Author: | Louis-Honoré Fréchette | ISBN: | 1230000250383 |
Publisher: | NA | Publication: | July 6, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Louis-Honoré Fréchette |
ISBN: | 1230000250383 |
Publisher: | NA |
Publication: | July 6, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Extrait: Les Mille-Îles
Massifs harmonieux, édens des flots tranquilles,
D’oasis aux fleurs d’or innombrables réseaux,
Que la vague caresse et que les blonds roseaux
Encadrent du fouillis de leurs tiges mobiles.
Bosquets que l’onde berce au doux chant des oiseaux,
Des zéphirs et des nids pittoresques asiles,
Mystérieux et frais labyrinthe, Mille-Îles,
Chapelet d’émeraude égrené sur les eaux.
Quand la première fois je vis, sous vos ombrages,
Les magiques reflets de vos brillants mirages,
Un chaud soleil de juin dorait vos verts abris ;
D’enivrantes senteurs allaient des bois aux grèves ;
Et je crus entrevoir ce beau pays des rêves
Où la sylphide jongle avec les colibris.
(1870)
Le Niagara
L’onde majestueuse avec lenteur s’écoule ;
Puis, sortant tout à coup de ce calme trompeur,
Furieux, et frappant les échos de stupeur,
Dans l’abîme sans fond le fleuve immense croule.
C’est la Chute ! son bruit de tonnerre fait peur
Même aux oiseaux errants, qui s’éloignent en foule
Du gouffre formidable où l’arc-en-ciel déroule
Son écharpe de feu sur un lit de vapeur.
Tout tremble ; en un instant cette énorme avalanche
D’eau verte se transforme en monts d’écume blanche,
Farouches, éperdus, bondissant, mugissant...
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Extrait: Les Mille-Îles
Massifs harmonieux, édens des flots tranquilles,
D’oasis aux fleurs d’or innombrables réseaux,
Que la vague caresse et que les blonds roseaux
Encadrent du fouillis de leurs tiges mobiles.
Bosquets que l’onde berce au doux chant des oiseaux,
Des zéphirs et des nids pittoresques asiles,
Mystérieux et frais labyrinthe, Mille-Îles,
Chapelet d’émeraude égrené sur les eaux.
Quand la première fois je vis, sous vos ombrages,
Les magiques reflets de vos brillants mirages,
Un chaud soleil de juin dorait vos verts abris ;
D’enivrantes senteurs allaient des bois aux grèves ;
Et je crus entrevoir ce beau pays des rêves
Où la sylphide jongle avec les colibris.
(1870)
Le Niagara
L’onde majestueuse avec lenteur s’écoule ;
Puis, sortant tout à coup de ce calme trompeur,
Furieux, et frappant les échos de stupeur,
Dans l’abîme sans fond le fleuve immense croule.
C’est la Chute ! son bruit de tonnerre fait peur
Même aux oiseaux errants, qui s’éloignent en foule
Du gouffre formidable où l’arc-en-ciel déroule
Son écharpe de feu sur un lit de vapeur.
Tout tremble ; en un instant cette énorme avalanche
D’eau verte se transforme en monts d’écume blanche,
Farouches, éperdus, bondissant, mugissant...