiment toutes les conneries que l’on associe à l’alcool, je les ai faites, et parfois refaites, ainsi que bien d’autres plus insolites. »
« Je cite en vrac : relations sexuelles à (très hauts) risques, adultère, réveil à côté d’une inconnue, réveil sur mon palier, dans des toilettes, insultes à ma mère, accidents de voiture (deux), scandales en public, humiliations, automutilation, larcins divers, funambule sur un balcon, dégradation d’un lieu de culte, cigarettes (par paquets entiers), cannabis (bien sûr), coke (un peu) et champignons hallucinogènes (un peu plus). Tout ce qui suit est véridique. Ce sera parfois drôle, je le pense. Toujours pathétique, je le crains. Et libérateur, je l’espère. »
Le binge drinking, c’est cette tendance chez les jeunes qui consiste à boire de façon excessive en un court laps de temps. Appelé aussi « biture express », « beuverie effrénée » ou encore « alcoolisation massive », ce phénomène de société est un véritable fléau qui touche un public de plus en plus jeune et entraîne de nombreux comas éthyliques parfois mortels.
Postface de Sylvie Quoistiaux, médecin spécialiste de l’alcoolisme et membre active de la Cellule Alcool de la Société Scientifique de Médecine Générale.
Au travers de cette plongée dans ses années de fêtes estudiantines débauchées et, plus tard, de soirées mondaines sur-alcoolisées, Mathias Folley nous livre un témoignage cru et teinté d’humour qui vous aidera à comprendre ce qui anime cette génération qui boit à outrance.
EXTRAIT
J’ai 35 ans et ça fait vingt ans, presque jour pour jour, que j’ai commencé à boire. Vingt ans que je me mets au moins une mine par semaine. Et pas des petites bitures de soirées pyjamas ; celles avec un B majuscule, qui t’anesthésient un docker polonais pour quarante-huit heures.
« Je suis alcoolique. » J’ai prononcé cette phrase une fois, il y a des années, dans une réunion des AA. où j’accompagnais un ami. À l’époque, je ne pensais pas ce que je disais. Je pensais : « Vous, vous êtes alcooliques. Moi, je suis un fêtard. Nuance. »
Puis un jour, le jour J, j’ai eu un déclic. Une idée lancinante a accaparé mon esprit : « Si je continue à picoler, il va m’arriver quelque chose de grave. » Comme si Bacchus m’avait prévenu que la bénédiction qu’il m’avait accordée toutes ces années était périmée.
Ce jour-là, j’ai listé mentalement les conneries que j’avais faites quand j’avais bu. Comme ça, pour voir. Ça m’a fait peur. Très peur. À peine deux minutes d’inventaire et le mot « miracle » m’a sauté aux yeux. Parce que c’est un véritable miracle que je n’écrive pas ces lignes dans une chambre d’hôpital, un asile ou une cellule.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Un livre à la fois amusant mais aussi, et surtout, intéressant qui nous pousse à réfléchir sur notre propre consommation d’alcool, sur sa place dans notre société, dans nos vies et son impact social. - Marie Nihoul, Plaisirs de lire
Si l’auteur a écrit ce livre comme thérapie à ses problèmes d’alcool, il l’a aussi fait pour divertir et amuser le lecteur qui se retrouvera (ou retrouvera une connaissance) évidemment dans l’une ou l’autre histoire : les premières dégustations d’alcools répugnants à l’adolescence, les anciens étudiants baptisés dans la rubrique Folklore et Guindaille (malgré que l’auteur ne le soit pas), les habitués du cimetière d’Ixelles dans le chapitre « Blanc-Mousse », l’alcool dans le cadre du travail, etc. - Loïc Smars, Suricate Magazine
À PROPOS DE L'AUTEUR
Après des études de droit, Mathias Folley est devenu avocat d’affaires. Aujourd’hui, ses années de binge drinking appartiennent au passé.