Author: | James Fenimore Cooper | ISBN: | 1230000291771 |
Publisher: | PRB | Publication: | January 16, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | James Fenimore Cooper |
ISBN: | 1230000291771 |
Publisher: | PRB |
Publication: | January 16, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Le Dernier des Mohicans est un roman historique américain de James Fenimore Cooper (1789 - 1851).
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Résumé :
En juillet 1757, Montcalm remonte le lac Champlain et se dirige avec des soldats vers le fort William Henry, tenu par le colonel Munro qui dispose de faibles moyens de défense. C’est le moment que choisissent Cora et Alice, les filles de Munro, pour s’en aller rejoindre leur père. Elles sont accompagnées de David La Gamme, maître en psalmodie, du major Duncan Heyward et d’un guide indien, Magua, qui a tôt fait de les égarer. Fort heureusement les voyageurs rencontrent le chasseur blanc Œil-de-Faucon et ses deux amis mohicans : Chingachgook et son fils, Uncas. Le guide, Magua, est objet de soupçons. Il prend la fuite.
Réfugiée pour la nuit dans une caverne du rocher de Glen, la petite troupe est assaillie par des Hurons menés par Magua. Œil-de-Faucon et les deux Mohicans arrivent à fuir. Les deux jeunes filles et leurs deux compagnons sont capturés et emmenés...
Extrait :
Mon oreille est ouverte. Mon cœur est préparé ; quelque perte que tu puisses me révéler, c’est une perte mondaine ; parle, mon royaume est-il perdu ? SHAKSPEARE.
C'était un des caractères particuliers des guerres qui ont eu lieu dans les colonies de l’Amérique septentrionale, qu’il fallait braver les fatigues et les dangers des déserts avant de pouvoir livrer bataille à l’ennemi qu’on cherchait. Une large ceinture de forêts, en apparence impénétrables, séparait les possessions des provinces hostiles de la France et de l’Angleterre. Le colon endurci aux travaux et l’Européen discipliné qui combattait sous la même bannière, passaient quelquefois des mois entiers à lutter contre les torrents, et à se frayer un passage entre les gorges des montagnes, en cherchant l’occasion de donner des preuves plus directes de leur intrépidité.
Mais, émules des guerriers naturels du pays dans leur patience, et apprenant d’eux à se soumettre aux privations, ils venaient à bout de surmonter toutes les difficultés ; on pouvait croire qu’avec le temps il ne resterait pas dans le bois une retraite assez obscure, une solitude assez retirée pour offrir un abri contre les incursions de ceux qui prodiguaient leur sang pour assouvir leur vengeance, ou pour soutenir la politique froide et égoïste des monarques éloignés de l’Europe.
Sur toute la vaste étendue de ces frontières il n’existait peut- être aucun district qui pût fournir un tableau plus vrai de l’acharnement et de la cruauté des guerres sauvages de cette époque, que le pays situé entre les sources de l’Hudson et les lacs adjacents...
Le Dernier des Mohicans est un roman historique américain de James Fenimore Cooper (1789 - 1851).
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Résumé :
En juillet 1757, Montcalm remonte le lac Champlain et se dirige avec des soldats vers le fort William Henry, tenu par le colonel Munro qui dispose de faibles moyens de défense. C’est le moment que choisissent Cora et Alice, les filles de Munro, pour s’en aller rejoindre leur père. Elles sont accompagnées de David La Gamme, maître en psalmodie, du major Duncan Heyward et d’un guide indien, Magua, qui a tôt fait de les égarer. Fort heureusement les voyageurs rencontrent le chasseur blanc Œil-de-Faucon et ses deux amis mohicans : Chingachgook et son fils, Uncas. Le guide, Magua, est objet de soupçons. Il prend la fuite.
Réfugiée pour la nuit dans une caverne du rocher de Glen, la petite troupe est assaillie par des Hurons menés par Magua. Œil-de-Faucon et les deux Mohicans arrivent à fuir. Les deux jeunes filles et leurs deux compagnons sont capturés et emmenés...
Extrait :
Mon oreille est ouverte. Mon cœur est préparé ; quelque perte que tu puisses me révéler, c’est une perte mondaine ; parle, mon royaume est-il perdu ? SHAKSPEARE.
C'était un des caractères particuliers des guerres qui ont eu lieu dans les colonies de l’Amérique septentrionale, qu’il fallait braver les fatigues et les dangers des déserts avant de pouvoir livrer bataille à l’ennemi qu’on cherchait. Une large ceinture de forêts, en apparence impénétrables, séparait les possessions des provinces hostiles de la France et de l’Angleterre. Le colon endurci aux travaux et l’Européen discipliné qui combattait sous la même bannière, passaient quelquefois des mois entiers à lutter contre les torrents, et à se frayer un passage entre les gorges des montagnes, en cherchant l’occasion de donner des preuves plus directes de leur intrépidité.
Mais, émules des guerriers naturels du pays dans leur patience, et apprenant d’eux à se soumettre aux privations, ils venaient à bout de surmonter toutes les difficultés ; on pouvait croire qu’avec le temps il ne resterait pas dans le bois une retraite assez obscure, une solitude assez retirée pour offrir un abri contre les incursions de ceux qui prodiguaient leur sang pour assouvir leur vengeance, ou pour soutenir la politique froide et égoïste des monarques éloignés de l’Europe.
Sur toute la vaste étendue de ces frontières il n’existait peut- être aucun district qui pût fournir un tableau plus vrai de l’acharnement et de la cruauté des guerres sauvages de cette époque, que le pays situé entre les sources de l’Hudson et les lacs adjacents...