Author: | Delly | ISBN: | 1230000647380 |
Publisher: | pb | Publication: | September 5, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Delly |
ISBN: | 1230000647380 |
Publisher: | pb |
Publication: | September 5, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Cette séduction s’exerçait visiblement sur tous ceux qui l’entouraient
en ce moment, échangeant avec lui des poignées de main, ripostant,
les uns spirituellement, les autres platement, à ses mots étincelants, qui
étaient de l’esprit français le plus fin, le plus exquis, – un vrai régal ! ainsi
que le disait une fois de plus un de ses parents, le comte d’Essil, homme
d’un certain âge, à mine spirituelle et fine, en se penchant à l’oreille d’un
jeune Russe, ami intime de M. de Ghiliac.
Le prince Sterkine approuva d’un geste enthousiaste, en dirigeant ses
yeux bleus, clairs et francs, vers cet ami qu’il admirait aveuglément.
À ce moment, M. de Ghiliac, ayant satisfait à ses devoirs de politesse,
s’avançait vers M. d’Essil :
— Avez-vous une voiture, mon cousin ?
À tous les dons reçus du ciel, il joignait encore une voix chaude, aux
inflexions singulièrement charmeuses, et dont il savait faire jouer toutes
les notes avec une incomparable souplesse.
— Oui, mon cher, un taxi m’a?end.
— Ne préférez-vous pas que je vous me?e chez vous en passant ?
— J’accepte avec plaisir, d’autant plus que j’apprécie fort vos automobiles...
Cette séduction s’exerçait visiblement sur tous ceux qui l’entouraient
en ce moment, échangeant avec lui des poignées de main, ripostant,
les uns spirituellement, les autres platement, à ses mots étincelants, qui
étaient de l’esprit français le plus fin, le plus exquis, – un vrai régal ! ainsi
que le disait une fois de plus un de ses parents, le comte d’Essil, homme
d’un certain âge, à mine spirituelle et fine, en se penchant à l’oreille d’un
jeune Russe, ami intime de M. de Ghiliac.
Le prince Sterkine approuva d’un geste enthousiaste, en dirigeant ses
yeux bleus, clairs et francs, vers cet ami qu’il admirait aveuglément.
À ce moment, M. de Ghiliac, ayant satisfait à ses devoirs de politesse,
s’avançait vers M. d’Essil :
— Avez-vous une voiture, mon cousin ?
À tous les dons reçus du ciel, il joignait encore une voix chaude, aux
inflexions singulièrement charmeuses, et dont il savait faire jouer toutes
les notes avec une incomparable souplesse.
— Oui, mon cher, un taxi m’a?end.
— Ne préférez-vous pas que je vous me?e chez vous en passant ?
— J’accepte avec plaisir, d’autant plus que j’apprécie fort vos automobiles...