Author: | Bruno Lagrange | ISBN: | 9782402149365 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | January 1, 1987 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Ramsay) | Language: | French |
Author: | Bruno Lagrange |
ISBN: | 9782402149365 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | January 1, 1987 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Ramsay) |
Language: | French |
Bruno Lagrange est allé puiser dans la Bible l’épaisseur de l’histoire collective pour écrire ce roman. Le prophète biblique est un homme irradié, consumé : il vit l’avenir de l’homme dans sa chair, dans sa précarité, avec le poids de Dieu. Jérémie fut l’un d’entre eux. Il fut un homme de courage, qui sut voir disparaître un monde et l’autre à venir. Lui attribuer jérémiades et lamentations de légende est une erreur. Ce monde qui s’en allait, ce Proche-Orient qui connaît alors un bouleversement sans précédent, il ne l’a pas accompagné de ses larmes, mais de la lucidité impitoyable de qui connaît le mal dans l’homme. Et pour dire son espoir contre le sang et les flammes, il n’eut que la prière, qui est la seule révolte qui tienne debout, car, « si j’étais Dieu, j’aurais pitié du cœur des hommes… » Si l’homme de l’an deux mille prend plus facilement son billet pour la lune que pour la Bible, et préfère la mythologie du futur à celle du passé, il ne pourra qu’être saisi à la lecture de ce roman : comment des situations, des êtres que séparent plus de deux millénaires peuvent-ils à ce point être semblables ?
Bruno Lagrange est allé puiser dans la Bible l’épaisseur de l’histoire collective pour écrire ce roman. Le prophète biblique est un homme irradié, consumé : il vit l’avenir de l’homme dans sa chair, dans sa précarité, avec le poids de Dieu. Jérémie fut l’un d’entre eux. Il fut un homme de courage, qui sut voir disparaître un monde et l’autre à venir. Lui attribuer jérémiades et lamentations de légende est une erreur. Ce monde qui s’en allait, ce Proche-Orient qui connaît alors un bouleversement sans précédent, il ne l’a pas accompagné de ses larmes, mais de la lucidité impitoyable de qui connaît le mal dans l’homme. Et pour dire son espoir contre le sang et les flammes, il n’eut que la prière, qui est la seule révolte qui tienne debout, car, « si j’étais Dieu, j’aurais pitié du cœur des hommes… » Si l’homme de l’an deux mille prend plus facilement son billet pour la lune que pour la Bible, et préfère la mythologie du futur à celle du passé, il ne pourra qu’être saisi à la lecture de ce roman : comment des situations, des êtres que séparent plus de deux millénaires peuvent-ils à ce point être semblables ?