Author: | Irène Némirovsky | ISBN: | 1230000300860 |
Publisher: | NA | Publication: | February 16, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Irène Némirovsky |
ISBN: | 1230000300860 |
Publisher: | NA |
Publication: | February 16, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Le roman commence par une discussion entre deux associés, David Golder, 68 ans, et Marcus, dans laquelle on perçoit l'âpreté des enjeux capitalistes. David, riche, et juif (comme l'auteur), nous est décrit comme un être rapace et implacable. Il met fin à son association avec Marcus et, au matin, il apprend son suicide. Après l'enterrement, il rejoint sa femme et sa fille à Biarritz, toutes deux écervelées, oisives et dépensières, ne pensant qu'à tirer de l'argent de Golder.
Extrait: – Non, dit Golder.
Il leva brusquement l’abat-jour, de façon à rabattre toute la lumière de la lampe sur le visage de Simon Marcus, assis en face de lui, de l’autre côté de la table. Un moment, il regarda les plis, les rides, qui couraient sur toute la longue figure foncée de Marcus, dès que remuaient ses lèvres ou ses paupières, comme sur une eau sombre, agitée par le vent. Mais les yeux lourds, endormis d’Oriental, demeuraient calmes, ennuyés, indifférents. Un visage clos comme un mur. Golder abaissa avec précaution la tige de métal flexible qui soutenait la lampe.
– À cent, Golder ? Tu as bien compté ? C’est un prix, dit Marcus.
Golder murmura de nouveau :
– Non.
Le roman commence par une discussion entre deux associés, David Golder, 68 ans, et Marcus, dans laquelle on perçoit l'âpreté des enjeux capitalistes. David, riche, et juif (comme l'auteur), nous est décrit comme un être rapace et implacable. Il met fin à son association avec Marcus et, au matin, il apprend son suicide. Après l'enterrement, il rejoint sa femme et sa fille à Biarritz, toutes deux écervelées, oisives et dépensières, ne pensant qu'à tirer de l'argent de Golder.
Extrait: – Non, dit Golder.
Il leva brusquement l’abat-jour, de façon à rabattre toute la lumière de la lampe sur le visage de Simon Marcus, assis en face de lui, de l’autre côté de la table. Un moment, il regarda les plis, les rides, qui couraient sur toute la longue figure foncée de Marcus, dès que remuaient ses lèvres ou ses paupières, comme sur une eau sombre, agitée par le vent. Mais les yeux lourds, endormis d’Oriental, demeuraient calmes, ennuyés, indifférents. Un visage clos comme un mur. Golder abaissa avec précaution la tige de métal flexible qui soutenait la lampe.
– À cent, Golder ? Tu as bien compté ? C’est un prix, dit Marcus.
Golder murmura de nouveau :
– Non.