Author: | Alphonse Momas | ISBN: | 1230000229783 |
Publisher: | GILBERT TEROL | Publication: | April 1, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Alphonse Momas |
ISBN: | 1230000229783 |
Publisher: | GILBERT TEROL |
Publication: | April 1, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Cette pièce voisine était le cabinet de travail, et aussitôt que la directrice y eut pénétré avec Reine, la porte refermée sur la mère, elle attira gloutonnement la jeune fille dans ses bras, appliqua les lèvres sur les siennes, en murmurant :
― Qu’il me tardait de te revoir, mon petit ange, et que tu as encore embelli en France !
Reine rendait la caresse, les bras jetés autour du cou de miss Sticker, sortait sa langue pour la pigeonner, et répondait :
― Et moi, ce que je suis heureuse de te revenir, ô mon petit époux !
Les baisers se multipliaient et se prolongeaient, il fallait s’arracher à l’étreinte, miss Sticker se dirigea vers la porte pour retourner près de madame de Glady, et reprit :
― Déshabille-toi, tout est fermé par ici, je t’attendais.
― Je me déshabille toute nue ?
― Oui.
Elle rentra dans le salon, grave et austère, comme elle en était sortie, et échangea encore quelques mots avec madame de Glady.
Pendant ce temps, Reine se débarrassait de son chapeau, que sans se gêner elle posait sur le bureau de la directrice, jetait un coup d’œil curieux autour d’elle, admirait une magnifique fourrure noire étendue sur le sol et reposant par le haut sur le fameux divan où elle perdit son pucelage ; elle retirait son corsage, sa robe, ses jupons, qu’elle laissait tomber en tas ; ôtait son pantalon qu’elle lançait sur un fauteuil avec son corset rapidement délacé ; et elle se trouvait en chemise, lorsque miss Sticker la rejoignit, en chemise avec des bas noirs que rehaussaient des jarretières en soie bleue, et des bottines serrant le cou-de-pied.
Cette pièce voisine était le cabinet de travail, et aussitôt que la directrice y eut pénétré avec Reine, la porte refermée sur la mère, elle attira gloutonnement la jeune fille dans ses bras, appliqua les lèvres sur les siennes, en murmurant :
― Qu’il me tardait de te revoir, mon petit ange, et que tu as encore embelli en France !
Reine rendait la caresse, les bras jetés autour du cou de miss Sticker, sortait sa langue pour la pigeonner, et répondait :
― Et moi, ce que je suis heureuse de te revenir, ô mon petit époux !
Les baisers se multipliaient et se prolongeaient, il fallait s’arracher à l’étreinte, miss Sticker se dirigea vers la porte pour retourner près de madame de Glady, et reprit :
― Déshabille-toi, tout est fermé par ici, je t’attendais.
― Je me déshabille toute nue ?
― Oui.
Elle rentra dans le salon, grave et austère, comme elle en était sortie, et échangea encore quelques mots avec madame de Glady.
Pendant ce temps, Reine se débarrassait de son chapeau, que sans se gêner elle posait sur le bureau de la directrice, jetait un coup d’œil curieux autour d’elle, admirait une magnifique fourrure noire étendue sur le sol et reposant par le haut sur le fameux divan où elle perdit son pucelage ; elle retirait son corsage, sa robe, ses jupons, qu’elle laissait tomber en tas ; ôtait son pantalon qu’elle lançait sur un fauteuil avec son corset rapidement délacé ; et elle se trouvait en chemise, lorsque miss Sticker la rejoignit, en chemise avec des bas noirs que rehaussaient des jarretières en soie bleue, et des bottines serrant le cou-de-pied.