Plongez dans la fin des années 70 aux côté de Jacques à la recherche de son idéal amoureux
Roman sur fond de rugby, entre Paris et Edimbourg, où le jeu à 15 et les amours difficiles se croisent, Flowers of Scotland nous entraîne dans l’intimité du narrateur à la poursuite de l’idéal amoureux. De Mary l’écossaise à Angéla la danseuse du Moulin Rouge, le destin sera cruel pour ces jeunes femmes…
Écrites à la première personne, ces chroniques douces-amères sont l’occasion pour l’auteur d’un retour sur sa jeunesse. Tel le rebond imprévisible du ballon ovale, elles nous mènent à la rencontre de ceux et celles qui ont croisé son chemin à la fin des années 70. Personnalités du Paris de l’époque, femmes séduites, aimées et perdues, copains… peuplent un univers où langues et cultures se mêlent et s’emmêlent au nom d’une passion partagée.
« Flowers of Scotland », hymne écossais entonné par le public avant les matchs de rugby de l’Equipe d’Ecosse, est d’abord un hymne à la vie, une exhortation à ne jamais renoncer. Comme les Scots, le narrateur poursuit sa quête avec détermination, quoi qu’il lui arrive. Avec un humour distancié, Jacques Gabillon sait nous faire sourire et nous émouvoir jusqu’aux larmes. Une écriture sans fard, sereine et bouleversante.
Un nouveau talent, une œuvre à découvrir et à partager.
EXTRAIT
J’avais décidé de passer l’hiver avec Jules. Pas n’importe quel Jules, du genre César ou ceux de la république des Jules, non, le plus spirituel, le plus admirable, le plus naturel : Jules Renard ! Vingt ans passés j’avais lu son journal et ses mille deux cents pages, j’étais même allé, à Chitry les Mines dans la Nièvre. Je revoyais avec précision la dame roulant les ‘’R’’ comme un torrent de montagne, me montrant sa tombe simple et au loin la Gloriette où, disait-elle : « il avait écrit ses plus grrrrrands chefs-d’ œuvre ! »
Il faut bien un bon hiver pour lire son journal et prendre des notes, avec ses citations toutes plus justes, drôles, pleines de bon sens sur aussi bien : les hommes que les bêtes, la nature, Dieu, les sentiments, le théâtre, la littérature et une vie n’y suffirait pas à mémoriser le tiers du quart d’une sélection toute relative.
Malheureusement pour moi, ayant à peine commencé la lecture, une nouvelle sur le Web, me bouleversa. Jacky Bouquet venait de mourir.
L’ange blond du quinze de France, du début des années soixante, l’emblématique joueur du Club Sportif de Vienne avait quitté à jamais son Dauphiné natal.
Plongez dans la fin des années 70 aux côté de Jacques à la recherche de son idéal amoureux
Roman sur fond de rugby, entre Paris et Edimbourg, où le jeu à 15 et les amours difficiles se croisent, Flowers of Scotland nous entraîne dans l’intimité du narrateur à la poursuite de l’idéal amoureux. De Mary l’écossaise à Angéla la danseuse du Moulin Rouge, le destin sera cruel pour ces jeunes femmes…
Écrites à la première personne, ces chroniques douces-amères sont l’occasion pour l’auteur d’un retour sur sa jeunesse. Tel le rebond imprévisible du ballon ovale, elles nous mènent à la rencontre de ceux et celles qui ont croisé son chemin à la fin des années 70. Personnalités du Paris de l’époque, femmes séduites, aimées et perdues, copains… peuplent un univers où langues et cultures se mêlent et s’emmêlent au nom d’une passion partagée.
« Flowers of Scotland », hymne écossais entonné par le public avant les matchs de rugby de l’Equipe d’Ecosse, est d’abord un hymne à la vie, une exhortation à ne jamais renoncer. Comme les Scots, le narrateur poursuit sa quête avec détermination, quoi qu’il lui arrive. Avec un humour distancié, Jacques Gabillon sait nous faire sourire et nous émouvoir jusqu’aux larmes. Une écriture sans fard, sereine et bouleversante.
Un nouveau talent, une œuvre à découvrir et à partager.
EXTRAIT
J’avais décidé de passer l’hiver avec Jules. Pas n’importe quel Jules, du genre César ou ceux de la république des Jules, non, le plus spirituel, le plus admirable, le plus naturel : Jules Renard ! Vingt ans passés j’avais lu son journal et ses mille deux cents pages, j’étais même allé, à Chitry les Mines dans la Nièvre. Je revoyais avec précision la dame roulant les ‘’R’’ comme un torrent de montagne, me montrant sa tombe simple et au loin la Gloriette où, disait-elle : « il avait écrit ses plus grrrrrands chefs-d’ œuvre ! »
Il faut bien un bon hiver pour lire son journal et prendre des notes, avec ses citations toutes plus justes, drôles, pleines de bon sens sur aussi bien : les hommes que les bêtes, la nature, Dieu, les sentiments, le théâtre, la littérature et une vie n’y suffirait pas à mémoriser le tiers du quart d’une sélection toute relative.
Malheureusement pour moi, ayant à peine commencé la lecture, une nouvelle sur le Web, me bouleversa. Jacky Bouquet venait de mourir.
L’ange blond du quinze de France, du début des années soixante, l’emblématique joueur du Club Sportif de Vienne avait quitté à jamais son Dauphiné natal.