Doit-on le dire ?

Fiction & Literature, Drama, Anthologies, Nonfiction, Entertainment
Cover of the book Doit-on le dire ? by Alfred Duru, Eugène Labiche, Alfred Duru
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: Alfred Duru, Eugène Labiche ISBN: 1230000824897
Publisher: Alfred Duru Publication: December 3, 2015
Imprint: Language: French
Author: Alfred Duru, Eugène Labiche
ISBN: 1230000824897
Publisher: Alfred Duru
Publication: December 3, 2015
Imprint:
Language: French

EXTRAIT:

ACTE I

Un petit salon chez le marquis. — Porte au fond. — Portes à droite et à gauche dans le pan coupé. — Deux autres portes latérales. — À gauche, une cheminée ; à droite, une table avec tout ce qu’il faut pour écrire ; près de la cheminée, un porte-cannes. — À droite et à gauche de la porte du fond, deux petites consoles.

Scène première

Blanche ; puis Dupaillon

Au lever du rideau, Blanche parlant à la cantonade par la porte du pan coupé de gauche.

Blanche, à la cantonade.

Oui, mon ami… habillez-vous et revenez bien vite pour la signature du contrat… (Redescendant en scène.) J’ai cru qu’il ne s’en irait pas. (Frappant à la porte de droite.), Monsieur Dupaillon !

Dupaillon, paraissant.

Est-il parti ?

Blanche.

Oui ; mais vous finirez par me compromettre… Si le marquis vous avait surpris… il est très jaloux.

Dupaillon.

J’avais un prétexte. Après le petit incendie qui a eu lieu hier ici, il était tout naturel que je vinsse prendre de vos nouvelles. (D’un air soupçonneux.) C’est singulier !… j’avais cru reconnaître la voix de M. Crapote.

Blanche.

Vous le voyez partout… Est-ce que vous en seriez jaloux ?

Dupaillon.

J’en aurais peut-être le droit : je suis plus ancien que lui, son supérieur en grade… je suis chancelier et il n’est que vice-chancelier… Néanmoins, le marquis a trouvé à propos de le décorer et je ne le suis pas… Je ne sais quels services exceptionnels il a pu rendre…

Blanche.

Vous êtes un ingrat… Sachez, monsieur Dupaillon, que j’aime à honorer les personnes qui me témoignent quelque sympathie… et, aujourd’hui même, il serait possible que le marquis rendît justice à votre mérite…

Dupaillon.

Vraiment ? Oh ! vous êtes adorable !

Il lui embrasse la main.

Blanche.

Partez ! Si l’on vous surprenait…

Dupaillon.

J’obéis… et pourtant j’ai encore tant de choses à vous dire… Je vous écrirai ! Je vous reverrai à la mairie.

View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart

EXTRAIT:

ACTE I

Un petit salon chez le marquis. — Porte au fond. — Portes à droite et à gauche dans le pan coupé. — Deux autres portes latérales. — À gauche, une cheminée ; à droite, une table avec tout ce qu’il faut pour écrire ; près de la cheminée, un porte-cannes. — À droite et à gauche de la porte du fond, deux petites consoles.

Scène première

Blanche ; puis Dupaillon

Au lever du rideau, Blanche parlant à la cantonade par la porte du pan coupé de gauche.

Blanche, à la cantonade.

Oui, mon ami… habillez-vous et revenez bien vite pour la signature du contrat… (Redescendant en scène.) J’ai cru qu’il ne s’en irait pas. (Frappant à la porte de droite.), Monsieur Dupaillon !

Dupaillon, paraissant.

Est-il parti ?

Blanche.

Oui ; mais vous finirez par me compromettre… Si le marquis vous avait surpris… il est très jaloux.

Dupaillon.

J’avais un prétexte. Après le petit incendie qui a eu lieu hier ici, il était tout naturel que je vinsse prendre de vos nouvelles. (D’un air soupçonneux.) C’est singulier !… j’avais cru reconnaître la voix de M. Crapote.

Blanche.

Vous le voyez partout… Est-ce que vous en seriez jaloux ?

Dupaillon.

J’en aurais peut-être le droit : je suis plus ancien que lui, son supérieur en grade… je suis chancelier et il n’est que vice-chancelier… Néanmoins, le marquis a trouvé à propos de le décorer et je ne le suis pas… Je ne sais quels services exceptionnels il a pu rendre…

Blanche.

Vous êtes un ingrat… Sachez, monsieur Dupaillon, que j’aime à honorer les personnes qui me témoignent quelque sympathie… et, aujourd’hui même, il serait possible que le marquis rendît justice à votre mérite…

Dupaillon.

Vraiment ? Oh ! vous êtes adorable !

Il lui embrasse la main.

Blanche.

Partez ! Si l’on vous surprenait…

Dupaillon.

J’obéis… et pourtant j’ai encore tant de choses à vous dire… Je vous écrirai ! Je vous reverrai à la mairie.

More books from Entertainment

Cover of the book Holding On to the Air by Alfred Duru, Eugène Labiche
Cover of the book Surfacing by Alfred Duru, Eugène Labiche
Cover of the book H. G. Wells: The Complete Novels - The Time Machine, The War of the Worlds, The Invisible Man, The Island of Doctor Moreau, When The Sleeper Wakes, A Modern Utopia and much more… by Alfred Duru, Eugène Labiche
Cover of the book Suvarna-Padma, the Golden Lotus by Alfred Duru, Eugène Labiche
Cover of the book Hamlet de William Shakespeare (Guía de lectura) by Alfred Duru, Eugène Labiche
Cover of the book Klaus Kinski, Beast of Cinema by Alfred Duru, Eugène Labiche
Cover of the book The Journalist of the Magdalena by Alfred Duru, Eugène Labiche
Cover of the book Musical Emotions Explained by Alfred Duru, Eugène Labiche
Cover of the book Bettine by Alfred Duru, Eugène Labiche
Cover of the book Qui a la plus grosse ?... Et autres records sexuels by Alfred Duru, Eugène Labiche
Cover of the book 20 Traditional Christmas Carols For Oboe: Book 1 by Alfred Duru, Eugène Labiche
Cover of the book Bottleneck Blues Volume 1 by Alfred Duru, Eugène Labiche
Cover of the book Rubik's Cube: How to Solve the Shepherd Cube and Tartan Cube by Alfred Duru, Eugène Labiche
Cover of the book Beethoven - Selected Piano Works (Songbook) by Alfred Duru, Eugène Labiche
Cover of the book Before They Were Belly Dancers by Alfred Duru, Eugène Labiche
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy