Author: | Paul Langevin | ISBN: | 1230001046809 |
Publisher: | E H | Publication: | March 12, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Paul Langevin |
ISBN: | 1230001046809 |
Publisher: | E H |
Publication: | March 12, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Des confirmations expérimentales remarquables ont récemment imposé la théorie de la relativité à l’attention des physiciens : sous la forme généralisée que lui a donnée M. Einstein, elle explique complètement le mouvement du périhélie de Mercure, sans introduction d’aucune hypothèse ou constante arbitraire, et elle prévoit quantitativement la déviation des rayons lumineux par le champ de gravitation du Soleil telle que l’ont donnée les mesures faites au cours de l’éclipse totale du 29 mai dernier. Le développement de cette théorie s’est fait en deux étapes : celle de la relativité restreinte, de 1905 à 1912, et celle de la relativité généralisée dont les résultats essentiels ont été acquis à la fin de 1915. La première forme du principe de relativité, restreinte aux mouvements de translation uniforme, aboutit à des conséquences expérimentales non moins importantes que celles du principe généralisé. Le point de départ de la théorie est expérimental aussi : c’est le fait, vérifié avec une très grande précision, que les phénomènes physiques suivent les mêmes lois sur tous les systèmes matériels en mouvement de translation uniforme les uns par rapport aux autres. En particulier, la Terre prise sur son orbite dans deux positions diamétralement opposées, à six mois d’intervalle, est liée à des systèmes d’axes qui se meuvent l’un par rapport à l’autre avec une vitesse de translation de 60 km par seconde et aucune expérience mettant en jeu des phénomènes terrestres ne nous permet de différencier ces deux positions. On est ainsi conduit à énoncer un principe de relativité restreinte :...
Des confirmations expérimentales remarquables ont récemment imposé la théorie de la relativité à l’attention des physiciens : sous la forme généralisée que lui a donnée M. Einstein, elle explique complètement le mouvement du périhélie de Mercure, sans introduction d’aucune hypothèse ou constante arbitraire, et elle prévoit quantitativement la déviation des rayons lumineux par le champ de gravitation du Soleil telle que l’ont donnée les mesures faites au cours de l’éclipse totale du 29 mai dernier. Le développement de cette théorie s’est fait en deux étapes : celle de la relativité restreinte, de 1905 à 1912, et celle de la relativité généralisée dont les résultats essentiels ont été acquis à la fin de 1915. La première forme du principe de relativité, restreinte aux mouvements de translation uniforme, aboutit à des conséquences expérimentales non moins importantes que celles du principe généralisé. Le point de départ de la théorie est expérimental aussi : c’est le fait, vérifié avec une très grande précision, que les phénomènes physiques suivent les mêmes lois sur tous les systèmes matériels en mouvement de translation uniforme les uns par rapport aux autres. En particulier, la Terre prise sur son orbite dans deux positions diamétralement opposées, à six mois d’intervalle, est liée à des systèmes d’axes qui se meuvent l’un par rapport à l’autre avec une vitesse de translation de 60 km par seconde et aucune expérience mettant en jeu des phénomènes terrestres ne nous permet de différencier ces deux positions. On est ainsi conduit à énoncer un principe de relativité restreinte :...