Author: | Anonyme, Antoine Galland | ISBN: | 1230000794411 |
Publisher: | PRB | Publication: | November 21, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Anonyme, Antoine Galland |
ISBN: | 1230000794411 |
Publisher: | PRB |
Publication: | November 21, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Les Mille et Une Nuits est un recueil anonyme de contes populaires en arabe, d'origine persane et indienne.
Traduit par Antoine Galland (1646 - 1715).
Ce livre numérique présente l'édition intégrale (les 9 Tomes) et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Résumé :
Les Mille et Une Nuits sont constituées de contes enchâssés, et de personnages en miroir les uns par rapport aux autres.
Le sultan Shahryar, en représailles à la suite de l'infidélité de son épouse, la condamne à mort et, afin d'être certain de ne plus être trompé, il décide de faire exécuter chaque matin la femme qu'il aura épousée la veille. Shéhérazade, la fille du grand vizir, se propose d'épouser le sultan. Aidée de sa sœur, elle raconte chaque nuit au sultan une histoire dont la suite est reportée au lendemain.
Le sultan ne peut se résoudre alors à tuer la jeune femme ; il reporte l'exécution de jour en jour afin de connaître la suite du récit commencé la veille. Peu à peu, Shéhérazade gagne la confiance de son mari et finalement, au bout de mille et une nuits, il renonce à la faire exécuter.
Extrait :
Les chroniques des Sassaniens, anciens rois de Perse, qui avoient étendu leur empire dans les Indes, dans les grandes et petites isles qui en dépendent, et bien loin au-delà du Gange, jusqu’à la Chine, rapportent qu’il y avoit autrefois un roi de cette puissante maison, qui étoit le plus excellent prince de son temps. Il se faisoit autant aimer de ses sujets, par sa sagesse et sa prudence, qu’il s’étoit rendu redoutable à ses voisins par le bruit de sa valeur et par la réputation de ses troupes belliqueuses et bien disciplinées. Il avoit deux fils : l’ainé, appelé Schahriar, digne héritier de son père, en possédoit toutes les vertus ; et le cadet, nommé Schahzenan, n’avoit pas moins de mérite que son frère.
Après un règne aussi long que glorieux, ce roi mourut, et Schahriar monta sur le trône. Schahzenan, exclus de tout partage par les lois de l’empire, et obligé de vivre comme un particulier, au lieu de souffrir impatiemment le bonheur de son aîné, mit toute son attention à lui plaire. Il eut peu de peine à y réussir. Schahriar, qui avoit naturellement de l’inclination pour ce prince, fut charmé de sa complaisance ; et par un excès d’amitié, voulant partager avec lui ses états, il lui donna le royaume de la Grande Tartarie. Schahzenan en alla bientôt prendre possession, et il établit son séjour à Samarcande, qui en étoit la capitale.
Les Mille et Une Nuits est un recueil anonyme de contes populaires en arabe, d'origine persane et indienne.
Traduit par Antoine Galland (1646 - 1715).
Ce livre numérique présente l'édition intégrale (les 9 Tomes) et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Résumé :
Les Mille et Une Nuits sont constituées de contes enchâssés, et de personnages en miroir les uns par rapport aux autres.
Le sultan Shahryar, en représailles à la suite de l'infidélité de son épouse, la condamne à mort et, afin d'être certain de ne plus être trompé, il décide de faire exécuter chaque matin la femme qu'il aura épousée la veille. Shéhérazade, la fille du grand vizir, se propose d'épouser le sultan. Aidée de sa sœur, elle raconte chaque nuit au sultan une histoire dont la suite est reportée au lendemain.
Le sultan ne peut se résoudre alors à tuer la jeune femme ; il reporte l'exécution de jour en jour afin de connaître la suite du récit commencé la veille. Peu à peu, Shéhérazade gagne la confiance de son mari et finalement, au bout de mille et une nuits, il renonce à la faire exécuter.
Extrait :
Les chroniques des Sassaniens, anciens rois de Perse, qui avoient étendu leur empire dans les Indes, dans les grandes et petites isles qui en dépendent, et bien loin au-delà du Gange, jusqu’à la Chine, rapportent qu’il y avoit autrefois un roi de cette puissante maison, qui étoit le plus excellent prince de son temps. Il se faisoit autant aimer de ses sujets, par sa sagesse et sa prudence, qu’il s’étoit rendu redoutable à ses voisins par le bruit de sa valeur et par la réputation de ses troupes belliqueuses et bien disciplinées. Il avoit deux fils : l’ainé, appelé Schahriar, digne héritier de son père, en possédoit toutes les vertus ; et le cadet, nommé Schahzenan, n’avoit pas moins de mérite que son frère.
Après un règne aussi long que glorieux, ce roi mourut, et Schahriar monta sur le trône. Schahzenan, exclus de tout partage par les lois de l’empire, et obligé de vivre comme un particulier, au lieu de souffrir impatiemment le bonheur de son aîné, mit toute son attention à lui plaire. Il eut peu de peine à y réussir. Schahriar, qui avoit naturellement de l’inclination pour ce prince, fut charmé de sa complaisance ; et par un excès d’amitié, voulant partager avec lui ses états, il lui donna le royaume de la Grande Tartarie. Schahzenan en alla bientôt prendre possession, et il établit son séjour à Samarcande, qui en étoit la capitale.