Author: | Honore de Balzac | ISBN: | 1230000578585 |
Publisher: | pb | Publication: | July 29, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Honore de Balzac |
ISBN: | 1230000578585 |
Publisher: | pb |
Publication: | July 29, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Les moulins assis sur les rivières de Provins allaient déjà. Leur bruit répété par
les échos de la haute ville, en harmonie avec l’air vif, avec les pimpantes
clartés du matin, accusait la profondeur du silence qui perme?ait d’entendre
les ferrailles d’une diligence, à une lieue, sur la grande route. Les
deux plus longues lignes de maisons séparées par un couvert de tilleuls
offrent des constructions naïves où se révèle l’existence paisible et définie
des bourgeois. En cet endroit, nulle trace de commerce. A peine y
voyait-on alors les luxueuses portes cochères des gens riches ! s’il y en
avait, elles tournaient rarement sur leurs gonds, excepté celle de monsieur
Martener, un médecin obligé d’avoir son cabriolet et de s’en servir.
?elques façades étaient ornées d’un cordon de vigne, d’autres de rosiers
à haute tige qui montaient jusqu’au premier étage où leurs fleurs parfumaient
les croisées de leurs grosses touffes clairsemées. Un bout de ce?e
place arrive presque à la grande rue de la basse ville. L’autre bout est barré
par une rue parallèle à ce?e grande rue et dont les jardins s’étendent sur
une des deux rivières qui arrosent la vallée de Provins...
Les moulins assis sur les rivières de Provins allaient déjà. Leur bruit répété par
les échos de la haute ville, en harmonie avec l’air vif, avec les pimpantes
clartés du matin, accusait la profondeur du silence qui perme?ait d’entendre
les ferrailles d’une diligence, à une lieue, sur la grande route. Les
deux plus longues lignes de maisons séparées par un couvert de tilleuls
offrent des constructions naïves où se révèle l’existence paisible et définie
des bourgeois. En cet endroit, nulle trace de commerce. A peine y
voyait-on alors les luxueuses portes cochères des gens riches ! s’il y en
avait, elles tournaient rarement sur leurs gonds, excepté celle de monsieur
Martener, un médecin obligé d’avoir son cabriolet et de s’en servir.
?elques façades étaient ornées d’un cordon de vigne, d’autres de rosiers
à haute tige qui montaient jusqu’au premier étage où leurs fleurs parfumaient
les croisées de leurs grosses touffes clairsemées. Un bout de ce?e
place arrive presque à la grande rue de la basse ville. L’autre bout est barré
par une rue parallèle à ce?e grande rue et dont les jardins s’étendent sur
une des deux rivières qui arrosent la vallée de Provins...