Author: | Germaine de Staël-Holstein | ISBN: | 1230002161211 |
Publisher: | NA | Publication: | February 15, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Germaine de Staël-Holstein |
ISBN: | 1230002161211 |
Publisher: | NA |
Publication: | February 15, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu. Corinne est un ouvrage au double sujet : « C ’est une composition de génie dans laquelle deux œuvres différentes, un roman et un tableau de l’Italie, ont été fondues ensemble.
Ce livre contient une table des matières dynamique. Extrait : Oswald lord Nelvil, pair d’Écosse, partit d’Édimbourg pour se rendre en Italie pendant l’hiver de 1794 à 1795. Il avait une figure noble et belle, beaucoup d’esprit, un grand nom, une fortune, indépendante ; mais sa santé était altérée par un profond sentiment de peine, et les médecins, craignant que sa poitrine ne fût attaquée, lui avaient ordonné l’air du midi. Il suivit leurs conseils, bien qu’il mît peu d’intérêt à la conservation de ses jours. Il espérait du moins trouver quelque distraction dans la diversité des objets qu’il allait voir. La plus intime de toutes les douleurs, la perte d’un père, était la cause de sa maladie ; circonstances cruelles, des remords inspirés par des scrupules délicats aigrissaient encore ses regrets, et l’imagination y mêlait ses fantômes. Quand on souffre, on se persuade aisément que l’on est coupable, et les violents chagrins portent le trouble jusques dans la conscience.
À vingt-cinq ans il était découragé de la vie ; son esprit jugeait tout d’avance, et sa sensibilité blessée, ne goûtait plus les illusions du cœur. Personne ne se montrait plus que lui complaisant et dévoué pour ses amis quand il pouvait leur rendre service ; mais rien ne lui causait un sentiment de plaisir, pas même le bien qu’il faisait ; il sacrifiait sans cesse .....
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu. Corinne est un ouvrage au double sujet : « C ’est une composition de génie dans laquelle deux œuvres différentes, un roman et un tableau de l’Italie, ont été fondues ensemble.
Ce livre contient une table des matières dynamique. Extrait : Oswald lord Nelvil, pair d’Écosse, partit d’Édimbourg pour se rendre en Italie pendant l’hiver de 1794 à 1795. Il avait une figure noble et belle, beaucoup d’esprit, un grand nom, une fortune, indépendante ; mais sa santé était altérée par un profond sentiment de peine, et les médecins, craignant que sa poitrine ne fût attaquée, lui avaient ordonné l’air du midi. Il suivit leurs conseils, bien qu’il mît peu d’intérêt à la conservation de ses jours. Il espérait du moins trouver quelque distraction dans la diversité des objets qu’il allait voir. La plus intime de toutes les douleurs, la perte d’un père, était la cause de sa maladie ; circonstances cruelles, des remords inspirés par des scrupules délicats aigrissaient encore ses regrets, et l’imagination y mêlait ses fantômes. Quand on souffre, on se persuade aisément que l’on est coupable, et les violents chagrins portent le trouble jusques dans la conscience.
À vingt-cinq ans il était découragé de la vie ; son esprit jugeait tout d’avance, et sa sensibilité blessée, ne goûtait plus les illusions du cœur. Personne ne se montrait plus que lui complaisant et dévoué pour ses amis quand il pouvait leur rendre service ; mais rien ne lui causait un sentiment de plaisir, pas même le bien qu’il faisait ; il sacrifiait sans cesse .....