Author: | François Cadiou | ISBN: | 9782251907079 |
Publisher: | Les Belles Lettres | Publication: | January 16, 2018 |
Imprint: | Les Belles Lettres | Language: | French |
Author: | François Cadiou |
ISBN: | 9782251907079 |
Publisher: | Les Belles Lettres |
Publication: | January 16, 2018 |
Imprint: | Les Belles Lettres |
Language: | French |
La République romaine est-elle morte parce que ses légions auraient fini par être recrutées, pour l’essentiel, parmi les plus pauvres de ses citoyens ? L’historiographie moderne l’a affirmé et répété inlassablement depuis le XVIIIe siècle jusqu’à aujourd’hui. Pour la première fois, ce livre propose une réfutation de cette théorie traditionnelle. Il montre que l’armée romaine dite « post-marienne » est un mirage historiographique. Elle n’a jamais existé que dans l’esprit des spécialistes modernes qui ont cru, par cette expression, pouvoir rendre compte d’une évolution significative en matière de recrutement légionnaire au cours du dernier siècle de la République. Or, malgré le très large consensus qui s’est formé autour de l’hypothèse d’une prolétarisation des légions à cette époque, un tel phénomène n’est absolument pas attesté dans la documentation, bien au contraire. En ce sens, l’armée de citoyens pauvres à laquelle l’historiographie moderne a coutume d’attribuer une responsabilité décisive dans la crise et la chute de la res publica s’apparente, en fait, à une armée imaginaire.
La République romaine est-elle morte parce que ses légions auraient fini par être recrutées, pour l’essentiel, parmi les plus pauvres de ses citoyens ? L’historiographie moderne l’a affirmé et répété inlassablement depuis le XVIIIe siècle jusqu’à aujourd’hui. Pour la première fois, ce livre propose une réfutation de cette théorie traditionnelle. Il montre que l’armée romaine dite « post-marienne » est un mirage historiographique. Elle n’a jamais existé que dans l’esprit des spécialistes modernes qui ont cru, par cette expression, pouvoir rendre compte d’une évolution significative en matière de recrutement légionnaire au cours du dernier siècle de la République. Or, malgré le très large consensus qui s’est formé autour de l’hypothèse d’une prolétarisation des légions à cette époque, un tel phénomène n’est absolument pas attesté dans la documentation, bien au contraire. En ce sens, l’armée de citoyens pauvres à laquelle l’historiographie moderne a coutume d’attribuer une responsabilité décisive dans la crise et la chute de la res publica s’apparente, en fait, à une armée imaginaire.