Les Merveilles de la science/Moteur électrique - Supplément

Nonfiction, Science & Nature, Technology, Industrial Technology, Electricity
Cover of the book Les Merveilles de la science/Moteur électrique - Supplément by Louis Figuier, Eric HELAN
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Author: Louis Figuier ISBN: 1230001318098
Publisher: Eric HELAN Publication: March 12, 2016
Imprint: Language: French
Author: Louis Figuier
ISBN: 1230001318098
Publisher: Eric HELAN
Publication: March 12, 2016
Imprint:
Language: French

Dans le tome II des Merveilles de la science[1], en terminant la description du Moteur électrique, nous disions que cet appareil, dans lequel on ne fait usage, comme force motrice, que de l’attraction des aimants, était sans avenir, et nous détournions les inventeurs de poursuivre plus longtemps la solution du problème de l’emploi de simples aimants comme agents de force.

C’est en 1870 que nous écrivions ces remarques, et l’expérience ultérieure n’a fait que les confirmer. Aucun des divers appareils moteurs ayant pour principe la simple attraction du fer par un aimant, naturel ou artificiel, n’a produit de résultats utiles. Ce sont de simples joujoux, propres à animer certains mécanismes enfantins, ou à figurer dans des cabinets de physique, mais incapables de développer une puissance utilisable dans la pratique. C’est à peine, en effet, s’ils fournissent la force d’un sixième de cheval-vapeur. On ne peut donc les considérer comme de véritables moteurs.

L’insuccès des moteurs électriques que l’on a construits jusqu’à l’année 1870, s’explique, d’ailleurs. La force attractive d’un aimant est très bornée, parce qu’elle décroît comme le carré de la distance ; ce qui limite beaucoup l’amplitude des mouvements, et rend presque impossibles les transmissions. Ajoutez que des courants d’induction prennent naissance au moment de la formation du courant principal, et qu’ils réagissent en sens inverse de ce courant. En outre, les aimants ont une grande dimension, et on ne peut en utiliser qu’une faible partie. Enfin, le commutateur dont il faut faire usage s’oxyde promptement, ainsi que le conducteur, par des étincelles électriques, dont on ne peut empêcher la production...

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Dans le tome II des Merveilles de la science[1], en terminant la description du Moteur électrique, nous disions que cet appareil, dans lequel on ne fait usage, comme force motrice, que de l’attraction des aimants, était sans avenir, et nous détournions les inventeurs de poursuivre plus longtemps la solution du problème de l’emploi de simples aimants comme agents de force.

C’est en 1870 que nous écrivions ces remarques, et l’expérience ultérieure n’a fait que les confirmer. Aucun des divers appareils moteurs ayant pour principe la simple attraction du fer par un aimant, naturel ou artificiel, n’a produit de résultats utiles. Ce sont de simples joujoux, propres à animer certains mécanismes enfantins, ou à figurer dans des cabinets de physique, mais incapables de développer une puissance utilisable dans la pratique. C’est à peine, en effet, s’ils fournissent la force d’un sixième de cheval-vapeur. On ne peut donc les considérer comme de véritables moteurs.

L’insuccès des moteurs électriques que l’on a construits jusqu’à l’année 1870, s’explique, d’ailleurs. La force attractive d’un aimant est très bornée, parce qu’elle décroît comme le carré de la distance ; ce qui limite beaucoup l’amplitude des mouvements, et rend presque impossibles les transmissions. Ajoutez que des courants d’induction prennent naissance au moment de la formation du courant principal, et qu’ils réagissent en sens inverse de ce courant. En outre, les aimants ont une grande dimension, et on ne peut en utiliser qu’une faible partie. Enfin, le commutateur dont il faut faire usage s’oxyde promptement, ainsi que le conducteur, par des étincelles électriques, dont on ne peut empêcher la production...

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