Author: | Eugène Simon | ISBN: | 1230000276897 |
Publisher: | JCA | Publication: | October 27, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Eugène Simon |
ISBN: | 1230000276897 |
Publisher: | JCA |
Publication: | October 27, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Des génies tels que Pascal, Leibnitz, Bacon ont dit du genre humain qu’il doit être considéré comme un seul homme qui vivrait toujours et apprendrait continuellement. Ce qu’ils ont avancé de l’humanité prise dans son ensemble peut également s’entendre de cette humanité plus restreinte qu’on appelle une famille. Tous les jours, nos savants recueillent des faits, observent des phénomènes, auxquels ils ont donné le nom d’atavisme, qui révèlent bien, en effet, entre toutes les générations, une solidarité tellement étroite que, de là à l’unité et à l’identité énoncées par Pascal, Leibnitz, Bacon, — aux noms desquels il faut ajouter celui de P. Leroux, — il n’y a vraiment qu’un pas. Si donc ce qu’ils ont dit de l’humanité en général est vrai d’une famille, à plus forte raison cela est-il vrai de cette famille plus grande qu’on appelle une nation. — Toutes les nations anciennes dont nous avons gardé le souvenir ont disparu. Une seule vit encore, et elle est ainsi devenue l’aînée de celles qui existent actuellement. Mais elle n’est pas connue. On peut dire, il est vrai, que toutes les nations héritent les unes des autres et que, par conséquent, la France, l’Angleterre, la Russie même, ont des origines aussi reculées qu’il soit possible de les imaginer ; mais tandis que les nations modernes n’ont hérité des anciennes qu’en ligne collatérale, celle dont nous allons nous occuper a hérité en ligne directe des générations qui l’ont formée.
Des génies tels que Pascal, Leibnitz, Bacon ont dit du genre humain qu’il doit être considéré comme un seul homme qui vivrait toujours et apprendrait continuellement. Ce qu’ils ont avancé de l’humanité prise dans son ensemble peut également s’entendre de cette humanité plus restreinte qu’on appelle une famille. Tous les jours, nos savants recueillent des faits, observent des phénomènes, auxquels ils ont donné le nom d’atavisme, qui révèlent bien, en effet, entre toutes les générations, une solidarité tellement étroite que, de là à l’unité et à l’identité énoncées par Pascal, Leibnitz, Bacon, — aux noms desquels il faut ajouter celui de P. Leroux, — il n’y a vraiment qu’un pas. Si donc ce qu’ils ont dit de l’humanité en général est vrai d’une famille, à plus forte raison cela est-il vrai de cette famille plus grande qu’on appelle une nation. — Toutes les nations anciennes dont nous avons gardé le souvenir ont disparu. Une seule vit encore, et elle est ainsi devenue l’aînée de celles qui existent actuellement. Mais elle n’est pas connue. On peut dire, il est vrai, que toutes les nations héritent les unes des autres et que, par conséquent, la France, l’Angleterre, la Russie même, ont des origines aussi reculées qu’il soit possible de les imaginer ; mais tandis que les nations modernes n’ont hérité des anciennes qu’en ligne collatérale, celle dont nous allons nous occuper a hérité en ligne directe des générations qui l’ont formée.