Author: | Gabriel Mauriere | ISBN: | 1230001361896 |
Publisher: | HF | Publication: | September 27, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Gabriel Mauriere |
ISBN: | 1230001361896 |
Publisher: | HF |
Publication: | September 27, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait : — C’est pourtant là… Quand il y a un trou, il y a un trou. Et il y a plus de trou… Hé ! toi, mon pote, viens voir.
Le soldat interpellé feignait de ne pas entendre, mais l’ivrogne insista, s’accrocha à lui comme à une bouée.
— Mon pote, tu pourrais pas me dire pourquoi y a plus de trou ?
Et il montrait à son camarade le cône blanc d’une tente dont il cherchait vainement l’ouverture.
— Tu es du mauvais côté. Fais le tour.
Il l’emmena par le bras, entr’ouvrit la toile. Une bouffée d’odeurs chaudes et fortes lui souffla à la figure ; on ronflait à l’intérieur.
— Voilà, va te coucher.
— Ben, mon vieux, t’y vois clair, toi. Ah ! c’est toi, le notaire ? Les notaires, tu sais, c’est des vaches. Y en a un que sans lui j’en aurais des ronds ! Ah ! le voleux ! C’est des vaches, que je te dis…
Et il fit le geste de tordre le cou, puis il se ressaisit un instant :
— Je te dis ça, tu comprends, parce que toi, t’es un notaire, mais t’es un frère. Toi, t’es un pote. Tiens, c’est pas core fermé chez la Maltournée. Je paie un litre. Toi, t’es notaire, mais t’es pas vache… Alors, tu sais, moi, les types qui sont pas vaches…
Mais l’autre se dégagea.
Ce livre est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait : — C’est pourtant là… Quand il y a un trou, il y a un trou. Et il y a plus de trou… Hé ! toi, mon pote, viens voir.
Le soldat interpellé feignait de ne pas entendre, mais l’ivrogne insista, s’accrocha à lui comme à une bouée.
— Mon pote, tu pourrais pas me dire pourquoi y a plus de trou ?
Et il montrait à son camarade le cône blanc d’une tente dont il cherchait vainement l’ouverture.
— Tu es du mauvais côté. Fais le tour.
Il l’emmena par le bras, entr’ouvrit la toile. Une bouffée d’odeurs chaudes et fortes lui souffla à la figure ; on ronflait à l’intérieur.
— Voilà, va te coucher.
— Ben, mon vieux, t’y vois clair, toi. Ah ! c’est toi, le notaire ? Les notaires, tu sais, c’est des vaches. Y en a un que sans lui j’en aurais des ronds ! Ah ! le voleux ! C’est des vaches, que je te dis…
Et il fit le geste de tordre le cou, puis il se ressaisit un instant :
— Je te dis ça, tu comprends, parce que toi, t’es un notaire, mais t’es un frère. Toi, t’es un pote. Tiens, c’est pas core fermé chez la Maltournée. Je paie un litre. Toi, t’es notaire, mais t’es pas vache… Alors, tu sais, moi, les types qui sont pas vaches…
Mais l’autre se dégagea.