Author: | Jack London, Paul Gruyer, Louis Postif | ISBN: | 1230000281335 |
Publisher: | JCA | Publication: | November 18, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jack London, Paul Gruyer, Louis Postif |
ISBN: | 1230000281335 |
Publisher: | JCA |
Publication: | November 18, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Le chemin, à peine tracé, suivait ce qui ?avait été jadis le remblai d’une voie ferrée, que? depuis bien des années aucun train n’avait ?parcourue. À droite et à gauche, la forêt, qui? escaladait et gonflait les pentes du remblai, ?l’enveloppait d’une vague verdoyante d’arbres? et d’arbustes. Le chemin n’était qu’une simple ?piste, à peine assez large pour laisser passer? deux hommes de front. C’était quelque chose ?comme un sentier d’animaux sauvages.
Çà et là, un morceau de fer rouillé apparaissait, indiquant que, sous les buissons, rails ?et traverses subsistaient. On voyait, à un endroit, un arbre surgir qui, en croissant, avait? soulevé en l’air avec lui tout un rail, qui se montrait à nu. La lourde traverse avait suivi? le rail, auquel elle était rivée encore par un écrou. On apercevait au-dessous les pierres? du ballast, à demi recouvertes par des feuilles ?mortes. Ainsi, rail et traverse, bizarrement ?enlacés l’un dans l’autre, pointaient vers le? ciel, fantomatiques. Si antique que fût la voie ?ferrée, on reconnaissait sans peine, à son ?étroitesse, qu’elle avait été à voie unique.
Un vieillard et un jeune garçon suivaient ?le sentier.
Le chemin, à peine tracé, suivait ce qui ?avait été jadis le remblai d’une voie ferrée, que? depuis bien des années aucun train n’avait ?parcourue. À droite et à gauche, la forêt, qui? escaladait et gonflait les pentes du remblai, ?l’enveloppait d’une vague verdoyante d’arbres? et d’arbustes. Le chemin n’était qu’une simple ?piste, à peine assez large pour laisser passer? deux hommes de front. C’était quelque chose ?comme un sentier d’animaux sauvages.
Çà et là, un morceau de fer rouillé apparaissait, indiquant que, sous les buissons, rails ?et traverses subsistaient. On voyait, à un endroit, un arbre surgir qui, en croissant, avait? soulevé en l’air avec lui tout un rail, qui se montrait à nu. La lourde traverse avait suivi? le rail, auquel elle était rivée encore par un écrou. On apercevait au-dessous les pierres? du ballast, à demi recouvertes par des feuilles ?mortes. Ainsi, rail et traverse, bizarrement ?enlacés l’un dans l’autre, pointaient vers le? ciel, fantomatiques. Si antique que fût la voie ?ferrée, on reconnaissait sans peine, à son ?étroitesse, qu’elle avait été à voie unique.
Un vieillard et un jeune garçon suivaient ?le sentier.