Author: | Andrea Camilleri | ISBN: | 9782213676050 |
Publisher: | Fayard | Publication: | October 31, 2012 |
Imprint: | Fayard | Language: | French |
Author: | Andrea Camilleri |
ISBN: | 9782213676050 |
Publisher: | Fayard |
Publication: | October 31, 2012 |
Imprint: | Fayard |
Language: | French |
Roman traduit de l'italien par : Dominique Vittoz Palerme, de nos jours. Le personnage central, Michele Caruso, est directeur du journal télévisé d'une chaîne publique. Un scoop vient de tomber : Manlio Caputo, fils d'un député en vue du parti de gauche, vient d'être inculpé pour le meurtre de sa fiancée, Amalia Sacerdote. Le roman s'ouvre sur le différend qui oppose Michele à son rédacteur en chef, Alfio Smecca, concernant l'écho à donner à cette nouvelle : mettre la pédale douce pour ne pas mécontenter le puissant Caputo (position défendue par Michele) ou y aller avec toute l'emphase du scoop et du scandale (ce que préconise Alfio). Michele impose sa prudence et la nouvelle est glissée au détour du dernier journal de la soirée, de façon presque anodine. Tout le roman consiste à suivre pas à pas les rebondissements de l'enquête et la façon dont Michele - qui, en outre, ne souhaite pas mécontenter un autre politicien puissant, son ex-beau-père, le sénateur Stella, rival en politique de Caputo - va réagir au coup par coup en donnant ou ne donnant pas d'écho télévisé aux décisions prises par la police, le juge d'instruction, les avocats, la famille, etc. Clouant au pilori un certain journalisme non indépendant, ce roman est une leçon brillante et implacable de politique appliquée, aux teintes très siciliennes : le cynisme, l'intérêt personnel, l'esprit de caste, la défense de son pré carré, le respect d'une hiérarchie naturellement mafieuse et paternaliste ne laissent guère de place à la déontologie journalistique ni à la vérité policière.
Roman traduit de l'italien par : Dominique Vittoz Palerme, de nos jours. Le personnage central, Michele Caruso, est directeur du journal télévisé d'une chaîne publique. Un scoop vient de tomber : Manlio Caputo, fils d'un député en vue du parti de gauche, vient d'être inculpé pour le meurtre de sa fiancée, Amalia Sacerdote. Le roman s'ouvre sur le différend qui oppose Michele à son rédacteur en chef, Alfio Smecca, concernant l'écho à donner à cette nouvelle : mettre la pédale douce pour ne pas mécontenter le puissant Caputo (position défendue par Michele) ou y aller avec toute l'emphase du scoop et du scandale (ce que préconise Alfio). Michele impose sa prudence et la nouvelle est glissée au détour du dernier journal de la soirée, de façon presque anodine. Tout le roman consiste à suivre pas à pas les rebondissements de l'enquête et la façon dont Michele - qui, en outre, ne souhaite pas mécontenter un autre politicien puissant, son ex-beau-père, le sénateur Stella, rival en politique de Caputo - va réagir au coup par coup en donnant ou ne donnant pas d'écho télévisé aux décisions prises par la police, le juge d'instruction, les avocats, la famille, etc. Clouant au pilori un certain journalisme non indépendant, ce roman est une leçon brillante et implacable de politique appliquée, aux teintes très siciliennes : le cynisme, l'intérêt personnel, l'esprit de caste, la défense de son pré carré, le respect d'une hiérarchie naturellement mafieuse et paternaliste ne laissent guère de place à la déontologie journalistique ni à la vérité policière.