Author: | Louis-Emile-Edmond Duranty | ISBN: | 1230000270580 |
Publisher: | PRB | Publication: | September 26, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Louis-Emile-Edmond Duranty |
ISBN: | 1230000270580 |
Publisher: | PRB |
Publication: | September 26, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Le Malheur d’Henriette Gérard - Louis-Emile-Edmond Duranty
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Louis Émile Edmond Duranty (1833 - 1880) est un romancier et critique d'art français du XIXe siècle.
Le Malheur d’Henriette Gérard est un roman de Louis-Emile-Edmond Duranty (1860).
Peinture de la bourgeoisie provinciale dont l'argument est la révolte d'une jeune fille mariée contre son gré à un vieillard.
Extrait :
À une demi-lieue de Villevieille, chef-lieu d’arrondissement, se trouve une jolie propriété qu’on appelle les Basses-Tournelles.
La maison d’habitation est gaie, le parc assez grand. Les terres qui en dépendent, très fertiles, produisent un revenu d’environ quinze mille francs.
Cette maison gaie, entourée de gazons et de jeunes bois, a renfermé une famille dont les troubles intérieurs et les catastrophes ont beaucoup préoccupé le pays, d’autant plus qu’elle avait d’abord paru fort unie, et d’apparences presque patriarcales, sous lesquelles la malignité provinciale eut quelque peine à démêler les plaies et les désordres.
Le père, M. Pierre Gérard, s’était placé à la tête de l’agriculture de l’endroit et les gens qui considéraient le propriétaire important, l’éleveur de beaux bœufs, ne s’inquiétaient pas de la largeur de son sens moral, et n’analysaient point sa physionomie rusée, matérielle et un peu basse.
La mère, femme de quarante-deux ans à peu près, dure et froide de visage, représentait, pour la société de province, un type de distinction parisienne. On accordait à madame Gérard la réputation de la femme la plus spirituelle du département. Elle avait pris l’initiative de la charité et de la philanthropie dans le pays, où quelques établissements de bienfaisance se fondèrent par ses soins. Un prêtre estimé à Villevieille, M. Euphorbe Doulinet, curé d’une des paroisses de la ville, était son directeur et semblait posséder une grande influence aux Basses-Tournelles.
Les personnes qui furent invitées chez madame Gérard, et qui lui rendirent des visites, virent toujours dans son salon M. le curé Doulinet, qui était le commensal assidu et respectable de la maison et M. Moreau de Neuville, président du tribunal de Villevieille, qui passait pour un esprit caustique et un homme de la meilleure compagnie...
Table des Matières :
Chapitre I : Les pantins avec leurs ficelles
Chapitre II : La campagne faite pour l’amour
Chapitre III : Remue-ménage général
Chapitre IV : Les jours valent la peine d’être comptés
Chapitre V : La guerre des vieillards contre les jeunes gens
Chapitre VI : La conversation est l’œuf d’où sort l’action
Chapitre VII : Travaux de circonvallation
Chapitre VIII : Les difformes
Chapitre IX : Tranquillité, plante qui ne croît que dans les cœurs secs
Chapitre X : Profond sentiment de la famille
Chapitre XI : Les blessés
Chapitre XII : Parodies
Chapitre XIII : Amour maternel
Chapitre XIV : Chacun pour soi
Chapitre XV : La force chez les faibles
Chapitre XVI : Ne pas résister
Chapitre XVII : L’odeur des foins monte à la tête
Chapitre XVIII : Homicides par imprudence
Le Malheur d’Henriette Gérard - Louis-Emile-Edmond Duranty
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Louis Émile Edmond Duranty (1833 - 1880) est un romancier et critique d'art français du XIXe siècle.
Le Malheur d’Henriette Gérard est un roman de Louis-Emile-Edmond Duranty (1860).
Peinture de la bourgeoisie provinciale dont l'argument est la révolte d'une jeune fille mariée contre son gré à un vieillard.
Extrait :
À une demi-lieue de Villevieille, chef-lieu d’arrondissement, se trouve une jolie propriété qu’on appelle les Basses-Tournelles.
La maison d’habitation est gaie, le parc assez grand. Les terres qui en dépendent, très fertiles, produisent un revenu d’environ quinze mille francs.
Cette maison gaie, entourée de gazons et de jeunes bois, a renfermé une famille dont les troubles intérieurs et les catastrophes ont beaucoup préoccupé le pays, d’autant plus qu’elle avait d’abord paru fort unie, et d’apparences presque patriarcales, sous lesquelles la malignité provinciale eut quelque peine à démêler les plaies et les désordres.
Le père, M. Pierre Gérard, s’était placé à la tête de l’agriculture de l’endroit et les gens qui considéraient le propriétaire important, l’éleveur de beaux bœufs, ne s’inquiétaient pas de la largeur de son sens moral, et n’analysaient point sa physionomie rusée, matérielle et un peu basse.
La mère, femme de quarante-deux ans à peu près, dure et froide de visage, représentait, pour la société de province, un type de distinction parisienne. On accordait à madame Gérard la réputation de la femme la plus spirituelle du département. Elle avait pris l’initiative de la charité et de la philanthropie dans le pays, où quelques établissements de bienfaisance se fondèrent par ses soins. Un prêtre estimé à Villevieille, M. Euphorbe Doulinet, curé d’une des paroisses de la ville, était son directeur et semblait posséder une grande influence aux Basses-Tournelles.
Les personnes qui furent invitées chez madame Gérard, et qui lui rendirent des visites, virent toujours dans son salon M. le curé Doulinet, qui était le commensal assidu et respectable de la maison et M. Moreau de Neuville, président du tribunal de Villevieille, qui passait pour un esprit caustique et un homme de la meilleure compagnie...
Table des Matières :
Chapitre I : Les pantins avec leurs ficelles
Chapitre II : La campagne faite pour l’amour
Chapitre III : Remue-ménage général
Chapitre IV : Les jours valent la peine d’être comptés
Chapitre V : La guerre des vieillards contre les jeunes gens
Chapitre VI : La conversation est l’œuf d’où sort l’action
Chapitre VII : Travaux de circonvallation
Chapitre VIII : Les difformes
Chapitre IX : Tranquillité, plante qui ne croît que dans les cœurs secs
Chapitre X : Profond sentiment de la famille
Chapitre XI : Les blessés
Chapitre XII : Parodies
Chapitre XIII : Amour maternel
Chapitre XIV : Chacun pour soi
Chapitre XV : La force chez les faibles
Chapitre XVI : Ne pas résister
Chapitre XVII : L’odeur des foins monte à la tête
Chapitre XVIII : Homicides par imprudence